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Renard des surfaces
5 abonnés
38 critiques
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4,0
Publiée le 5 juillet 2016
Sublime et émouvant. Nicholson est juste splendide. Louise Fletcher l'est toute autant. Un scénario qui prend à la gorge bercé par une musique de Nitzsche absolument fascinante. Cela dit je lui mets "seulement" 16 car il peut paraître parfois un peu long mais j'avoue être tatillon tant la fin du film mais pas que est rempli de scènes riche en émotions. Cela dit ce film donne envie d'aimer le 7eme art. A voir absolument !
meme si la fin m'a decu, se film est peut etre le premier qui met lumiere sur les asiles psychiatriques, oscars fortement mérité, mais pas le meilleur de nicholson, pour moi- parce que vient apres: pour le pire et pour le meilleur qui consacre l'acteur parmi les meilleurs, par son humour pinçant et piquant , a voir absolument
Le droit de dire Non. C'est une bien bonne leçon, le fous n'est pas l'exilé, celui qu'on repousse dans les marges de nos villes, mais celui qu'on rejete d'être celui qu'il est. Ce n'est pas le fous qui est fous, mais notre manière à le rendre fous. Le protagoniste a su trouver le remède pour soigner le bégaiement d'un malade parce qu'il savait pourquoi, et tout aussi tôt, quand l'infirmière débarqua, puis qu'elle le menaça, le malade se mit de nouveau à bégayer. Une infirmière qui rend les gens malade et fous, et un fous qui les soignent. Les dialogues sont très bien écris mais je pense que je n'ai pas besoin de parler de la partie réalisation du film parce que beaucoup l'on déjà fait. Mais il est remarquable de se dire que les personnes que l'on considère comme des soignants donne des maladies et que les personnes que l'on considère comme des malades peuvent soigner.
Vol au-dessus d'un nid de coucou, rien que dans le titre il y a des choses à comprendre, alors le message de ce film est juste magnifique avec un Nicholson déjà en très grande forme. Ce film est à conserver précieusement, à voir et à revoir, il est un film culte.
Oui ça va vous paraitre étonnant mais je dois vous avouez que ce film n'est pas un de mes films préférés .J'ai franchement du mal à comprendre le succès de ce film . Et en plus je trouve que Nicholson ressemble à Harry de Maman j'ai raté l'avion sur l'affiche .Je crois que je ne le conseillerais pas . 2,5/5.
Œuvre culte et intemporelle, Vol au-dessus d'un nid de coucou, tire sa force principale de ses acteurs. Louise Fletcher en tête, actrice qui m'est totalement inconnue mais qui apporte au film toute sa méchanceté, sa froideur, elle est le mal incarné! Si Nicholson est si bon lui aussi, il le doit sans doute à la grande performance de sa partenaire.
Ce film date de 1976 et pourtant 40 ans après, il est encore sujet d’actualité. Le merveilleux Jack Nicholson vient bousculer les codes ancestraux de la prise en charge de la maladie mentale avec tout ce qu’il y a de plus naturel, son humanité. On en viendrait presque à se demander si la folie ne viendrait pas de l’homme censé être équilibré…
Le film dut son succès critique et public à la conjonction d'un sujet original avec une direction d'acteur exceptionnelle. Avec le recul le film n'a pas vieilli et demeure excellent, cependant il est permis aujourd'hui de se poser des questions sur certains éléments obscurs du scénario : qui sont ces filles qui semblent fascinées par Nicholson au point d'accepter toutes ses fantaisies ? spoiler: Qu'est-ce donc que cette tentative d'évasion burlesque où l'on fait entrer des filles puis où on s'endort au lieu de s'en aller ? Bref si cette scène est réussie en tant que telle, elle semble incohérente du point de vue du scénario. Vous me direz ça n'a rien de fondamental, mais pour un chef d'œuvre prétendu immarcescible ça fait tâche. Un autre élément est à souligner qui lui n'entache pas l'excellence du film, il s'agit du rôle joué par Louise Fletcher. Tout le monde n'a cessé de répéter que c'était une des pires méchantes de l'histoire du cinéma. Hors c'est faux, elle essaie de faire correctement son travail, elle n'abuse pas de son autorité mais tient à la maintenir (quoi de plus normal ?) et essaie d'être didactique dans ses répliques. Il est normal qu'elle finisse par péter les plombs devant le bazar provoqué par la conduite de Nicholson qui lui est loin d'être un saint, malgré ses "bons côtés" Dès lors si son attitude provoque un drame c'est plus par bêtise que par méchanceté. Cela dit l'interprétation de Fletcher est magistrale, celle de Nicholson également.
Film Profond, humain et tellement contemporain. Je l'ai revu après une dizaine d'année et le film n'a rien perdu de sa puissance au contraire. Tout est tellement authentique. J'imagine aisément que ce film est étudié en fac de sociologie, psychologie et psychiatrie.
On ne compte plus non plus le nombre de films qu'il a inspiré par la suite. Le lien entre shining de Kubrick est évident !
Les acteurs sont excellents et la mise en scène aux petits oignons.
Le chef d'œuvre absolu de Nicholson ... Un film d'une intensité et d'une sauvagerie absolue ... Une plongée dans l'enfer d'un asile ou l'homme perd son humanité...
Connaissant les critiques ultra positives de ce film avant le visionnage, je m'attendais à un chef-d'œuvre du 7em art. J'ai été vraiment très déçu. Jack Nocholson a dans ce film un rôle sur mesure, lui permettant d'exploiter sa folie à outrance (peut-être pas autant que dans Shining mais ce n'est pas le propos). La plupart des gens disent qu'il joue son rôle à la perfection; pour ma part je trouve que Jack Nicholson fait du Jack Nicholson, ni plus ni moins. Le plus grand point positif du film est le personnage interprété par Will Sampson. Outre le duo Nicholson-Sampson qui est quasiment le seul intérêt du film, on s'ennuie clairement. Le film se perd dans des longueurs insoutenables qui l'empêchent, à mon goût, d'être réellement un "chef d'œuvre".
Culte, un des meilleurs films de tous les temps. La psychologie troublante de Nicholson est si fascinante que nous sommes envoutés par son parcours. Le titre porte drôlement bien son nom, nous survolons cet environnement sans pouvoir en détourner notre attention. Un chef d'oeuvre, grandiose !
Vol au dessus d'un nid de coucou, c'est avant tout une belle histoire, qui nous immerge dans le monde de la psychiatrie, surtout vu côté patient. Autant le dire tout de suite, ce film est vraiment incroyable, et mérite d'être vu : des acteurs bourrés de talent qu'on en oublierait qu'ils sont acteurs, et pas réellement "malade", une bande-son qui sait comment souligner l'image, des décors et un environnement plus que convaincant, bref un sans faute qui le classe parmi les grands films.
Après question émotions, c'est surprenant ce que le film fait vivre. On est partagé par une extrême compassion pour ces patients injustement internés qui auront eu le malheur d’être mentalement inadaptés à la vie sociale de l'époque, et une certaine compréhension de ce qui les as amené là. Tout le film s'articule sur cette dualité d'émotions, porté par Jack Nicholson et Louise Fletcher grâce à leur interprétation sans faille, pour finir en apothéose lors de la scène finale.
Emouvant, drôle, dérangeant, et captivant, un très bon film à voir, dont la morale pourrait se résumer par : un corps emprisonné, un esprit libre.
Ce film qu’on regarde bien à un âge où la représentation de l’autorité et surtout ses caricatures sont les bienvenues me laisse sceptique aujourd’hui... Je n’arrive pas à passer le cap des 20 min, à mon étonnement, car bien que l'ayant vu dans son intégralité, sa mise en scène et son style paraissent aujourd'hui immatures. Le jeu cabotin à l’extrême de Nicholson n’arrange rien, il ajoute plutôt une couche à l'agacement que provoque ce cinéma. Beaucoup de pitreries au départ... et l'usine à gaz sent vite mauvais. Le taux de pollution et de prédictibilité de l’histoire devient vite difficile à admettre...
L'échec de conception tient peut-être aux origines de Milos Forman, à son expérience des dernières décennies de la dictature communiste. Projet lié à un dégoût certain donc, à un besoin de vengeance et de caricature... Ce projet tiré de son choc post-traumatique se retrouve dilué dans un film sur l’état de la soupe commune à l'intérieur d’un asile américain... Merci, c’est gentil d’y avoir pensé, mais on va laisser Milos Forman remuer son linge sale tranquillement dans son coin, vu qu’en plus il a fait beaucoup mieux par ailleurs.
Les auteurs russes qui ont stigmatisé leur administration et sa prétention se lisent difficilement... Je le note aussi, très cotés en Occident, idéologie oblige : mais qui a essayé de les lire ? Leur courage est louable, on ne peut que les plaindre, certes. Mais à part quelques lignes suffisantes et stupéfiantes, leur littérature et sa lourdeur éreintent assez vite. Ce film les rejoint. Sa vogue, en son temps, sa consécration et l'engouement qu'il semble encore attirer suggèrent que l’odeur délétère des pouvoirs modernes a assis comme une institution le statut de l’idiot du village, statut exploité dans la publicité et ses générations de Lapins Crétins. Plus t’es crétin, moins t’es dangereux, et quand on s’appelle Jack Nicholson on a même le droit de sympathiser et de s’attacher aux lapins crétins et de nous faire verser une larme pour eux... Avec ce spectacle, on dirait qu’on ouvre une poubelle de l’Histoire.
Un public pourra y trouver son compte, pour autant qu'il se sente vivre dans une corbeille de linge sale, entouré de maîtres évidemment mal intentionnés... on ne saurait lui en vouloir. La consécration de ce film aux oscars le rassurera.