Vanishing Waves a reçu le Méliès d'Or de l'European Fantastic Film Festivals Federation en 2012, qui regroupe plusieurs festivals européens ; cette récompense équivaut au titre de meilleur film européen de science-fiction.
Vanishing Waves est le second long métrage de la réalisatrice lituanienne Kristina Buozyte, et le premier à être distribué en France. Il s'agit également du premier film lituanien jamais distribué aux Etats-Unis et au Canada.
Kristina Buozyte a fait fi des frontières pour travailler avec des acteurs de diverses nationalités : lituaniens bien sûr, mais aussi britannique (Brice Fournier), américain (Philip Lenkowsky) et français (Frédéric Andrau).
On doit la bande originale du film au compositeur et musicien suédois réputé Peter von Poehl, proche de la scène musicale française, et qui écrit pour la première fois pour le cinéma.
Kristina Buozyte a affirmé compter Michelangelo Antonioni (Blow Up) parmi ses principales influences dans l'écriture du scénario de Vanishing Waves. Selon la réalisatrice, l'esthétique des années 70 a également été très présente dans l'élaboration puis le tournage du film, bien qu'il s'agisse de science-fiction.
Il s'agit de la seconde collaboration de Kristina Buozyte avec le co-scénariste de Vanishing Waves, le Français Bruno Samper. La réalisatrice a également déjà dirigé Marius Jampolskis, comédien de théâtre, dans son premier film The Collectress.
La réalisatrice s'est beaucoup documentée pour nourrir la partie scientifique du film, basée sur des recherches réellement menées : "J’ai lu beaucoup d’informations sur la manière dont le cerveau fonctionne, et sur la façon dont les actions et les comportements humains peuvent être expliqués", déclare-t-elle.
La cinéaste Kristina Buozyte explique comment lui est venue l'inspiration pour donner forme à Vanishing Waves : "L’inspiration était dans la réalité, ce qui se passe dans la vie de tous les jours, comment la société évolue. Elle est venue de l’observation que les technologies s’immiscent dans les sociétés à l’intérieur de la vie des gens. Ils communiquent à distance, élaborent leurs relations à distance. Ces nouveaux modes d’interaction soulèvent des questions. Quelle est la place du corps ? Est-il possible d’avoir une forte intimité même sans présence corporelle et qu’en est-il, dans ce cas, de la passion ?"