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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 novembre 2013
Chef-d'oeuvre ultime , le film montre que la difficulté dans l'hopital et la vie la-bas et pourtant aussi dur que celle en taule , le méchant gagne a la fin , car oui malgré son haleine hypocrite c'est une sacrée viel sorciére , Jack Nicholson n'a jamais été aussi performant , une fin dont on ne spoile jamais ! Des personnages attachants comme celui de " le grand chef" attachant ce film est bien plus poétique que dramatique , un trés grand film !
Incontestablement dans mon top 5, un chef d'œuvre d'une grande, très grande force narrative, intelligent, fort, émouvant. Un superbe plaidoyer sur la liberté et sur la folie vue de façon purement clinique. Peut-être l'une des meilleures prestations d'un Jack Nicholson encore plus génial que d'habitude (on est pourtant habitué à son jeu d'acteur électrique, hors normes), qui donne l'impression de tirer le reste du casting encore plus vers le haut. Des passages à l'impact émotionnel qui ne laisse pas le spectateur indemne, un final qui m'a bouleversé. Film culte, génial.
"Vol au-dessus d'un nid de coucou" est tous simplement excellent! Un film culte réalisé par Milos Forman et tenus par deux très bon acteurs Nicholson et Fletcher. Ce film mérite de loin les 5 Oscars qu'il a obtenu. Le scénario et la construction du film est intelligente et original, les acteurs (surtout Nicholson) sont hors-normes. Cette histoire est vraiment humaine, un homme est mis dans un hôpital psychiatrique et va faire découvrir la liberté aux autres malades, qui sont retirés de la société à cause de leurs problèmes. Un film dramatique magistralement orchestré par Nicholson qui nous fait sourir à plusieurs passages. Avec une fin dramatique, "Vol au-dessus d'un nid de coucou" est un chef-d'oeuvre du 7ème arts! Note:5/5
Un hommage poignant à la liberté, bouleversant et sincère, où Milos Forman revendique le droit de dire non à ce que l'on ne veut pas, à ce que l'on nous cache, avec comme représentant de ce message fort, Jack Nicholson, époustouflant de maîtrise et de talent. Pendant deux heures, on assiste à une alternance entre comique et drame dans un espace inhabituel au cinéma, où le "normal" est peut-être là où on ne le croit pas. Les personnages sont attachants et certaines scènes (notamment la dernière) presque éprouvantes mais réellement fortes et sublimes. On regrette seulement que la sobriété de la mise en scène empêche l'accès à une immersion totale, où le spectateur n'effleure seulement que par moments la beauté du film et de son sujet.
Un chef d'œuvre qui même après 30 ans ne perd pas de son talent, de son émotion, de son engagement. Film touchant, révoltant et acteurs géniaux. A voir absolument.
Terrifiant, superbe, éclatant, un chef d'oeuvre. Jack Nicholson peut sauver n'importe quel film mais la il est tombé sur un réalisateur qui l'a magnifié comme Kubrick a su faire avec Shining.
"Vol au-dessus d'un nid de coucou" critique ouvertement le traitement des malades dans les hôpitaux psychiatriques. Le film tient à mettre en évidence l'humanité des malades, souvent inoffensifs et loufoques. L'infirmière s'occupant d'eux semble bien moins humaine que ses patients. Le film joue notamment sur deux registres, le tragique qui prend toute son importance à la fin du film puisque la dernière scène est triste, loin du happy-end que le spectateur pouvait attendre. Le comique reste le registre le plus présent avec la folie omniprésente des malades qui rend le spectateur presque euphorique. Jack Nicholson signe une prestation impeccable. Le film se déroule à huis-clos, renforçant la folie ambiante du film. Cependant, pendant plus de la moitié du film, l'humour n'est que le seul atout car la critique se fait tardivement et le tragique n'apparaît pas du tout. Ainsi, le spectateur ne s'ennuie pas mais se demande la direction que prend ce drame, car ce n'est pas qu'une simple comédie. "Vol au-dessus d'un nid de coucou" manque donc parfois de rythme, en particulier pendant la scène de pêche qui est juste drôle mais qui n'apporte strictement rien au film. Au final "Vol au-dessus d'un nid de coucou" est un film en rupture avec son époque en critiquant les traitements des malades en psychiatrie, cependant, pour une durée de deux heures, le spectateur reste un peu en surface du sujet.
Tenu de bout en train par un réalisateur de génie, "Vol au dessus d'un nid de coucou" brille par ses jeux d'acteurs, son scénario et toutes ses scènes. Un chef d’œuvre.
On ne présente plus ce film culte de Milos Forman avec en tête d’affiche le visage reconnaissable entre tous de Jack Nicholson et son sourire de Joker. Dans Vol au-dessus d’un nid de coucou, adapté du roman de Ken Kesey, il incarne un marginal venu renverser l’ordre établi dans un hôpital psychiatrique.
Le lyrisme du scénario, les jeux prodigieusement expressifs des acteurs et le message moralisateur de Forman sont principalement mis en exergue par le biais d’un jeu de mise en scène notable ; vers la fin du film, un gros plan fixe d’une minute exactement traduit, sans qu’une parole soit prononcée, l’état d’esprit du personnage de Jack Nicholson.
Autre exemple : l’une des règles du quotidien des malades est la diffusion de musique classique, qui « adoucit » les mœurs, lors de la prise de médicaments. Scène qui n’est pas sans rappeler le conditionnement d’Alex au réflexe de Pavlov dans Orange Mécanique (Stanley Kubrick, 1971), processus utilisé par Miss Ratched (l’infirmière impitoyable) probablement à des fins d’apaisement stimulée par la musique.
Le film de Milos Forman se veut donc être le reflet moralisateur d’une société mise à mal par les anticonformistes et autres réfractaires à l’idée d’un univers où ils ne sont finalement que de sages êtres obéissants.
Maniant d’une main de maître des acteurs plus déjantés les uns que les autres, le réalisateur tchèque leur offre des rôles symboliques, dépeignant dans ce microcosme une société totalitaire où Miss Ratched revêt l’habit de dictateur, et McMurphy celui du contestataire renversant le régime plus ou moins admis par ceux qui n’ont ni la force, ni l’ambition, ni la présence d’esprit de s’y opposer.
Soumis par abus de faiblesse, les malades mentaux (« cuckoos » en anglais) sont ainsi les acteurs d’un système concentrationnaire avec pour décor un hôpital froid, aseptisé, métaphore filée des goulags tchécoslovaques qu’a fuis le réalisateur.
McMurphy est donc ce rebelle bienveillant à l’égard de ses semblables, se buttant à une autorité (la terrifiante Louise Fletcher) qui fait d’abord appel à la persuasion, à la douceur et à la sournoiserie. De longs plans fixes traduisent l’inhumanité qui l’habite, ainsi que la jouissance perverse qu’elle retire du semblant de démocratie qu’elle a instaurée.........
.............Privilégiant un lyrisme et une certaine forme de cinéma contemplatif, Forman nous propose une métaphore émouvante d’un monde où les malades sont finalement plus lucides que les médecins, aspirant en réalité à une liberté d’être et de penser, à une paix que leur marginalité ne peut leur offrir dans cette société.
Venez lire l'intégralité de l'analyse de Mathilde Sur BienChoisirSonFilm
ce film est un chef d œuvre sur tout les plans au niveau des acteurs surtout jack Nicholson qui interprete magistralement son role au niveau de l'histoire et du déroulement du film qui nous fait rire et qui touche la fin est juste je n ai pas de mot bref a voir absolument,
Parfois, avec le temps, des films que l'on appréciait auparavant nous paraissent moyen, voire mauvais aujourd'hui, tandis que d'autres qui ne nous attiraient pas ou nous avait fait ni chaud ni froid font maintenant partie de nos favoris. "VADUNC", dira-t-on pour faire plus court, fait partie de la 1ère catégorie. Vu il y a 4-5 ans, j'avais adoré le ton du film, ce qu'il représentait et dénonçait. Revu hier soir, je n'ai pas ressenti grand chose, hormis quelques passages avec un humour très communicatif. On suit le déroulement de l'histoire de McMurphy, rebelle de base, qui veut à tout prix remettre en cause l'administration d'un hôpital psychiatrique tout en roulant des mécaniques et pousser les (volontaires) internés à la révolte. Le ton est, en fait, manichéen, facile. Un parti-pris d'office. Il y a les gentils et les méchants. Ce qui enlève toute possibilité au spectateur de pouvoir se faire un opinion plus tranché. La B.O est inexistante ou presque. Tout ce qu'il reste, c'est de très bon acteurs. En tête, Nicholson, pour qui ce film sera un véritable tremplin dans sa carrière. "VADUNC" a quand même quelques qualités et reste plus ou moins encore d'actualité. Mais il ne faut surtout pas s'identifier à l'éthique de son réalisateur. J'irais presque dire qu'il y a bien des rapports entre ce film et "Le Cercle des Poètes Disparus". La morale de l'histoire serait plutôt de se méfier de ces gens un peu illuminés qui croient qu'ils vont changer tout un système rigide, même si leur cause est juste.
Film culte, qui pourrait laisser prétendre à un certain coup de vieux, mais il n'en est rien ! Des acteurs tous meilleurs les uns que les autres, et un personnage de Martini plus qu'attachant. A voir !