Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
laurent66
37 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 9 février 2020
Houlà !!! .... 4,5 étoiles de moyenne sur ça on mis les gens? on a pas du voir le même film alors! fichtre! Alors comment rendre une boucherie qu'est la guerre en quelque chose de graphique, d' esthétique et de visuellement beau? C'est ce que Gibson à voulu faire passer on dirait quand on voit les innombrables séquences de boucherie avec des morceaux de corps démembrés avec ces giclés de sang partant dans tous les ses... en veux tu en voilà....pffffffff ! Encore un film Américain qui met les effets en avant au détriment de l'histoire et de la psychologie du héros! C'est pas parce que l'histoire est vraie qu'il faut faire n'importe quoi hein..Mel? :) quand je pense à certaines scènes qui font plutôt rire que pleurer! Exemple: l'objecteur de conscience qui fait appel à DIeu pour lui venir en aide...ne sachant que faire fasse à l'horreur de cette guerre.;et dun coup la lumière surgit en lui et d'un coup (avec la musique larmoyante qui va bien avec) il repart seul au combat (sans fusil..il est objecteur de conscience)dans les tranchées avec la force des ses petits bras aller cherches les bléssés ..enfin...c'est plutôt des restes humain...enfin bon bref...4,5 étoiles pour cette daube...à désespérer.
Une photographie sublime, qui aurait mérité 5 étoiles; malheureusement gâchée par une bondieuserie, une malhonnêteté intellectuelle, un voyeurisme sanglant... et des contradictions intenables. Mel Gibson se rêve prêcheur évangélique, mais dans le fond il est irrésistiblement attiré par le trash, le gore, et postulerait sûrement pour un 'ALIEN vs RAMBO au pays de Freddie Kuger' si ça se montait un jour. Le film, au delà de salir grossièrement et naïvement une histoire vraie, ne rassure pas sur son état psychique ni sur celui de l'americain moyen catho qu'il séduit, en gardant la même ve(a)ine et les mêmes thèmes ultra manichéens et moraux de ces derniers films. On en ressort avec l'envie de gerber, l'impression d'avoir été volé de 2h30, et d'avoir été vraiment pris pour des c*ns.
Mel Gibson semble ici plus absorbé par ses aspirations à la prédication que par son métier de cinéaste. Avec ce film, il plonge dans une épopée improbable d’un héros américain partagé entre sa foi profonde et son devoir patriotique, prêt à affronter l’ennemi stéréotypé du “Soleil Levant”. Ce portrait simpliste du bien contre le mal fait écho à des clichés dépassés.
Le film, mélangeant maladroitement des éléments empruntés à des classiques comme Full Metal Jacket de Kubrick ou Hamburger Hill de John Irvin, enchaîne les lieux communs sans aucune innovation. Le protagoniste, un homme bon au cœur pur, découvre l’amour avant de se lancer dans son destin de soldat atypique. Entre les scènes de camaraderie militaire et celles du sergent brutal mais juste, le film dépeint des moments déjà vus, culminant en séquences de guerre dramatiques sans réelle profondeur cinématographique.
Plus que de raconter une histoire authentique, l’objectif du film semble être de vendre une version moderne et semi-sacrée du sacrifice christique, où le héros se présente comme un messie prêt à sauver l’humanité (ou du moins, une majorité américaine). Gibson ne se prive pas de symbolisme lourd pour souligner ce parallèle, rendant la lecture du film presque univoque.
Le réalisateur, qui revisite ici ses obsessions autour de la foi et du patriotisme, propose un mélange de genres sous la bannière du “tiré de faits réels”. Cet ensemble, aux allures d’hommage idéologique à l’Amérique triomphante, réaffirme une certaine conformité hollywoodienne. Mais au-delà de la rhétorique nationaliste, Gibson semble également rechercher une réhabilitation médiatique, auprès de ceux qui, hier encore, se moquaient de lui.
Mel Gibson avec Tu ne Tueras Point s'affirme pour moi comme un cinéaste particulièrement irritant, un moralisateur à la pensée plutôt limitée.
S'il arrive à me plonger avec intérêt dans son histoire et avec un talent graphique esthétique indéniable, terrifiante de réalisme (comme il a pu le faire à un autre niveau dans Apocalypto), il la surplombe d'une morale religieuse, d'un scénario vraiment réchauffé, écoeurant de bien-pensance et de nombrilisme pro-américain primaire.
j'ai aimé: le traitement esthétique donc, d'une guerre qui ne cache pas sa saleté, son inhumanité, le rythme soutenu et le stress qui en découle. Teresa Palmer y par ailleurs est ravissante et offre une belle respiration visuelle bienvenue. je n'ai pas aimé: un scénario déjà-vu à la Full Metal Jacket (préparation à la guerre puis confrontation à celle-ci) ou une introduction proche de la scène du débarquement dans Il faut sauver le soldat Ryan. Il édulcore aussi un personnage central Desmond D. Toss pourtant réel, on est ici dans un biopic "bibilifié" et romancé. Desmond (Andrew Garfield) héros sauveur magnifique à la belle morale, passé par son cheminement de doute et de souffre douleur est par ailleurs assez irritant dans son acting et son rôle. Une famille déchirée par la guerre, la violence, l'alcoolisme sont réchauffés et joués par les vétérans Melanie Griffith et Hugo Weaving qui ne déméritent pas mais n'ajoutent rien. Je passe sous silence les dualités caricaturales qui s'expriment tout au long du film car elles sont trop nombreuses et semblent constituer une base de cette réalisation. spoiler: une scène: l'attaque du bunker japonais pour le spectacle donné, où les soldats tombent comme des mouches, les corps se démembres, les balles fusent, les bombes explosent dans un fracas incensé: le stress et l'adrénaline sont de haute volée
Au final un film qui est pour moi dangereux de par son esthétique effrayante/fascinante car au service d'idées nauséabondes.
Je n'ai pas aimé ce film. La première partie est lente et convenue, la deuxième est une caricature de chambrée militaire, et la troisième, la guerre, est trop longue et vraiment pas réaliste. Tout est beaucoup trop démonstratif, répété, souligné par les violons, appuyé avec les gros plans bien dégoulinant, bref une indigestion d'horreurs et de bons sentiments avec une sauce musicale que seuls les américains osent nous imposer. Aucune subtilité ni surprise dans le scénario que l'on devine au bout de quelques minutes, pour un film qui s'étire sur 2h20 interminables. Comparer ce film à Full Metal Jacket ou au soldat Ryan ne me parait aucunement justifié, l'émotion fait ici place à une nausée qui donne envie d'arrêter le carnage ...
Une blague... difficile de croire que les critiques spectateurs sont aussi bonnes. C'est malheureusement ce qui m'avait orienté pour finalement aller voir ce film... je n'aurais pas dû. Si vous aimez les plats à base de personnages surjoués et prévisibles, le ton mièvre, l'absence totale de surprise, cuit au patriotisme américain et trop cuit à la gloire militaire, avec une sauce de sentimentalisme, le tout baignant dans des scènes de fusillades interminables, n'hésitez pas. Sinon passez votre chemin, ce film n'a aucun intérêt. L'interprétation par Mel Gibson de la vie de ce vrai héros est purement grotesque.
Scènes de bataille efficaces et crues, confirmant une certaine fascination pour la violence chez Gibson tant elles sont frontales. Mais les symboles religieux de la conclusion viennent tout gâcher...
Je suis tellement surpris des bonnes notes de ce film. J'ai jamais rien vu d'aussi incohérent au cinéma. Faire l'apologie de la religion de façon aussi grossière, avec un personnage principal qui devient mi super héros mi saint, c'est une chose et je peux comprendre que Mel Gibson veuille rendre hommage à la personne qui a inspiré ce film. Mais le faire avec des scènes de guerre bien sanglantes et bien esthétiques pour attirer le quidam américain moyen qui ne jure que par sa collection d'armes à feu, ça me dépasse... Et au final, notre héros, sacralisé au cours du film, devient un héros de guerre décoré comme d'autres qui ont dû éliminé plein de japs, nazis ou nams....
Soyons clairs : la seule chose qui justifie cette étoile est le fait qu'il s'agisse d'une histoire vraie. Et c'est en soi une histoire assez épatante. En revanche, ce n'est pas y avoir fait honneur que de proposer une adaptation pareille. Les personnages : caricaturaux et sans profondeur. On ne s'attache à aucun d'eux ni à leur histoire car concrètement : ils n'en ont pas, ni les gentils ni les méchants. Ils sont tous superficiels et prévisibles. Le seul qui soit un tant soit peu creusé est le héros, dépeint comme un benêt au sourire débile mais forcément plein de bonne volonté car patriote américain. Ou "Quand Forrest Gump va sauver le soldat Ryan". On retrouve le classique formateur militaire humiliant et intransigeant aux vannes bien beaufs, le meilleur ennemi qui a décidé de détester le héros spoiler: mais qui comme par hasard va lui sauver la vie parce que bon en fait il s'est aperçu qu'il était sympa sur la fin.
Des dialogues et un scénario globalement sans aucune subtilité ni originalité. Des phrases toutes faites ("en temps normal c'est les fils qui enterrent leurs pères, en temps de guerre c'est les pères qui enterrent leurs fils". Non mais franchement...), du vu, revu et rerevu. Les scènes de guerre frôlent parfois le grotesques. De patriotisme américain tellement gros qu'on a du mal à voir autre chose (ah si, la religion là encore affichée si peu subtilement), du sang pour du sang. Aucune psychologie de la guerre et parfois aucune crédibilité. Bref, j'ai un mal fou à comprendre pourquoi ce film a obtenu une note si haute ici, mais encore plus à comprendre comment il a pu être nominé pour l'oscar du meilleur film. Si celui-ci fait partie des meilleurs films américains alors Hollywood est devenu une vaste plaisanterie.