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Votre avis sur Pinocchio par Guillermo del Toro ?
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J'ai eu du mal à entrer dedans au début... La première partie du film est d'une mièvrerie sans nom... Trop enfantin et trop pathos... Sans parler des chansons à l'eau de rose que je n ai pas trouvé très recherchées... La deuxième partie du film est bien meilleure lorsque Pinocchio quitte Gepeto... Plus sombre et adulte... On reconnaît la patte Del Toro dans cette partie... La fin de l histoire est vraiment très belle... Voilà... Je n'ai pas du tout accroché la première partie du film mais la seconde partie et la fin m'ont bien plu...
La meilleure adaptation de Pinocchio que j'ai vu avec le dessin animé de Disney. Des le début on est touché en plein cœur par cette nouvelle version de ce classique. Niveau animation c'est très beau et les doublages notamment celui d Ewan McGregor sont très bons. Del Toro est vraiment un très grand cinéaste
Magnifique , tout est bien pensé , le travail est considérable , il est merveilleux.
L'histoire est extrêmement touchante et ce réalisateur a encore su nous transporter dans son univers.
Sublime !
L'histoire est extrêmement touchante et ce réalisateur a encore su nous transporter dans son univers.
Sublime !
Dik ap Prale
Abattant les doutes méticuleusement et exultant les attentes jusqu'à son dénouement, le Pinocchio de Del Toro réécrit la légende sans même s'enquérir des plus jeunes ou feindre de leur plaire.
Techniquement, en plus d'un épatante photo, il ressort parfois une fluidité troublante qui donne une fulgurance au procédé technique déjà éprouvé et révèle un second défi tout aussi ambitieux, pour donner vie à la matière aussi ardemment que l'impose son sujet.
La plateforme de streaming semble être un outil d'expression idéal pour le réalisateur et on s'en félicite.
Techniquement, en plus d'un épatante photo, il ressort parfois une fluidité troublante qui donne une fulgurance au procédé technique déjà éprouvé et révèle un second défi tout aussi ambitieux, pour donner vie à la matière aussi ardemment que l'impose son sujet.
La plateforme de streaming semble être un outil d'expression idéal pour le réalisateur et on s'en félicite.
Ce film fut très agréable à regarder .
Entre tristesse, joua, et une touche d'histoire, ce film fait parti des meilleurs Stop-Motion que j'ai put observer !
On retrouve énormément d'élément fidèle au récit original avec la fameuse touche Del Toro ce qui fonctionne très bien !
Je le recommande sans hésitation !
Entre tristesse, joua, et une touche d'histoire, ce film fait parti des meilleurs Stop-Motion que j'ai put observer !
On retrouve énormément d'élément fidèle au récit original avec la fameuse touche Del Toro ce qui fonctionne très bien !
Je le recommande sans hésitation !
Un film d’animation très poignant. Revisite du célèbre Pinocchio par la vision d’un Guillermo Del Toro comme on aime le voir. À voir avec ses enfants !
techniquement réussis et original, un film peut être un peu long pour de l'animation et il faut dire que le disign des personnage est assez repoussant. une belle étrangeté
Del Toro a eu la bonne idée de complètement s'émanciper de l'adaptation la plus connue en l'occurence celle de l'animé Disney. Une bonne partie de l'histoire réécrite pour ensuite se l'approprier a sa manière et imposer sa vision de la féerie, déjà entraperçu dans son Labyrinthe de Pan, toutefois la beauté, l'étrange et la poésie dégagée par le le Labyrinthe de Pan est bien supérieurs à son Pinocchio. L'approche des thèmes du deuil, de la mort sont bien présenter mais ressemble étrangement à ce que Pixar nous a montré aux cours des dernières années. Niveau animation c'est très soignée, le casting assure et c'est probablement la meilleure adaptation depuis l'animé de 1940, bien au-dessus en tout cas de la vision de Garone ou Zemeckis. Globalement cest plutôt réussie, plus adulte, sans pour autant convaincre totalement.
Je l'attendais surtout pour GDT (qui reste l'un de mes réas fétiche, top 3).
Mais j'étais dubitatif pour ce projet. Franchement faire une énième version de Pinocchio ... Il y a plus excitant hein.
Bon bah, il finira dans le top 10 de 2022.
Faut dire que le début frappe fort (en émotion). Et visuellement, même si ce n'est pas quelque chose dont je vais courir. C'est un boulot d'orfèvre qu'il nous fait là.
Thématiquement (ainsi que l'imagerie), on est dans du "Labyrinthe du Pan" voir "L'échine du Diable". Ça tombe bien, c'est pour moi ces meilleurs films.
Evidement, y aurait encore TANT de chose à dire. Sur le cast vocal, l'imagerie, les relations entre les perso (notamment avec Gepetto).
Le film fourmille de détails. Bref un GRAND film d'animation. Que j'aurais rêvé d'avoir dans une édition steelbook ^^. Bravo M. Del Toro.
Mais j'étais dubitatif pour ce projet. Franchement faire une énième version de Pinocchio ... Il y a plus excitant hein.
Bon bah, il finira dans le top 10 de 2022.
Faut dire que le début frappe fort (en émotion). Et visuellement, même si ce n'est pas quelque chose dont je vais courir. C'est un boulot d'orfèvre qu'il nous fait là.
Thématiquement (ainsi que l'imagerie), on est dans du "Labyrinthe du Pan" voir "L'échine du Diable". Ça tombe bien, c'est pour moi ces meilleurs films.
Evidement, y aurait encore TANT de chose à dire. Sur le cast vocal, l'imagerie, les relations entre les perso (notamment avec Gepetto).
Le film fourmille de détails. Bref un GRAND film d'animation. Que j'aurais rêvé d'avoir dans une édition steelbook ^^. Bravo M. Del Toro.
On n’arrête plus les adaptations du célèbre personnage en bois de Carlo Collodi. Et si c’est la catastrophe dans les relectures de Disney, ce conte est toujours mieux servi du côté italien (Matteo Garrone), à l’exception de la vision moderne de Spielberg (A.I. Intelligence artificielle). Guillermo Del Toro (L’Echine du diable, Hellboy, Le Labyrinthe de Pan, Pacific Rim, La Forme de l’Eau, Nitghtmare Alley) signe alors son « Pinocchio » avec beaucoup de personnalités. En coréalisation avec Mark Gustafson, notamment à la direction de l’animation sur « Fantastic Mr. Fox » de Wes Anderson, il s’est lancé dans un projet ambitieux, annoncé depuis 2008, mais loin d’être anecdotique. Il s’agit d’une histoire d’amour entre le créateur et sa créature, qui dégage tout son potentiel émotionnel et nostalgique dans son étude du deuil, de la guerre, le fascisme et de l’enfance, comme la fin de l’innocence. Le portrait du véritable petit garçon se trouve alors bonifié par une animation taillée pour le voyage initiatique et par une partition élégante d’Alexandre Desplat. En cette fin d’année, le cinéaste, et auteur, s’affirme comme l’un des plus consistants de son époque, qui saura autant rassembler les enfants et les cheveux gris devant l’écran.
Si vous croyez tout savoir, c'est donc que vous avez tout à apprendre. Le metteur en scène mexicain revisite habilement des pages d'un conte, qui n'a pas toujours réussi à évoluer avec le temps. La version Disney de 1990 semble avoir réussi à s'imposer comme étalon, mais il parvient justement à en faire le commentaire et utiliser cette impulsion de construction pour alimenter son récit, implanté dans l'Italie fasciste de Benito Mussolini, dans les années 30. Sa manière de réinventer l'histoire ne date pas d'hier et c'est justement en gardant un pied dans la réalité historique qu'il marie fièrement la comédie à la tragédie. Sur ce point, ce bon vieux Sebastian J. Cricket nous régale à chacune de ses apparitions. Il est à la fois le conteur et le cœur du Pinocchio qui évolue entre apprentissage et désillusion. D'autres faire-valoirs comiques se joindront à l'aventure, en notant que tout n'est pas aussi manichéen qu'il puisse paraître.
Il a été le grand absent du Festival Lumière, pourtant Guillermo Del Toro's Pinocchio, nous laisse néanmoins un magnifique souvenir, d'une grande honnêteté et d'une grande sincérité, en utilisant le cinéma d'animation comme une ressource infinie de frayeur et de réflexion. Soutenu par la Jim Henson Compagny et Netflix, il est parvenu à rendre exceptionnel un conte que l'on croyait connaître sous tous ses travers ou sa nonchalance. Ici, il n'en est rien, l'auteur signe de sa main, à même le bois de son personnage, cette magnifique représente de l'innocence et de la bienveillance de ceux qui sont prêts à tout abandonner en échange d'un temps précieux. C'est de ce côté-là là que le cinéaste nous surprendra toujours et il en remet une couche, en faisant parler ses 14 années de gestation pour un projet qui a la corde sensible et une identité personnelle.
Si vous croyez tout savoir, c'est donc que vous avez tout à apprendre. Le metteur en scène mexicain revisite habilement des pages d'un conte, qui n'a pas toujours réussi à évoluer avec le temps. La version Disney de 1990 semble avoir réussi à s'imposer comme étalon, mais il parvient justement à en faire le commentaire et utiliser cette impulsion de construction pour alimenter son récit, implanté dans l'Italie fasciste de Benito Mussolini, dans les années 30. Sa manière de réinventer l'histoire ne date pas d'hier et c'est justement en gardant un pied dans la réalité historique qu'il marie fièrement la comédie à la tragédie. Sur ce point, ce bon vieux Sebastian J. Cricket nous régale à chacune de ses apparitions. Il est à la fois le conteur et le cœur du Pinocchio qui évolue entre apprentissage et désillusion. D'autres faire-valoirs comiques se joindront à l'aventure, en notant que tout n'est pas aussi manichéen qu'il puisse paraître.
Il a été le grand absent du Festival Lumière, pourtant Guillermo Del Toro's Pinocchio, nous laisse néanmoins un magnifique souvenir, d'une grande honnêteté et d'une grande sincérité, en utilisant le cinéma d'animation comme une ressource infinie de frayeur et de réflexion. Soutenu par la Jim Henson Compagny et Netflix, il est parvenu à rendre exceptionnel un conte que l'on croyait connaître sous tous ses travers ou sa nonchalance. Ici, il n'en est rien, l'auteur signe de sa main, à même le bois de son personnage, cette magnifique représente de l'innocence et de la bienveillance de ceux qui sont prêts à tout abandonner en échange d'un temps précieux. C'est de ce côté-là là que le cinéaste nous surprendra toujours et il en remet une couche, en faisant parler ses 14 années de gestation pour un projet qui a la corde sensible et une identité personnelle.
Enfin un Pinocchio a la hauteur ...Pinocchio est un beau film qui offre une perspective nouvelle et unique sur le conte de fées classique, ses personnages et le monde. Avec le style caractéristique de Guillermo del Toro et un ton quelque peu sombre, il explore des thèmes profonds et ajoute beaucoup à l'histoire de Pinocchio.
Ufuk K
"Pinocchio" acclamé par la presse, diffusé sur Netflix, favori pour les prochains oscars (meilleur film animation, musique originale et meilleure chanson) est une réussite. En effet le célèbre réalisateur mexicain Guillermo Del Toro signe un conte lumineux, flamboyant, bouleversant revisitant le classique de Disney d'une manière gothique, mélancolique et audacieuse (image en stop motion) malgré quelques longueurs (2h de film).
Très imaginatif même si on reste sur la trame général de l'œuvre originale. Beaucoup de sous texte et des personnages bien plus profonds. Un vrai univers merci à Del Toro. Un Pinocchio transposé en pleine Seconde guerre mondiale. On voit que le projet et le scénario ont été vraiment travaillés en profondeur notamment sur les nombreux sous thèmes. Disney prends-en de la graine avant de nous ressortir une autre m**** comme ton Pinocchio
Pour moi un pur chef d’œuvre tant au niveau visuel que d'intelligence. C'est magnifique et sombre à la fois. La direction artistique est parfaitement maitrisée avec des mélanges 3D et arrière plans peints. Une imagerie à la fois de conte, naïve et plein de détails mélée à celle des pires heures de l'histoire. L'histoire qui sait garder la part du conte de Carlo Collodi original tout en le plaçant dans l'Italie fasciste qui le fait résonner avec beaucoup de sens. C'est un sans faute. . ça fourmille d'idées et d'humour là où il faut, juste comme il faut. Il se permet même le luxe de faire un joli pied de nez (la scène avec le gant bleu sur le nez) à Disney. Il n'y a pas photo, ce Guillermo Del Toro enfonce et dépasse de très loin la ce qu'à fait Zemeckis.
Cela faisait presque 15 ans qu'on l'attendait, et enfin le Pinocchio de Del Toro est là !
Si le récit reste foncièrement le même que l'histoire originale de Collodi (et du film Disney qui reste encore à ce jour le chef-d'oeuvre absolu de la firme et la plus grande adaptation), Del Toro y installe sa sensibilité et quelques variations notables, à commencer par le contexte historique.
Ici il est bien question du 3e volet de sa trilogie sur l'enfance en plein faschisme (après Le Labyrinthe de Pan et l'Echone du Diable, dont il partage d'ailleurs un plan tout à fait identique de bombardement en plongée).
L'île aux enfants est remplacée par un camp d'entrainement militaire pour la jeunesse, la Fée Bleue est un esprit ancestral pas si éloigné de certains designs d'Hellboy 2, et Monstro fait office de créature fantastique mythologique.
On peut aussi y voir une grande influence de Frankenstein (sans doute l'oeuvre qui a le plus marqué Del Toro) alors que cette créature de bois cherche sa place dans ce monde, encore plus que d'être un vrai petit garçon.
La relation avec Gepetto est superbe (excellente idée cette intro où on le voit avec son regretté fils), le cast vocal parfait (Tilda Swinton, Ron Perlman, David Bradley ou Cristoph Waltz en itération humaine du renard).
Mais surtout, la fabrication globale fait office d'orfevrerie pure, quelque part entre du studio Laika et les oeuvres animées de Wes Anderson.
Ça fourmille de détails et c'est un bonheur de chaque instant qui s'offre à nos yeux, en rendant plus humain et vrai ces personnages et ce Pinocchio (avec un Ewan McGregor/Criquet en son coeur).
Et ce qui parachève de faire de cette ersion un excellent film est son regard doux-amer (mais tendre) sur la vie et sa finalité.
Bref de l'émotion, un contexte fort, une fabrication exemplaire : le film d'znimation de 2022.
Si le récit reste foncièrement le même que l'histoire originale de Collodi (et du film Disney qui reste encore à ce jour le chef-d'oeuvre absolu de la firme et la plus grande adaptation), Del Toro y installe sa sensibilité et quelques variations notables, à commencer par le contexte historique.
Ici il est bien question du 3e volet de sa trilogie sur l'enfance en plein faschisme (après Le Labyrinthe de Pan et l'Echone du Diable, dont il partage d'ailleurs un plan tout à fait identique de bombardement en plongée).
L'île aux enfants est remplacée par un camp d'entrainement militaire pour la jeunesse, la Fée Bleue est un esprit ancestral pas si éloigné de certains designs d'Hellboy 2, et Monstro fait office de créature fantastique mythologique.
On peut aussi y voir une grande influence de Frankenstein (sans doute l'oeuvre qui a le plus marqué Del Toro) alors que cette créature de bois cherche sa place dans ce monde, encore plus que d'être un vrai petit garçon.
La relation avec Gepetto est superbe (excellente idée cette intro où on le voit avec son regretté fils), le cast vocal parfait (Tilda Swinton, Ron Perlman, David Bradley ou Cristoph Waltz en itération humaine du renard).
Mais surtout, la fabrication globale fait office d'orfevrerie pure, quelque part entre du studio Laika et les oeuvres animées de Wes Anderson.
Ça fourmille de détails et c'est un bonheur de chaque instant qui s'offre à nos yeux, en rendant plus humain et vrai ces personnages et ce Pinocchio (avec un Ewan McGregor/Criquet en son coeur).
Et ce qui parachève de faire de cette ersion un excellent film est son regard doux-amer (mais tendre) sur la vie et sa finalité.
Bref de l'émotion, un contexte fort, une fabrication exemplaire : le film d'znimation de 2022.
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