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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 février 2016
Splendide, Jack est à sa place, à l'asile. Un message fort, des scènes marquantes et pour une fois des fou qui ne sont pas juste fou mais qui ont une âme.
énorme film ... un panel de grand acteur aux sales gueules. du rire en pagaille , de la joie, de l’émotion , une bonne fin , tout pour faire de se film un chef d'oeuvre
On ne ressort pas indemne de cette plongée au cœur même d'un hôpital psychiatrique américain dans les années 70. L'affrontement psychologique entre le personnage joué par jack Nicholson et celui de l'infirmière en chef est juste culte. La qualité principale du film reside dans sa capacité à toujours trouver l'équilibre entre le rire et l'émotion sans que cela soit exagéré. 5 Oscars franchement mérités, un classique du genre !
un bijou 99% or Milos Forman fait peu de film, il appartient à ce club des réalisateurs qui font peu, mais qui font bien. spoiler: Jack Nicholson fait une prouesse d'acteur exceptionnel, quand il faut passer du malade au pas malade.
Il essaye de bousculer les codes et les protocoles établis par l'administration psychiatrique, il se heurte à une femme responsable du service qui ne lui laissera rien passer.
C'est un film tragique à la fin, ou ce huluberlu un peu fou sur les bords arrive à apporter des déclics de joie temporaires à ses camarades de folie.
Que dire... sinon que ce film est un pure chef d'oeuvre ! A la fois poignant et touchant, ce film mérite amplement ses oscars. Les personnages de Patrick McMurphy, Ratched, Martini, Billy Bibbit, Turkle (aussi dans le fameux Shining de Kubrick) sont épatants. Chaque expression du visage, parole, cris, mouvement sont joués de la manière la plus juste possible. Il ne reste plus qu'à se taire et à regarder ce film décidément inoubliable.
Un film culte visionné que très récemment et qui a rien perdu (si l'on en croit les critiques reçues jusqu'alors) de sa superbe. Un scénario et un script subtil, un jeu d'acteur impressionnant, une musique parfaite. Que demander de plus pour passer un bon moment? Une réflexion d'après-film? Oui, ce film vous la procure également...
Jack Nicholson dans le rôle de sa vie et de ce qu'on s'imagine lui. Une réalité difficile à avaler devant le pouvoir il ne reste que l'espoir. Tous les acteurs sont d'une finesse incroyable et le scénario d'une justesse implacable. A voir !!!
Mac Murphy est un délinquant multirécidiviste, condamné, entre autres, pour viol. Il arrive dans un hôpital psychiatrique pour y être traité. Dès le départ, son médecin ne le considère pas comme malade et ne compte pas le garder pour un long séjour. Mais Murphy se montre très vite insolent, agressif, et narcissique. Et c’est ainsi que tout le long du film on est partagés au sujet de la personnalité complexe de Murphy. Se rend-t-il compte de ce qu’il fait ? dans quelle mesure est-il responsable de ses actes ?
Il regarde de façon très ironique la micro-société que constitue l’asile psychiatrique, se riant de la « folie » et de l’originalité des gens qu’il rencontre. Murphy n’obéit pas aux règles qui garantissent une vie commune acceptable. Sa personnalité se démarque très vite de celle des autres patients. Il influence les plus faibles, impose ses choix aux patients comme aux soignants et il pousse le vice jusqu’à s’évader et entraîner avec lui les malades psychiatriques. Il partent tous au large, dans un navire, mais le personnel soignant les retrouvent à l’arrivée. Se pose alors la question de savoir si Murphy est réellement fou ou s’il sait ce qu’il veut.
Une commission est réunie pour en discuter et l’on conclue que Mac Murphy est dangereux mais pas malade. Il semble vouloir prouver à tout le monde qu’il est fou, et plus les médecins le disent normal, plus il fera pour qu’on le considère comme fou. Dans ce jeu de duperie, on ne sait pas très bien qui a raison. Et si Murphy se retrouvait piégé dans son propre jeu ? Car il y a un revers de la médaille : plus il fait des actes dangereux, plus il devra subir les effets de sa conduite. A force de vouloir montrer qu’il est malade, il obtient l’incrédulité des médecins et se fait prendre à son propre piège : il n’est concerné par aucune forme de compassion et ne reçoit pas les traitements de faveurs que peuvent avoir les vrais fous.
Ainsi, se trame toute une réflexion au sujet de la folie ainsi qu’une critique acerbe de l’institution psychiatrique. On voit de quelle manière l’institution psychiatrique est une micro société où les plus fous ne sont pas ceux que l’on croit. On peut aussi voir que des personnes loin d’être folles y sont enfermée, à moins que l’on considère le vice comme une pathologie.
Là est d’ailleurs toute la question : la transgression des règles par Murphy n’en devient-elle pas une névrose ? Il y a une confusion entre l’institution psychiatrique et la prison et ce film montre que la barrière est, bien malheureusement étroite entre les deux. Murphy semble avoir bien plus besoin de la prison que des soins psychiatriques. C’est une personnalité perverse, un mégalomane qui arrive en très peu de temps à stigmatiser tout un groupe d’hommes fragiles. Plus le temps passe, plus Murphy « prend les reines » de l’hôpital jusqu’à en faire « sien », un lieu d’excès et de débauche.
On voit également dans ce film la violence des hommes qui peuplent les hôpitaux psychiatriques. Critique ? Réalité ? Fiction ? La violence est là et l’on peut l’interpréter comme on veut. La violence apparaît quand le fou n’est pas « cadré ». Du moins c’est ce que veux dire, entre autres et explicitement le film. Et de cadres, justement, Murphy en a besoin car il en manque cruellement. Le visage de l’autorité est incarné par une infirmière et c’est d’ailleurs bien la seule qui est capable de tenir tête à Murphy.
Un personnage est très intéressant et attachant : un homme qui ressemble à un grand indien. Il a réussi à feinter une surdité et un mutisme dont il n’est absolument pas atteint. On peut alors voir la perversité à l’intérieur même de la souffrance. Est-ce la souffrance qui génère la perversité ? Et dans quelle mesure ? Mais son mensonge n’est-il pas plus un acte de défense qu’une réelle perversité ?
Le film se termine tragiquement, l’hôpital est sens dessus dessous. Seul l’Indien part, la tête haute et disparaît dans l’horizon. Le choix du mutisme pour rester libre… De cet enfer qu’est l’hôpital psychiatrique. En tout cas, les autres patients n’ont pas réussi, eux, à se démarquer de Murphy et ils subissent tous les conséquences des actes de cet homme. Les dés sont jetés. Le sort est joué.
ce film et génial bien que très bouleversant peut vous faire passer du rire au larme en passant par la joie un concentrer d"émotion pure ce film et un pure chef d'oeuvre
Fabuleux d'aider des personnes qui ne sont pas comme nous et leur montrer la lumière chaque jours, ce film prouve que les différences n'entravent en rien l'amitié et l'entraide
Avec vol au dessus d'un nid de coucou Milos forman nous transporte dans un hôpital psychiatrique des années 70, et tout au long du film nous vivons avec ces handicapés mentaux. Et quel fabuleux voyage qu'est ce film. Certes éprouvant mais tellement émouvant. On passe du rire aux larme, de l'étonnement à la colère, de l'empathie a l'incompréhension et cela sans arrêt pendant plus de 2 heures. Ce film est porté par un casting hallucinant et chaque acteur remplit son rôle à merveille, meme si je trouve que Brad dourif crève l'écran et par moment va même jusqu'à voler la vedette à un Jack Nicholson magistral. Un seul point m'a déçu, c'est la mise en scène de milos forman qui est bien sage, voir Plate, même si par moment cette sobriété sers le récit. Au final ce film est un pure bijou et possède un nombre de scène d'anthologie absolument incroyable. À voir à tout prix!
Prisonnier rebelle, Randle McMurphy est transféré dans un asile de fous ou règle une discipline de fer. Provocateur et libertaire, le nouveau venu organise une rébellion contre l'intraitable infirmière en chef Miss Ratched, qui dirige l'établissement sans un gramme d'humanité. Il est indigné par les traitements de choc auxquels sont soumis les malades mentaux ou considérés comme tels. Avec la complicité d'un immense indien surnommé "Chef", McMurphy, interprété par le génial Jack Nicholson, sème la zizanie dans l'hôpital psychiatrique mais il va en payer le prix fort... Critique violente, drôle et cauchemardesque contre l'exercice imbécile et aveugle du pouvoir, "Vol au dessus d'un nid de coucou" est un film culte de la contestation des années 1970. Il remporte un Oscar mérité au titre du meilleur film, Milos Forman celui du meilleur réalisateur, Jack Nichlson celui du meilleur acteur ou encore Louise Fletcher celui de la meilleure actrice. A noter une fin remarquable.
C'est en 1975 que Milos Forman crée la surprise avec ce film qui a été un véritable succès au cinéma ainsi qu'aux Oscars de 1976 avec pas moins de 5 victoires !
Les temps de 2 heures nous suivons les péripéties de Randall Mc Murphy dans un asile psychiatrique dont les résidents, tous assez hauts en couleurs, reçoivent une certaine leçon de vie de sa part. En parfait repris de justice à l'esprit rebelle, Jack Nicholson nous montre tous ses talents dans un rôle qui lui va à ravir. Un personnage tellement unique, qui ne perd jamais le nord, ni son sourire éternel au travers des barreaux de l'asile, à son tour donnant le sourire à des malades mentaux tellement sympathiques, notamment grâce à une télé éteinte, une partie de pêche ou partie de jambes en l'air.
Peu à peu certains sortent de leur coquille, comme Chef (même si sa relation avec Mc Murphy est un peu sous-exploitée), ce qui donne lieu à des scènes parfois bouleversantes, comme la scène finale. Mais cette dose de rébellion sera bien évidemment contrée par la froide et disciplinaire Miss Ratchet (jouée par la ravissante Louise Fletcher).
Pour faire court, un film dramatique comme aucun autre, et que même si on se demande à quoi certaines scènes peuvent bien servir, l'histoire nous fait passer par toute une palette de sentiments, comme le rire, la peine, la honte, le stress, ... La folie humaine a rarement été aussi belle et offre un film follement efficace.
L'histoire d'un homme faussement dérangé qui se retrouve dans un hôpital psychiatrique, dirigé d'une main de fer par un homme et une infirmière insensibles. Même si le film commence à prendre de l'âge, on éprouve toujours le même plaisir en assistant au jeu de l'affrontement entre le violent personnage de McMurphy et l'infirmière en chef psychopathe Ratchet. Vive critique du système de l'asile, le réalisateur Forman présente aux spectateurs par le moyen des décors et personnages présent un lieu soit disant salvateur qui, en réalité, cultive la folie de ses patients et lobotomise les patients les plus ingérables, dont notre héros principal. On s'y ai finalement attaché mal grès son côté dangereux et sont le côté foncièrement mauvais est finalement contesté par sa capacité et volonté de libérer ses compères, ce qui accorde au film une attention toute particulière. Le jeu d'acteur de Nicholson et Fletcher est lourdement bénéfique à la note de ce film, tant leurs talent est palpable dans chacune des scènes. Ce film reste encore le chef d’œuvre qu'il a été à son époque si on ne tient pas compte de son âge et des répercutions qui s'en suivent.