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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 décembre 2010
Voilà un excellent film de Jim Jarmusch, réalisateur que je ne connaissais pas du tout. Un film qui prouve qu'on peut faire du bon cinéma avec un budget minime et des idées simples. Deux petites frappes de la rue qui se retrouvent en prison malgré leur innocence et qui sont rejoint plus tard par un autre personnage joué par le fameux italien Roberto Benigni. Un fine équipe qui très vite s'échappe de la prison et qui construit une amitié un peu forcée. Les personnages sont tous attachants, le déroulement de l'histoire est presque attendrissant, dans le bayou de la Louisiane des 80's. Filmé avec des longs plans séquences et un noir et blanc qui fait penser à un vieux film bien sympa à l'ancienne. Une excellente œuvre avec laquelle on est sûr de passer un bon moment.
De bons personnages, de bonnes situations, une bonne écriture, une bonne mise en scène... comment ne pas savourer ce spectacle d'un joyeux "road movie" en compagnie d'une bande de tolards dont Roberto Begnini excellent comme à son habitude. Un très bon film donc
Super,grandiose , un des meilleurs films du cinéaste surréaliste Jim Jarmuch.La qualité de se Masterpierce est visuelle,tendre,drôle,dramatique,un film d'une très grande force et de vulnérabilité.
Une ballade dans le Bayous en Louisiane pour trois fugitifs,deux américains et un italien se rencontrent en prison,puis s'évaderont en traversant les égouts et le Bayous,Ils vont devenir inséparables.
Si le scenario et la mise en scène sont excellents,le trio d'acteur est d'une grande virtuosité ,les deux chanteurs de country rock,Tom Waits et John Lurie sont à mourir de rire et la star italienne Roberto Begnini est drôle,touchant et fait un numéro de charme à sa véritable compagne Nicoletta Braschi .Une véritable randonnée remplie de poésie.
Un de mes films préférés du grand cinéaste Jim Jarmuch.
Un film un peu déroutant au premier abord, et qui met longtemps à démarrer. Il ne se passe pas grand chose, tout est dans la personnalité des protagonistes et leurs relations. Globalement, le film est trop lent et pas vraiment passionnant. Pourtant, on se laisse prendre au jeu et on suit sans se poser de question le trio qui nous est donné à voir. Les acteurs sont d'ailleurs tous très bons. D'un point de vue esthétique, le film offre un certain parti pris qui en rebuterait plus d'un : noir et blanc, plans-séquences... Pourtant l'alchimie opère, et ça fonctionne plutôt bien. Une impression mitigée que laisse ce film.
Quand je m'attaque à Jarmush, généralement je dis n'importe quoi, comme si un excès d'oxygène me faisait sombrer dans une douce folie... ses ambiances absurdes, cette atmosphère si particulière... Planant en fait, un film en apesanteur... et la seule fois où j'ai supporté Benigni... Et avec des acteurs aussi atypiques que Tom Waits, on prend vraiment son pied... I scream, you scream, we all scream for ice scream I scream, you scream, we all scream for ice scream I scream, you scream, we all scream for ice scream I scream, you scream, we all scream for ice scream I scream, you scream, we all scream for ice scream I scream, you scream, we all scream for ice scream I scream, you scream, we all scream for ice scream
Down by Law, 1985, de Jim Jarmusch, avec Tom Waits, John Lurie et Roberto Benigni. C’est drôle comme Jarmusch affectionnent les trios de paumés. Souvenons-nous en 1984 de Stranger than Paradise (la petite hongroise, son cousin, et le copain), et en 1989 de Mystery Train (l’une des trois histoires concernait un trio d’alcoolos à la dérive). Ici donc, un DJ en échec et un proxénète paresseux se retrouvent en prison pour des délits qu’ils ne semblent pas avoir commis. Un italien nettement plus tonique qu’eux, vient compléter la cellule. Tricheur professionnel, le malheureux a tué en renvoyant les boules de billards que lui lançait un poursuivant ! Ensemble, ils vont s’évader au travers des bayous de Guyane. Leur errance est pitoyable mais très drôle, surréaliste même (le petite maison dans la forêt !) et poétique parfois (la jeune fille au balcon), le fabuleux Benigni dopant les énergies défaillantes des accablés de la vie, joués par les talentueux bougons Lurie et Waits. Les images (noir et blanc of course) sont magnifiques, la musique (Tom Waits, of course, géniale), le scénario ciselé. L’ensemble, qui confine au burlesque, est joyeux et optimiste (ce qui n’est pas si courant chez l’auteur !). Un bijou de cinéma.
Entre gags improvisés et chansons rocailleuses, Jarmusch nous fait voyager dans cette galère entre "amis". Une grande maîtrise des longs et lents plans-séquences comme toujours chez cet auteur. Un John Lurie impassible, un Roberto Benigni délirant et un Tom Waits magnifique (qui s'est vu là nous offrir son plus grand rôle), une belle brochette d'acteurs donc, sans évidemment oublier Nicoletta Braschi. On prend plaisir à suivre les situations cocasses et burlesques de ces personnages en retrait avec la société. Selon mon avis personnel, l'une des meilleures comédies qui m'ait été donné de voir.
Deux ratés de la Nouvelle-Orléans se retrouvent malgré eux en prison après s'être fait piégés. Zack et Jack, différents d'une lettre et de quelques traits de caractère, mais pas tant que ça finalement, vont être reliés par l'arrivée d'un Italien loufoque joué par le fantasque Roberto Benigni (qui est certainement le plus convaincant du trio d'acteurs...). spoiler: Il va non seulement leur permettre de s'évader mais les guider et même les nourrir. Ce film est beau, saupoudré de quelques jolis moments et parfois drôles, mais à mon sens pas transcendant!
De nos jours, on oublierait presque que le Cinéma est un art, tellement la plupart des "réalisateurs" utilise leur caméra comme des manches, sans parler de leur montage effréné de débile... Tout ça pour dire, que, "Down by law" est un petit chef-d'oeuvre d'une grande intelligence, d'une remarquable inventivité ponctué d'acteurs au sommet, où Jarmush embellit son magnifique scénario dans un univers visuel délirant, sublime et attachant... Quel plaisir de visionner ce genre de films!
Arf, je suis souvent un peu embêté face au cinéma de Jim Jarmusch. Incontestablement le garçon a du talent, un univers comme peu de réalisateurs peuvent s'en targuer, un sens de la mise en scène et de l'esthétique très poussé (sublime photographie noir et blanc, accentuant le côté presque intemporel du récit), sachant exploiter des décors souvent insolites et à imaginer des personnages singuliers, ne laissant clairement pas indifférents, que celui-ci se garde bien de rendre trop coupable ou trop innocent. Maintenant, une fois que j'ai écrit ça... C'est quand même long. Le récit comme les scènes s'étirent souvent inutilement (même si l'auteur de « Ghost Dog » a au moins le mérite de les couper avant que ça ne devienne insupportable), l'impression que l'homme aux éternels cheveux blancs n'a pas tant de choses à dire, mon insensibilité (même si c'est plus personnel) aux talents musicaux (et légèrement d'interprétation, d'ailleurs, auquel j'intègre John Lurie) de Tom Waits, cette impression que cette histoire pourrait quasiment être deux fois moins longue sans que cela soit un gros problème... Quelques scènes réussies, quand même, parce qu'inattendues spoiler: (une rime stupide devenant presque un chant de rébellion en prison, notamment) , ce trio dynamité par un Roberto Benigni en grande forme (mais pas « trop » non plus, au bon sens du terme) et une forme d'étrange mélancolie baignant le récit permettent toutefois à « Down by Law » de ne pas être trop ennuyeux : un peu, mais pas trop. Bref, un cinéma dont je n'ai aucun problème à reconnaître les qualités, mais réservé à un public assez restreint, notamment chez les amateurs de « pure forme ».
Avec son troisème long métrage, Jim Jarmush ne bouscule par le genre du film carcéral. L'intrigue est prévisible dans son ensemble et l'on ne retrouve pas les éclairs de génie présents dans certaines de ses oeuvres. Même l'aspect psychologique des personnages n'est pas assez creusé. Il faut toutefois reconnaître les talents du cinéaste pour sa mise en scène mais aussi pour la sublime photographie en noir et blanc qu'il nous sert tout du long. De plus, si les trois protagonistes sontplus ou moins caricaturaux, ils restent incarnés par un excellent trio d'acteurs. Si Jarmush nous a habitué à mieux par la suite, "Down by Law" fait toutefois partie de ses bons films.
On ne saurait être assez sévère avec ce genre de film. Un dessin animé de cinq minutes aurait mieux convenu pour exploiter le scénario. Reste le jeu des acteurs. Quelle tristesse de voir alors que Tom Waits joue Tom Waits, Roberto Binigni Roberto Benigni... Un jeu personnel ne faisant naître aucune véritable complicité. Jusqu'à ce geste symboliquement fort ou l'on s'échange les vestes a la croisée des chemins, idée ridicule qui même dans le court dessin animé aurait eu du mal a ne pas passer pour un gros cliché.
Jack et Zack sont deux malchanceux crédules qui vont partager la même cellule à la suite d'un coup monté. C'est dans cette prison qu'ils vont rencontrer Roberto, un drôle d'italien qui va les aider à s'évader. Le film de Jim Jarmusch prend le temps de présenter ses personnages à son public avant de les incarcérer. On y voit leurs relations avec le monde extérieur et la façon dont leurs affaires ont mal tourné. La narration se veut très lente, les plans sont longs et l'action est quasiment inexistante : une mécanique qui pourrait en rebuter plus d'un mais on y passe un savoureux moment si on arrive à entrer dans cette aventure portée par un trio d'exception. Le noir et le blanc sont très bien maîtrisés et offrent des plans merveilleux notamment avec le reflet de l'eau. Du grand cinéma rempli d'humour.
Un très bon film, vraiment surprenant : il commence avec la trame d'un film de gangsters, avec tous les ingrédients habituels (macs, prostituées, meurtres...) Deux personnages assez clichés sont pris dans des coups montés et finissent en prison. L'entrée en scène de Roberto Benigni transforme complètement l'atmosphère du film : c'est l'arrivée du comique, du rêve, du merveilleux. Il leur permet de s'échapper de la prison, et de connaître des aventures "comme dans les films américains" ou "comme dans les histoires des livres d'enfants"... Les 2 malfrats sont finalement deux personnages interchangeables, aux noms presque identiques, et l'arrivée de Benigni apporte joie, poésie et amitié à leur vie, donnant le ton au film d'une façon inattendue.