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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 février 2015
A la question "quel est votre film préféré ?" peu trouvent un" réponse. A la question "si vous ne deviez regarder qu'un film jusqu'à la fin de vos jours?" ma réponse est ce chef d'oeuvre. Vol au dessus d'un nid de coucou est le film le plus "complet" que j'ai vu : un casting choisi et dirigé à la perfection, un humour indémodable, un scénario aussi original que réaliste, un équilibre cinématographique jamais égalé.
Entrainant, mené par le talent incontestable de Jack Nicholson (et de nombreux autres acteurs secondaires), j'ai trouvé beaucoup de choses intéressantes dans le film comme par exemple la relation du personnage principal avec les autres patients. La fin a le mérite d'être inattendue. 14/20
Un asile psychiatrique avec des personnages dont les tempéraments sont à l'extrême les uns des autres . . Un ordre stricte établit par une infirmière sadique . Voilà la vie ordinaire de l'asile psychiatrique avant l'arrivée de Jack Nicholson ... Ce film est un pur bijou où la joie rencontre la mélancolie , où le sublime rencontre le génie , où tout simplement tout se bouleverse pour faire de ce chef d'oeuvre un ode à la liberté de conscience celle que l'on ne peut réprimer !
Film mythique des années 70 superbement porté par un Jack Nicholson au sommet de son art, Vol au-dessus d'un nid de coucou offre plusieurs niveaux de lecture. Milos Forman dresse d'une part un portrait terrible de l'institution psychiatrique américaine, où l'on ne guérit pas les patients mais où l’on aggrave au contraire leurs souffrances. Le face-à-face Nicholson/Fletcher est à ce titre éblouissant, leur affrontement psychologique – notamment lors des fameuses séances de "thérapie" collective – cristallisant tous les dysfonctionnements de l'institution. Le film nous offre par ailleurs une galerie de personnages – acteurs et quelques vrais malades – profondément attachants. Tourné par un cinéaste tchécoslovaque exilé aux Etats-Unis sept ans après l'écrasement du printemps de Prague par les chars soviétiques, cet hôpital symbolise d’autre part à lui seul le fonctionnement d'un Etat totalitaire. Difficile de ne pas penser à la situation des pays d'Europe de l'Est liés au pacte de Varsovie. Ici, seuls ceux soumis à l'autorité ont le droit à la vie, toute volonté d'émancipation est violemment réprimée, le système des valeurs est inversé (le supposé pervers est un affranchi quand celui qui a autorité est un véritable pervers), et, à l'instar d'un personnage principal qui finira lobotomisé, tout esprit libre est voué à la disparition.
un film très dans l'esprit des seventies ou dominait l' esprit de rébellion contre tout ce qui représente l'establishment. La confrontation opposant jack Nicholson (proche des patients et leur redonnant le sens de la dignité) et les docteurs ( qui en tant que sachant sont enfermés dans leurs certitudes et sont éloignés humainement des patients ) donne sans doute une vision un peu simpliste et caricaturale de l'institut psychiatrique. Mais qu'importe, grâce la qualité de sa réalisation et ses interprètes tant principaux que secondaires (dont Danny de Vito à ses débuts)le film est devenu culte pour de nombreux spectateurs. On s'identifie tous à l'époustouflant Jack Nicholson qui ose faire ce qu'on oserait faire dans la vie et on déteste à l'unisson Louise Fletcher qui incarne moins une infirmière sadique qu'une conne qui s'ignore et en est d'autant plus dangereuse (On a tous eu au moins une fois dans sa vie l'occasion de rencontrer ce type de personne )un bon film plaisant à voir mais pas si original sur le fond et un peu surestimé
Une très belle surprise et une très belle découverte que ce film, même si je doute d'avoir compris tous les éléments mis en cause. Ce film, dénonce les pratiques des hôpitaux psychiatriques à l'époque des années cinquante (date de parution du roman). On s'indigne, on est en colère et on soutient Randle qui malgré ses frasques fini par nous devenir sympathique. Le film énormément décrié et qui a eu beaucoup de mal à trouver des financeurs, la psychiatrique étant un thème à risque à Hollywood à pourtant remporter cinq oscars. Alors certes c'est assez léger, et pas toujours réaliste mais sa aide à ce que le message passe. Ce que j'ai particulièrement apprécier, et c'est mon âme d'éduc qui parle, sa a été d'apprendre que le film s'est monté en partenariat avec un hôpital psychiatrique dans le cadre d'un projet éducatif. Les résidents du services ont tous participé au film autant devant que derrière la caméra et j'ai trouvé cela super (merci Arte pour le petit reportage d'après film). Le film en lui même est très beau, d'un point de vu scénaristique mais également sur la réalisation ! On se laisse prendre du début à la fin par ce personnage trublion qu’interprète superbement Jack Nichoslon. Il est parfois angoissant, en particulier sur les dernières scènes, qui démontre bien que les personnages sont des patients et qu'ils ne sont pas là par hasard. En revanche, quand on parle du personnage de Louise Fletcher, de l'angoisse qu'elle procure par son jeu, j'avoue ne pas l'avoir sentie. Et ai été un poil déçue. Mais dans l'ensemble c'est un très beau film à voir absolument, il m'a gardé en haleine tout du long et les presque trouvé un poil trop court. Le casting n'est pas en reste non plus, entre Jack Nicholson, Louise Fletcher, Christopher Lloyd ou encore Dany De Vito, il y a du beau monde et avec de très belles interprétations. Un film à voir et à découvrir absolument si ce n'est pas déjà fait.
Film choc, celui-ci, des décennies après, frappe toujours les esprits. Cette immersion d'un asile psychiatrique dont toute l'organisation change suite à l'arrivée d'un prétendu malade mental (parfaitement interprété par Jack Nicholson, dans toute sa splendeur) bien différent des autres est émouvant et impressionnant à voir. Si on entre dans la folie dans ce film, il nous fait surtout réfléchir sur ce notre rapport envers elle et surtout les différentes manières de la traiter, qui sont parfois plus horribles que la folie elle-même. Plusieurs fois dans le film, vous vous poserez la question : qui sont fous en fait ? Les patients ? Où le personnel qui craque et qui à plusieurs fois des abus de pouvoir immoral (avec surtout l’infirmière en chef, glaçante à souhait et sans émotion humaine, formidablement interprété par Louise Fletcher) ? Et cette histoire est bien mené, et se termine par une fin douce-amère. A voir.
Dimanche soir, Arte diffusait “Vol au-dessus d’un nid de coucou”, film dramatique sorti en 1975. Je dois avouer qu’avant cela, je n’avais jamais entendu parler de ce film, pourtant réputé comme étant un classique. Afin de ne pas me noyer éternellement dans mon inculture, j’en ai profité pour découvrir ce film.
Randall McMurphy est condamné suite à une accusation de viol sur mineure. Dans le but d’échapper à la prison, il fait en sorte de se faire interner en hôpital psychiatrique, ce qu’il parvient à faire en dépit de sa bonne santé mentale. Une fois admis dans l’établissement, il prend rapidement les choses avec détachement, s’amusant des autres pensionnaires, tous touchés par des maux différents. Mais il se heurte rapidement à l’impassible et taciturne infirmière en chef Ratched, ce qui va l’inciter à devenir toujours plus provocateur et à défier l’autorité de l’hôpital.
Tiré d’un roman éponyme, les droits de Vol au-dessus d’un nid de coucou avaient été dans un premier temps acquis par Kirk Douglas, lequel avait auparavant joué le rôle principal dans une adaptation théâtrale à Broadway. Il finit par léguer les droits à son fils Michael, lequel va produire le film avec le concours de Saul Zaentz. Passé ce petit encart historique, parlons du film plus en détail.
Celui-ci s’articule autour de l’injustice dont font preuve les infortunés pensionnaires de l’asile, et l’instinct de lutte et de révolte du héros qui, étant donné son équilibre mental normal, a une vision toute autre de la situation. Outre cela, le film s’intéresse aussi à la confrontation entre l’intérêt individuel et l’intérêt général : dois-je m’échapper seul, même si tous mes camarades sont dans l’embarras ?
Il est impossible de passer outre l’exceptionnelle performance de Jack Nicholson. Après avoir vu le film, on comprend tout de suite pourquoi Forman a beau eu auditionner d’autres grands acteurs (Gene Hackman, Marlon Brando entre autres, rien que ça), il ne voyait personne d’autres que Jack Nicholson pour camper le rôle principal. Son naturel dans le jeu est impressionnant, et son regard si unique lui donnent la parfaite apparence de l’homme imprévisible et passablement fou qui, au final, l’intègre bien dans cette ambiance d’hôpital psychiatrique.
Dans l’ensemble, le choix des acteurs est parfait, car on n’a pas l’impression de regarder un film, mais bien d’être plongés dans l’ambiance d’un véritable asile. Les scènes ont d’ailleurs été tournées dans un authentique hôpital psychiatrique de l’Oregon. Il faut également saluer et mentionner tout le travail qui a été fait en amont de la réalisation du film à proprement parler. Les acteurs ont été immergés dans le quotidien d’un asile, formés par le personnel mais également mis en contact avec des patients.
Ce film a été un véritable travail de longue haleine, lequel se ressent immédiatement par la qualité du résultat. Vol au-dessus d’un nid de coucou est une histoire puissante et bouleversante sur la liberté de penser et de vivre, dans un monde où les entraves sont malheureusement nombreuses, ainsi que sur le soutien mutuel, avant l’intérêt personnel.
La perspective de voir un film se situant dans un hôpital psychiatrique peut légitimement susciter un certain rebutement ( et ce malgré la réputation de « classique » du film). La crainte se révèle rapidement totalement infondé tant le film se montre ( malgré sa dernière partie sombre) solaire sous bien des aspects. C'est un des plus bel hymne à la liberté que j'ai vu ce qui n'est pas un mince compliment étant donné que le cinéma en regorge. On est cependant ici particulièrement touché par les personnages, leur authenticité crée par des acteurs tous plus géniales les uns que les autres. La performance de Jack Nicholson que l'on peut couronner de tous les superlatifs est impressionnante et ce dernier insuffle à son personnage un élan humaniste remarquable tout en le nuançant par un aspect agressif qui aura ses conséquences par la suite. Le film est riche en intensité et en scènes marquantes, la plupart étant des scènes de groupes entre les internés qui s'émancipent et parviennent à résister, s'élever hors de leur condition mais aussi des scènes de dialogues entre 2 personnages comme les séquence entre Murphy et le directeur. Tout est orchestré avec un soin minutieux par un Milos Forman qui fait montre d'un énorme savoir-faire et une grande précision, un côté imprévisible aussi qui montre qu'il peut être à l'aise dans différents registre entre humour, émotion et drame. Comme évoqué plus haut, la dernière partie est toutefois résolument sombre. Il en résulte que le visionnage nous confronte à une palette d'émotions assez rares pour un seul film. Si la performance de Nicholson, tellement hors norme, fait presque de l'ombre à tout le reste, on ne peut que conseiller à tout le monde le visionnage de cet indéniable grand film qui ne laisse pas indifférent et qui porte des valeurs essentielles au sein d'un traitement poignant et crédible. Un beau film humaniste.
Toujours un plaisir de revoir cette excellente réalisation signée Milos Forman. Avec sa mise en scène épurée, le réalisateur dirige un Jack Nicholson au sommet dans ce rôle de canaille rebelle qui va se lier d'amitié avec un petit groupe de patients légèrement dérangés mais particulièrement attachants. Car le film, véritable plaidoyer pour l'amitié et la solidarité, et contre la déshumanisation des établissements d'enfermement, est également porté par l'ensemble de ses rôles secondaires, inoubliables. De Brad Dourif, en bègue renfermé et hypersensible, jusqu'à Will Sampson, colosse placide et silencieux, en passant par Danny DeVito, Christopher Lloyd et Scatman Crothers (le célèbre gardien d'hôtel de « Shining »), l'intégralité du casting permet de nous faire ressentir une très grande empathie pour ces personnages souvent mis au ban de la Société. Mention également à Louise Fletcher, en infirmière froide et tyrannique, véritable figure de l'oppression. Rires et émotions sont donc au rendez-vous de cette excellente réalisation, qui plus est très personnelle car truffée de métaphores politiques liées au vécu de son réalisateur.
A la faveur d'une diffusion sur Arte j'ai pu voir ce film pour la première fois. Je ne vais pas m'étendre car tout a déjà été dit, et j'adhère complètement au fait que ce film soit un chef d'oeuvre. Pourtant j'étais bien fatigué donc le milieu du film m'a un peu bercé donc j'ai envie de le revoir dans des conditions optimales. Mais les 2h passent une vitesse folle, le film joue subtilement entre la comédie et le drame, avec une galerie de personnages qui marque. La critique de ces hôpitaux est subtile là-aussi, l'infirmière ne révélant son penchant pour la manipulation et le harcèlement que lentement. On voit bien ici le processus de déshumanisation des patients, mis en contraste avec une incroyable sortie en bateau. Il faut voir ce film, tout simplement.
Quel chef d’œuvre signé Milos Forman ! Ou comment faire une entrée fracassante dans le Panthéon du septième art ! Une chose est sûre, "Vol au-dessus d'un nid de coucou" n'a pas glané les cinq principaux Oscars de l'édition 1975 pour rien. Au-delà de la dénonciation d'un système psychiatrique privatif et égoïste que l'on peut aisément comparer à une prison, c'est l'allégorie des régimes totalitaires en vigueur à l'époque - et notamment dans la Tchécoslovaquie natale du réalisateur - qui est criante de vérité. Deux camps s'affrontent en permanence tout au long du film : d'un côté l’anti-conformiste Jack Nicholson qui va faire prendre conscience aux autres internés de leur situation en les traitant sans à-priori, d'égal à égal, et qui les mènera à la rébellion contre l'autorité. De l'autre côté se trouve le corps médical incarné notamment par la despotique Louise Fletcher qui fait régner l'ordre et la discipline dans son service, ne se souciant guère de ses "malades" traités ici comme des sous-hommes. Ces deux acteurs sont saisissants dans leur rôle respectif, tant et si bien qu'ils seront couronnés tous deux par un Oscar mérité. Mais il serait impensable de ne pas citer la pléiade de seconds rôles qui font de ce film une œuvre majeure : tant les novices Christopher Lloyd, Brad Dourif ou Will Sampson (pour ne citer qu'eux) que d'autres vrais internés de l'hôpital psychiatrique de Salem en Oregon où le film a été tourné lui donnent cet aspect à la fois enjoué et révoltant. L'intensité dramatique grimpe au fil des minutes et se termine par un final déchirant en apothéose qui laisse un profond dégoût de l'âme humaine.
Un chef d'oeuvre. quelle claque ! un scénario superbe avec un immense Nicholson bien sûr mais un casting d'enfer avec tous ces seconds rôles merveilleux comme rarement le cinéma n'a réunit. je l'ai revu avec autant de plaisir et d'émotion quinze ans après. Bravo Milos Forman !
Il ne faut pas chercher quoi que ce soit de fulgurant à ce film pour l'apprécier (enfin hormis l'interprétation). La réalisation est d'un classique pur et dur, ne s'autorisant aucune prise de risque, et rien de subtil ni d'original non plus dans le propos qui est bien évidemment d'une bien-pensance frappante, mais finalement pas plus que dans n'importe quel "Rain Man" ou "Gilbert Grape" qui ne sont pourtant pas devenus des classiques tout seuls (voire le récent "Dallas Buyers Club"). Donc si vous attendez d'un tel film qu'il ne chamboule vos croyances ou qu'il ne vous transporte pas ses mouvements de caméra qui en ont dans le froc c'est sûr que vous repartirez dépité. Ce n'est pas mon cas puisqu'à défaut de le considérer comme un chef d'oeuvre, lorsqu'on me sert des personnages attachants et plus encore un scénario qui, compte tenu du prémisse de base, ne sombre pas dans le sentimentalisme exacerbé à la noix en sachant rester à l'image de la vie, c'est à dire tout en ruptures de ton, et ne prend pas toujours de gants pour aborder son sujet tout bien-pensant soit-il, eh bah moi je suis content. Alors quand en plus on me sert une performance telle que celle de Jack Nicholson et de la farandole de seconds rôles talentueux qui l'entourent (dont certains n'ont pas finit de faire parler d'eux à ce moment là), je suis totalement client, et si ce n'est pas le genre de cinéma que j'ai pour habitude d'élever sur un piédestal je pense que "Vol au-dessus d'un nid de coucous" a mérité la notoriété qu'on lui connait.
Comédie dramatique ultra-récompensée, "Vol au-dessus d'un Nid de Coucou" de Milos Forman est une véritable ode à la liberté ! Touchant dès les premières minutes, la première chose qui marque ce sont les tronches des patients de l'Hôpital, des tronches d'acteurs plus ou moins connus auxquelles on s'attache immédiatement (Danny deVito a un rictus incroyable). Ajoutez-y le génie d'un Jack Nicholson jubilatoire et la froideur à visage d'ange de Louise Fletcher et vous obtenez le casting idéal. Randle MacMurphy (incarné par Nicholson) va semer la zizanie dans ce petit monde trop bien ordonné par Miss Ratched (Louise Fletcher) et ses collègues médecins, et l'on va rire aux facéties de MacMurphy entraînant les "locataires" de l'HP dans son sillage, et l'on va pleurer aux traitements infligés à ces prisonniers de la norme... qu'il réussira petit à petit par réveiller. Mais à quel prix..? Un film humaniste, révolutionnaire, hilarant par moments... bouleversant à d'autres, et au dénouement aussi parfait qu'inoubliable ! (Seul petit bémol : la réalisation n'est pas toujours très soignée ! ^^)