Alata.
Film gay israélien, qui raconte quasiment la même histoire que le sublime « The Bubble » (qu’il faut voir et revoir), également film gay israélien ! Je pitch rapido : une histoire d’amour entre un palestinien et un israélien, sur fond de terrorisme latent, de paranoïa constante, et de racisme ambiant.
C’est le genre de film qui peut rendre fou un rabbin ou un imam, et les tuer de honte, et ça dans l’absolu j’aime bien !
Sinon, ça aurait pu être un très bon film, ça démarre sur les chapeaux de roues, avec une dynamique puissante et des ellipses audacieuses, avec ces deux excellents comédiens qui portent le film à bout de bras, mais ensuite ça se calme, jusqu’à prendre un rythme plutôt classique et c’est dommage. Il y a tous les ingrédients pour en faire un film palpitant, mais le soufflé retombe…faute de temps peut être. Il fallait s’installer, se poser sans se soucier de la durée, car une heure trente c’est court pour traiter tout ce que le metteur en scène souhaitait aborder ; les sujets s’enchainent sans aller au fond des choses. Les problèmes familiaux sont survolés, l’histoire d’amour est traitée comme si tout était acquis d’emblée, les personnages secondaires sont très importants mais ils nous échappent tout de même…on en attend plus, on en réclame davantage, on reste un peu sur notre faim, et ça se termine vraiment trop vite.
En français ça s’appelle Alata et en anglais Out in the dark…allez savoir pourquoi ?!
Je recommande néanmoins car ces films sont rares, et l’intention du réalisateur bienveillante.