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Florian Malnoe
122 abonnés
557 critiques
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4,0
Publiée le 20 mai 2015
En ascenseur émotionnel pur et touchant et en en faisant jamais trop dans le mélodrame ou dans l'aspect misérabiliste de son récit "Vol au-dessus d'un nid de coucou" fait partie de ces drames qui font effet sur le téléspectateur avec une rare virulence. Grâce à deux scènes de fin surtout, parce que sinon je m'attendais à quelques autres moments forts ; tant et si bien que l'histoire est à la limite de verser dans le simplisme et le manichéisme (même si évite quand même l'écueil de la naiveté au final). Car, le réalisme dans la qualité d'interprétation de l'ensemble de la distribution est certes saisissante, mais celui de certaines situations en revanche le sont nettement moins. Je pense au personnel de l'asile, volontairement décrié comme inhumain mais aussi particulièrement incompétent et long à la détente, et à la sécurité très limitée qui y règne donc. Cela devient parfois presque un invraisemblable capharnaum. Le film est donc immersif sur un point mais beaucoup moins dans l'autre. Après je ne sais pas, c'était peut-être l'époque qui faisait que les hôpitaux psychiatriques étaient moins sécuritaires. Un défaut qui n'a quand même guerre beaucoup d'impact sur la qualité générale du film, (même si ça touche un peu aux enjeux globaux du film) et encore moins sur son propos, soyons rassurés. Certaines de ces mises en situations et de ces péripéties ont d'ailleurs la bonne idée d'amplifier l'attachement vis à vis des patients. A part ça spoiler: La lobotomie restera comme l'une des choses la plus effrayante qui puisse exister sur Terre tant elle a ce pouvoir destructeur sur le libre-arbitre et l'innocente bienveillance de McMurphy. Un coup d'essai magistrale de Milos Forman ! Même si j'avoue avoir été un peu ennuyé par moments du fait du classicisme de la mise en scène. Et je m'attendais sinon à une tyrannie plus prononcée de la part de l'infirmière. Je retrouve ça que lors d'une scène vers la fin qui aboutira sur un tragique événement dans l'hôpital. Mais là ça n'engage que moi. L'humour du film reste assez communicative et le propos souligné relativement fort. Forman joue habilement sur les ruptures de ton mais je m'attendais à quelque chose d'encore plus exacerbé à ce niveau après les nombreuses louanges et récompenses de ce film quand même. 4/5.
Récompensé par cinq Oscars, "Vol au-dessus d'un nid de coucou" n'est pas devenu un classique pour rien. Joué sur la scène par Kirk Douglas qui avait acheté les droits du livre écrit par Ken Kesey, il fut finalement produit par Michael Douglas avec Jack Nicholson, immortalisant alors le personnage de Randle McMurphy, irrévérencieux boute-en-train qui se fait passer pour fou pour échapper à la prison et qui découvre dans l'asile où il est enfermé une dictature mise en place par l'infirmière en chef qu'il décide de mettre à l'épreuve, menant sa révolution en encourageant ses compagnons d'infortune à s'amuser et à avoir une volonté propre. Venu de Tchécoslovaquie, Milos Forman voit dans le récit une métaphore de la situation vécue par son pays alors que le communisme est au pouvoir. Le film, empreint d'un brin de politique mais surtout d'humanité, n'en est que meilleur sous le regard du cinéaste. Jack Nicholson est tout simplement génial dans son rôle, découvrant les êtres humains derrière les fous et s'indignant de leur situation. Héros filou et cabotin, il s'oppose à la terrible infirmière Ratched, incarnée par Louise Fletcher, aussi froide qu'effrayante. Interprété par une flopée de solides seconds rôles (Brad Dourif, Christopher Lloyd, Sydney Lassick, Danny DeVito), "Vol au-dessus d'un nid de coucou" ne peut certainement pas laisser indifférent et l'on n'est pas près d'oublier sa fin, aussi belle que cruelle.
Le problème quand on entend crier au chef d'oeuvre partout autour de soi c'est qu'on s'attend à voir quelque chose d'exceptionnelle. Mais, surtout, on est plus exigeant que si on avait rien entendu! Là, par exemple, mise à part l'interprétation d'acteurs extrêmement bons (Jack Nicholson, bein évidemment...) et une histoire dramatique, j'ai été nullement pris d'une émotion qui me permet de dire: chef d'oeuvre!!! Alors, je met une petite note et j'ai du remords en ma disant: est-ce moi qui est des goûts de chiot? Snif, snif, dépression... Non, sincérement, j'ai essayé d'être le plus neutre possible et de ne pas prendre en compte que l'oeuvre est considérée comme culte. Au final, je dirais que la mise en scène est trop classique pour laisser transparaître une réelle émotion mais les personnages sont bien campés, attachants et j'ai ressenti une certaine nostalgie propre aux vieux films d'époque. C'est pas mal du tout mais un peu surestmé à mon goût. En plus, on est un peu dégouté par le fait que le personnage aurait pu s'évader à multiples reprises... Le dénouement final est assez terrible et arrive comme un pavé au milieu de la figure (j'ai pas testé mais ça doit faire mal!). Enfin, voilà, tout ça pour dire que j'ai été dans l'ensemble déçu.
Vol au-dessus d'un nid de coucou, sans doute le titre de film le plus bizarroïde de l'histoire du cinéma, et pourtant il s'agit d'un des plus beaux de tous les temps (une fois le film visionné, le titre prend alors un sens métaphorique sur la maladie mentale). Bon alors que dire, il est assez difficile au départ d'adhérer aux personnages et au scénario, même au niveau de la bande originale complètement décalée et insignifiante. Plus les minutes passent, plus on s’intéresse aux personnages et à l'histoire, jusqu'à les adorer à un point que l'on ne veut plus que cela s'arrête. Milos Forman a fait un travail remarquable, les acteurs sont tous (et je dis bien tous) excellents et à fond dans leur rôle pourtant difficile à jouer. Une morale magnifique sur la vie, juste et cruelle par moment, Jack Nicholson apporte énormément à cette oeuvre qui tient du génie cinématographique, sans lui je ne pense pas que le film aurait eu autant de gueule et d'addiction sur le spectateur. Nid de coucou n'a pas froid aux yeux, on ne tombe pas dans le clichés pur et dans la surenchère de scènes choquantes comme l'ont fait certains, que je ne mentionnerais pas... Pour ma part, un chef d’œuvre du septième art toujours aussi beau et plein d'espoir à chaque visionnage (qui fait encore réfléchir sur le bien être de l'humain), LE vrai cinoche d'antan.
On ne ressort pas indemne de cette plongée au coeur même d'un hôpital psychiatrique. L'affrontement psychologique entre le personnage joué par jack Nicholson et celui de l'infirmière en chef interprété par Louise Fletcher est intense et voué à une fin tragique. Milos Forman signe un film poignant.
Vol au-dessus d'un nid de coucou est le film qui permit à Jack Nicholson d'être littéralement propulsé au rang de star du septième art. Il campe le rôle d'un détenu qui simule d'être un malade mental pour quitter le pénitencier afin de purger le reste de sa peine dans un hôpital psychiatrique. Milos Forman montre dans un premier temps le fonctionnement de cette institution très marginale, très froide, très formatée. Il affiche les méthodes quelque peu embarrassantes qu'on inflige aux malades en leur imposant de discuter de leurs problèmes devant un groupe de neuf hommes ce qui ne leur convient pas du tout et qui n'aboutit à rien. Le personnage interprété par Nicholson, ne supportant pas le traitement humiliant et parfois inhumain qu'on inflige à ces malades décide de révolutionner ce petit monde en effectuant de multiples actes qui les sort de leur train de vie quotidien. Le scénario est très bien ficelé, très poussé, très étudié de telle sorte que chaque scène possède son importance et confère au film une jouissance constante en multipliant les situations comiques et dramatiques d'un bout à l'autre du film. Le film joue énormément sur l'émotion et sur la personnalité de tous ses personnages qui sont tous très bien interprétés et bien choisis. La musique qui l'accompagne est étrange et pénètre à l'intérieur du film sans problème. Le dénouement est à la fois optimiste et dramatique et cette émotion finale permet de classer cette magnifique oeuvre au rang de l'un des chefs-d'oeuvre du septième art. Ce film récolta cinq oscars mérités dont celui du meilleur acteur, de la meilleure actrice, du meilleur film et du meilleur réalisateur. Un film poignant, cruel et beau!
Une oeuvre qui mérite ses cinq oscars majeurs tant elle témoigne d'une grande maîtrise dans tous les compartiments. Mais s'il ne fallait retenir que deux points forts, ce serait les figures incarnées par McMurphy et Ratched. Deux antagonistes dont l'une se révèle être un des personnages les plus haïssables du cinéma. Nul besoin d'être effrayant ou puissamment armé pour provoquer tant d'indignité et de dégoût. La cruelle infirmière représente à elle seule l'autocratie qui nous rend faibles ou nous révolte. A contrario, le subversif interné gagne notre estime en cherchant à mettre en évidence les dysfonctionnements de ce système. Une opposition qui fait écho à une triste réalité ou à une dystopie telle qu'on en trouve dans les récits de science-fiction.
"Vol au-dessus d'un nid de coucou": LE géant qui a tout raflé aux oscars en 76 et qui reste aujourd'hui un des piliers du 7ème Art. Le grand Milos Forman, avec cette magie dont il a le talent aborde le thème de la psychiatrie d'une manière très intéressante et sous un angle inédit. Dans une ambiance des plus intimiste et confidentielle, on est en immersion dans le milieu psychiatrique et les personnages sont vraiment touchants et attachants. Le casting est stupéfiant: Jack Nicholson est magistral, petite anecdote; ce dernier à passé 6 mois dans un hôpital psychiatrique pour s'imprégner du rôle et de l'ambiance des lieux, on comprend d'autant plus pourquoi il est si époustouflant. Louise Fletcher, également dans le rôle de sa vie; étonnante dans le rôle de l'infirmière manipulatrice, Danny DeVito dans le rôle du petit monsieur dérangé mais bien sympathique, Christopher Lloyd, Michael Berryman; autant de noms bien connus mais qui faisaient leurs débuts sur le grand écran. Certaines scènes sont vraiment très émouvantes et on se prend de sympathie pour ces personnages si fragiles. Ce film inspire vraiment les plus beaux et profonds sentiments humains, comme tout le monde ce film m'a fait rire et pleurer; voilà ce que j'appelle un chef-d'oeuvre. Un chef d'oeuvre intemporel, une pépite.
Dans les années 1970, ce film au très joli titre a pu plaire aux adolescents par son caractère décalé, contestataire (ou semblant l’être), irrévérencieux et libertaire. Et aux professionnels du cinéma (voir les oscars) par une certaine originalité, un jeu d’acteurs poussé à l’extrême et sa capacité à plaire. Quarante ans plus tard, il produit une impression différente. Les attitudes et décisions des institutions vis-à-vis de Mac Murphy ne sont pas crédibles ; par conséquent la situation de départ, qui se perpétue sans raison tout le film, ne l’est pas non plus. Le personnage est caricatural ; pensé pour créer du spectacle, il donne à Nicholson multiples occasions de sur jouer et cabotiner. Il en est de même pour les symboles de l’autorité répressive et castratrice, concentrés sur Miss Ratched et Washington. Aucune évolution des personnages, aucune réflexion de fond, ne guide ou justifie cette succession de scènes racoleuses et braillardes, qui manquent singulièrement de subtilité. La mise en scène, sans aucune idée créative, se résumant à mettre en images la prestation de Nicholson. Et ce qui m’a paru le plus gênant, c’est que les malades mentaux sont finalement objets de spectacle plus que de compréhension ou d’empathie.
« Vol au dessous d’un nid de coucou » est un film exceptionnel, dans tous les aspects qu’il comporte. Exceptionnel par sa manière humaniste de traiter la folie. Ils sont fous, oui peut être, mais doit-on pour autant les priver de leurs libertés ? On voudrait presque que les « malades » soit dehors et que les gens soit disant saint d’esprit soit internés. Et puis il y a les interprètes, tous fantastiques Nicholson bien sur, mais aussi Christopher Lloyd hilarant avec son air d’ahuri. L’histoire simple mais très belle de ce repris de justice qui à force de côtoyer ces hommes marginaux plus que fou va se prendre de sympathie et d’amitié pour eux. Profondément dénonciateur des dérives de l’autorité, ce film constitue un grand moment d’émotions de rire parfois, de pleure aussi. Tout cela ce devait de finir d’une manière forte et Forman va au-delà de cette espérance, la fin est sublime.
Eh alors Jack, tu deviens fou ? T'as raison mon gars, moi aussi elle est en train de me faire péter un câble cette foutue infirmière ! "Vol au-dessus d'un nid de coucou" fut réalisé par le tchèque Milos Forman en 1975, au cours d'une période charnière de liberté artistique dans un nouvel Hollywood gouverné par les réalisateurs. Le sujet de l'hôpital psychiatrique n'est certes pas nouveau (on se souvient de l'excellent "Shock Corridor" de Samuel Fuller sorti en 1963) mais permet un miroir assez intéressant quand au traumatisme typiquement américain qui avait suivi la guerre du Vietnam (et non plus la guerre de Corée comme ça avait été le cas chez Fuller). Forman dirige alors (au début) un Nicholson survolté et remarquable comme à chaque fois d'ailleurs que sa forme est optimale. Le grand Jack donne l'impression de tout faire, emmenant chaque scène sur le ton qu'il veut, maniant tous les registres à la perfection, faisant ressortir au moment voulu le trait de caractère voulu. Finalement, devant un tel talent, la caméra de Forman s'efface et laisse l'acteur maître de la situation ; elle n'est plus là que pour capter de façon lointaine un jeu varié aux limites difficilement perceptibles. En effet, Nicholson entraîne avec lui qui il veut, où il veut et quand il veut : c'est lui qui donne l'impression d'être non seulement devant mais également derrière la caméra. En jouant, il dirige le plateau et l'on en vient à penser que l'on se trouve devant un pur film d'acteur et non plus de réalisateur. Il est alors dommage de constater que Forman apparaît parfois comme un peu dépassé par les événements et que sa connaissance, sa perception du sujet se limite à son scénario. Visuellement, cela se ressent malheureusement de même que dans le rythme, notamment dès que Jack n'est plus à l'écran. "Vol au-dessus d'un nid de coucou", c'est la consécration de J.N. et de lui seul. Sans lui, ce long-métrage moyennement emballant aurait certainement beaucoup perdu de sa saveur.
Il m'a suffit de voir le film UNE SEULE FOIS pour comprendre que c'est un de ces films que l'on qualifie de "parfaits". Il n'y a rien à dire. RIEN. Le jeu d'acteur de Jack Nicholson, qui est un acteur que j'aime vraiment dans ses films, est exceptionnelle et sublime !! Quel talent dans ce film ! Wouaw... Il joue vraiment très bien. Et puis le Grand Chef... On ne s'y attend pas ! J'adore le moment où Mc Murphy le découvre d'ailleurs. Ca a beau être un film très vieux, il me plaît par la morale qui en découle : le fait que les personnes différentes ne sont pas à exclure, au contraire. Sous prétexte que l'on est différent, on ne peut pas vivre ? Enfermez les assassins, car eux au moins sont dangereux pour la société. Franchement j'ai adoré le film... Il est génial du début à la fin et si vous ne l'avez jamais vu, courez-y...
Une merveille du cinéma, après sa vison on ne ressort pas indemne de Vol au-dessus d'un nid de coucou. Les acteurs sont tous prodigieux, une histoire forte et bouleversante, un appel à la liberté. Les années passent mais Vol au-dessus d'un nid de coucou n'a rien perdu de sa puissance.