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    Le Serment de Tobrouk
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Serment de Tobrouk" et de son tournage !

    Un film par hasard

    D'après Bernard-Henri Lévy, Le Serment de Tobrouk existe un peu par hasard. Alors qu'il prenait quelques notes au moment des événements de 2011, sans chercher à faire un film, il se retrouva accompagné du journaliste Marc Roussel muni de son 5D, un appareil photo de bonne qualité équipé d'une fonction vidéo. Roussel, présent jusqu'alors pour un "simple" reportage photo, prit sans raison quelques images qui, au moment où la décision de réaliser un film fut émise, se révélèrent très utiles.

    Journal de guerre

    La forme de journal qu'a le film vient, de l'aveu des réalisateurs, de la nature même de l'événement. Sans connaitre véritablement le sens de ce qui se déroulait devant la caméra, et sans savoir où tout cela aboutirait (une démocratie ? une autre dictature ? une ingérence ?), la forme d'un journal - un rapport chronologique des événements - était la manière la plus viable de mettre sur pied un tel projet. Bernard-Henri Lévy résume d'ailleurs ce parti pris simplement : "C’est, surtout, la seule manière honnête de faire quand il n’y a, encore une fois, pas de finalité silencieuse orientant ce que l’on est en train de vivre."

    "Le Serment de Tobrouk"

    Le titre "Serment de Tobrouk" vient de la dernière scène du film, et du célèbre serment de Koufra prononcé par le colonel Philippe Leclerc à l'issue de la bataille éponyme lors de la Seconde Guerre mondiale : "Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg". Dans le film de Bernard-Henri Lévy et Marc Roussel, ce ne sont pas des soldats français, mais des Libyens qui jurent de ne pas laisser tomber le pays tant qu'il ne sera pas libéré.

    Un voyage débutait en février 2011

    L'histoire du film commença en février 2011, lorsque Bernard-Henri Lévy et son producteur François Margolin décidèrent de poursuivre le travail du philosophe entamé au Caire dans des villes libyennes au moment de la guerre, et ce pendant 6 mois. Suite à la chute du régime de Mouammar Kadhafi (le 23 août 2011), l'aventure a ensuite continué sur le banc de montage pendant près de 8 mois, et également à travers le monde afin de recueillir les témoignages des acteurs de la guerre (dirigeants, témoins, Libyens, Français, Américains, etc.).

    Sur les terres de l'Islam

    Après le Bangladesh, le Soudan, la Bosnie et le Pakistan, Le Serment de Tobrouk marque un nouveau retour de Bernard-Henri Lévy sur les terres de l'Islam. Le philosophe explique cette récurrence par sa propre histoire, ses racines judéo-arabes, mais également par le contexte. Pour lui, "ces "terres d'Islam" sont la zone des tempêtes contemporaines", et elles méritent un éclairage, une compréhension.

    BHL retrouve la Croisette

    Le Serment de Tobrouk, qui est présenté en Séance Spéciale au Festival de Cannes, marque le retour de Bernard-Henri Lévy sur la Croisette, après sa première réalisation Bosna ! en 1993.

    Cannes se rappelle du printemps arabe

    Après Après la bataille de l’égyptien Yousry Nasrallah (en Compétition), Le Serment de Tobrouk est le second film sélectionné au Festival de Cannes 2012 a constituer un témoignage des événements du printemps arabe (cet ensemble de contestations populaires qui se sont déroulées à partir de décembre 2010).

    Le film du livre

    Le Serment de Tobrouk peut être perçu comme un point de vue cinématographique du livre de Bernard-Henri Lévy sur la guerre en Libye, sorti fin 2011, et intitulé "La Guerre sans l'aimer".

    Bernard-Henri Lévy, cinéaste averti

    Auteur de près de quarante ouvrages, de philosophie pour la plupart, Bernard-Henri Lévy est également un réalisateur, scénariste et producteur averti. Le Serment de Tobrouk est son troisième film, et deuxième documentaire (après d'autres réalisés pour la télévision). Auparavant, il fut l'auteur du témoignage Bosna ! sur la guerre en Bosnie, sorti en 1994, et du long-métrage de fiction Le Jour et la nuit (1997), avec son casting trois étoiles qui voyait se côtoyer Alain Delon, Lauren Bacall et Arielle Dombasle.

    Weinstein veut BHL aux Etats-Unis

    Le film fut acheté lors du Festival de Cannes par le célèbre producteur Harvey Weinstein pour une diffusion aux Etats-Unis. Un achat étonnant de la part d'un des rois du blockbuster, mais qui pourrait avoir des ramifications jusque dans la présidentielle américaine de 2012. Harvey Weinstein a même ajouté que "Le Serment de Tobrouk met en lumière le leadership inestimable du président Barack Obama et de la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton". Un achat politique ?

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