Après 10 ans revoilà Mel Gibson derrière une caméra,il ne m'avait pas manquer le bourrin d'Hollywood, si l'image de son film est belle l’australien n'a malheureusement pas perdu son coté bourrin présent dans ses précédentes productions. Je n'ai aucune affection pour Andrew Garfield qui à le charisme d'une endive,mais là il faut avouer qui a parfaitement le profil du personnage car le vrai Desmond Doss que l'on peu apercevoir en fin de film à ce genre d'allure. Gibson choisi des acteurs de seconde zone qu'il met en scène de façon caricatural,toute la palette des émotions y passe et tout est joué de façon grossière,il n'y a pas un brin de subtilité sur les 2h que compte le film. L'amour entre le personnage principal et la jolie infirmière est vraiment une totale caricature,les sentiments sont apportés façon bulldozer. Ha il est fort pour ça Mel,il a du être conducteur d'engin de gros œuvre dans une vie antérieur car je ne vois pas comment cela peu s'expliquer autrement.
Desmond vie dans l'amour prôné par le christ,il souhaite comme tout bon américain patriote aider sa mère patrie pour cela il va s'engager dans l'armée américaine. Gibson n'oublie rien du passage obligatoire de l'engagement d'une recrue,à peine arrivé dans son baraquement Desmond va être présenté aux autres par son voisin de chambré. Visiblement il intègre en cours de formation un groupe qui se connait déjà depuis un bon moment puisqu'il règne une grande complicité entre les membres du groupe,qui accueil Desmond sympathiquement,il y a même un des gars qui fait des tractions à poil dans le baraquement. Tous muscles saillants dehors c'était un truc très courant dans les années 40 l'exhibition et la muscu,le culte du corps était l'obsession des nazis.
Et voici que débarque le sergent instructeur qui est comme dans 100% des films de guerres se trouve être une vraie peau de vache. Il va tout de suite mettre tout le monde au pli,en leur faisant faire le parcours du combattant. Et là ça se passe déjà moins bien pour Desmond qui en l'espace de 5 petites minutes va se faire un vrai ennemi juré en la personne du costaud grande gueule du groupe. Ha oui Gibson ne va rien nous épargner,il va tout faire bien comme il faut.
Desmond va être prit en grippe par les hommes de sa compagnie qui ne comprennent pas son obstination à ne pas vouloir tenir une arme. Pour le corps d'armée ce gars est une plaie qu'il faut éliminer par tous les moyens. Là encore c'est un bel alignement de clichés et de choses grotesques. Mais l'homme tient bon il ne lâche pas ses convictions et ce n'est ni un passage à tabac,ni l'ordre de ses supérieurs qui le feront plier. Les autres plieront mais pas lui il a la foi et tiens à respecter le commandement tu ne tueras point. Après un certains nombre d'embuche les convictions de Desmond finisses par être acceptées. Il va donc au front avec sa compagnie et son sergent instructeur et le capitaine aussi,allez hop les mecs de l'instruction y vont eux aussi,ils n'ont surement rien d'autre à foutre,il n'ont surement pas de nouvelles recrues à former,non? A cet instant Gibson va lâcher pleinement le coté bourrin qu'il à en lui,il avait réussit à le canalisé quelque peu auparavant mais là il va pleinement pouvoir s'exprimer. En regardant ces scènes de combat on à vraiment l'impression qu'il veut en faire plus que Spielberg avec son soldat Rayn,sauf qu'ici on regarde cette boucherie sans ressentir le poids du massacre. On assiste à une avalanche d'images gores,Gibson insiste bien lourdement avec sa camera sur la tripaille,mais ça ne donne à aucun instant plus d'intensité à ses scènes,c'est de la bidoche étalée point. La guerre c'est dégueulasse,mais ce n'est pas seulement en exposant une avalanche de bidoche que l'on touche. Le film de Spielberg à beau être totalement con il a au moins le mérite de réussir cette partie.
Desmond lui va essayer de sauver ceux qui combattent,non pas en les empêchant de combattre mais en allant les cherchés sur le champs de bataille une fois qu'ils sont mutilés et qu'ils ont buttés du jap. Lui ne tue pas mais les autres tuent et le sauve même parfois de la mort en tuant des japonais,bon comme ce n'est pas lui qui tue ça doit certainement aller,et évidement qui va le sauver lorsqu'un jap le tient en joue? Son fameux ennemi intime qui va à partir de ce moment devenir son grand pote. La représentation des soldats japonais est faite sans nuance,il m'a fait pensé aux romains dans la passion du christ,qui sont de véritables bêtes sauvages avide de sang,le regard de Gibson est exactement le même,l'homme n'a certainement jamais vu feux dans la pleine et sont armée japonaise déboussolée. Le vilain petit canard va faire changer le regard que porte les autres en rapportant le plus grand nombre d'hommes de sa compagnie à l'infirmerie,et voilà qu'un héros sans armes est né. Le sujet de cet homme aurait pu fonctionner si Gibson n'avait pas chargé la mule,mais comme il n'a jamais fait dans la nuance il n’évite aucun piège,enfin si il nous épargne tout de même la bondieuserie dans laquelle il aurait allègrement pu se vautrer,mais pour le reste il fait absolument tout ce qu'il ne faut pas faire pour parler de l'horreur guerrière.