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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Je serai injuste en disant que c'est un mauvais film, mais moi je n'accroche pas, le message ne passe pas... je pense que ce n'est pas le meilleur film de Milos Forman, et Jack Nicholson n'est pas au sommet de sa forme...Sans plus...
Bon film qui fait réfléchir, une bonne leçon de vie ! De plus il a très bien vieilli ! La réalisation est admirable, le casting est brillant... A voir !
Du très bon Jack Nicholson au service d'un scénario original. On se prend très vite d'affection pour les personnages à la fois excentriques et imprévisibles.
Critiquer "Vol au-dessus d'un nid de coucou" est pour moi une épreuve à part étant donné qu'il s'agit là d'un de mes films préférés. Chaque visionnage me procurant sans cesse le même plaisir. Qu'on se le dise, nous sommes ici en présence d'un parfait exemple de ce qui se fait de mieux en matière de cinéma. L'internement psychiatrique était, à cette époque, un sujet encore peu abordé. Et Milos Forman s'y est collé avec brio. Au-delà d'une histoire très bien construite, ce qui frappe ici, c'est la maitrise, tout simplement. Ça crève les yeux, Forman connaît son sujet et sait ce qu'il veut en faire. Ainsi, il n'y a pas de parti pris. Aucune complaisance. Chaque personnage principal est montré tantôt sous son bon jour, tantôt sous son mauvais. Il en va de même quant au monde psychiatrique, ça sonne vrai. Aucun caractère artificiel; Il y a ici, deux acteurs qui se démarquent. Premièrement, Jack Nicholson qui trouve là l'un de ses meilleurs rôles, si ce n'est le meilleur, nous gratifiant d'une performance à montrer dans les écoles de cinéma. Deuxièmement, Louise Fletcher, campant l'une des plus belles garces que l'on ait vues un jour. Ce film là, jamais il ne cessera de me conquérir.
Mc Murphy cherche a fuir la prison en se faisant passer pour malade mental. Envoyé en hôpital psychiatrique pour passer des tests d’évaluation, il se retrouve confronter à une infirmière despote avec les patients. Aimant être au centre de l’attention, il devient vite le centre névralgique du groupe de patient. Une guerre de pouvoir se livre alors entre l’infirmière et le patient Mc Murphy organisateur de la rebellion. Le récit est passablement pathétique, manipulateur et simpliste, prompt à s’attacher les faveurs du public. Les messages sont trop lisibles et gentiment contestataires d’autant que le fauteur de trouble tombe également victime du système : pathos à tous les étages pour nous arracher la larme sur « The end ». Une machine hollywoodienne bien huilée qui vaudra 5 Oscars au film dont 2 légitimes : Nicholson et Fletcher pour leur interprétation incarnée du rebelle et de l’infirmière castratrice. Revenons sur cette dernière ; l’immuable, glaciale et pourtant souriante Miss Ratched (Louise Fletcher) l’incarnation de toute tyrannie à visage apparemment doux, presque affable. Miss Ratched use de camisoles chimiques, de musique classique et surtout d’ordre pour maintenir la paix dans sa clinique. Au cours des réunions de thérapie collective, elle exacerbe les névroses de chacun pour mieux les tenir tranquilles sous sa coupe. Quand elle sent qu’elle perd la main mise sur ses ouailles, elle sévit, usant de n’importe quelle injustice pour les mettre au pas. De l’autre côté, Mc Murphy avec son désir d’être toujours au centre est un précurseur de la télé réalité et de la société du spectacle. Toujours en quête de célébrité et de reconnaissance des autres ; saoulé de cette reconnaissance, il finira même par laissé filer l’opportunité de se faire la malle. D’ailleurs il revêt des habits de couleur pour s’extraire de la masse informe et incolore, toute blanche, du corps hospitalier et de la clinique. Il est celui vers qui tous les regards convergent. On retiendra l’interprétation des 2 têtes d’affiche. Pour le reste Milos Forman cède trop à la facilité en nous mettant du bon côté de la barrière face à des injustices si flagrantes qu’elles écœureraient jusqu’au moindre tyran qui sommeille en chaque homme. J’avais adoré à 20 ans… à 40, les limites de ce film me saute cruellement aux yeux comme un produit mal dégrossi.
Vol au-dessus d'un nid de coucou est pour moi un de ces vieux films dont la mise en scène a très mal vieilli. L'histoire est globalement originale et le personnage de Nicholson, malgré sa dangerosité ambiante, humanise le petit espace dans lequel évolue des individus touchants et fragiles. On se plaît à croire que le film se veut être une allégorie sur l'enfance et la vulnérabilité des êtres à cette période. Sauf que le sort de presque tout ceux qui vivent dans cet hôpital psychiatrique est scellé pour toujours et ce que Patrick Murphy leur offre c'est une tendre et éphémère alternative. Un petit voyage susceptible d'attendrir le coeur, une bonne direction d'acteurs mais une réalisation fadasse et monotone (sûrement était-ce recherché pour laisser transparaître toute la morosité des lieux).
Barbant à en crever, le rythme est tout simplement lobotomisant, les cacophonies toutes les demi heures vont bien deux minutes et les scènes sont tout autant lunaires et frôlent la fantaisie, rien n'est franchement plaisant et la fin est cathartique.
Un drame comme je les adore. L'atmosphère de plomb de cet hôpital psychiatrique me va à ravir. J. Nicholson joue son personnage aussi manipulateur que dérangé à merveille, à tel point qu'on ne distingue pas toujours la frontière entre les deux. Ce film nous montre bien la triste condition des patients dont les façons de passer le temps ne se bousculent pas. De plus, l'austérité des autorités médicales n'arrange rien.