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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 janvier 2011
Je me dirige tout le temps les yeux fermés vers un film où joue J. Nicholson et je suis rarement déçu. Celui-ci est incontournable, et si "Schining" avait manqué à l'appel des récompenses (et même des nominations!) ils étaient cette fois ci bien présent. Si Nicholson brille encore de son jeu d'acteur, Shelley Duvalle elle aussi nous livre une sacrée prestation. Culte!
Jack Nicholson nous cloue sur notre siège, il m'a montré qu'il est le meilleur acteur que j'ai jamais vu jouer, ce film est un chef d'oeuvre parmis les meilleurs.
C'est l'un des films les plus touchants que j'ai pu voir. Ce film qui va bien plus loin que de simplement dévoiler le quotidien d'handicapés mentaux dans un asile psychiatrique va nous parler de leurs difficultés de s'intégrer à la société et du mal être que cela resulte en eux. Ce film contient également l'un des personnages les plus glaçants et méprisants de l'histoire du cinéma: l'infirmière Ratched. Les acteurs, qui ont joués entourés de vrais malades mentaux, sont tous géniaux dans leur rôle (mention à Ratched). La mise en scène ne fait qu'ajouter de la sincérité sur un propos dont on a que trop peu parlé au cinéma ! Un grand film...
En 1975, comme un visionnaire agitateur, Milos Forman dénonçait déjà dans ce chef d’œuvre l’ignominie des hôpitaux psychiatriques et plus précisément des unités pour « malades difficiles ». Dans ces lieux, tout est fait pour briser les personnalités et restreindre la moindre liberté. Les humiliations, mauvais traitements, tortures et privations sont quotidiennes, avec la complicité bienveillante des pouvoirs politiques en place. Les peuples ignorent ce qui se passe derrière les hauts murs et les fenêtres grillagées. Trente cinq plus tard, rien n’a changé.
face à face fabuleux entre Louise Fletcher et Jack Nicholson ! On se demande même parfois qui est le plus barré des deux !
Seconds rôles attachants et histoire parfois un peu brouillonne... Plusieurs zones d'ombres subsistent également à la fin du film, notamment sur le personnage de Jack Nicholson...
Randle Patrick McMurphy est un homme quelque peu cinglé mais il n'est pas fou. Pourtant ce personnage campé par J. Nicholson se retrouve plongé dans l'univers surréaliste d’un hôpital psychiatrique. Ne supportant pas la discipline de fer imposée par l'infirmière en chef, McMurphy va néanmoins très vite se faire à sa condition d'interné pour en tirer une jouissance moqueuse qui n'a d'autre but que de détourner la routine despotique qui sévit à l'institut. C’est ainsi que, dans une ambiance au départ hésitante mais qui très vite s'envole vers le délire le plus absolu, les malades de l'institut psychiatrique prennent place aux côtés de McMurphy, lui donnant le rôle de meneur de "jeu" et lui octroyant leur amitié. Dès lors, dans un déluge de situations cocasses et farfelues, les malades mentaux de l'hôpital cessent d'être des "fous" et redeviennent des êtres humain à part entière, poussés par ce grand vent de liberté que leur procure McMurphy. Tourné à une époque ou l'anti psychiatrie avait une certaine audience, "Vol au-dessus d'un nid de coucou" est bien évidemment une charge contre les conditions d'internements en milieu psychiatrique, mais au-delà du brûlot dénonciateur, le film de Milos Forman est principalement un hymne à la poésie, à la vie, à l'amour et à la tendresse. Dénuée de tout artifice la caméra se fait discrète, laissant toute la place à une vague de sentiments et de sensations infinis qui submergent le spectateur, et l'on regrette que soient si vite passées ces deux heures dix en plongée dans un monde qui allie le rire aux larmes, le bonheur à la souffrance, et la liberté au cauchemar de l'internement. Plus qu'un Nicholson qui transcende pourtant ici son rôle d'acteur, la véritable vedette du film s'appelle "l'émotion", et "Vol au-dessus d'un nid de coucou" n'est ni plus ni moins qu'un monument d'Humanité.
Une merveille de cinéma. Un film profondément humain, dérisoire et aussi pathétique. Car c'est bien ce dernier adjectif qui rend ce film excellent. Jack Nicholson est inoubliable. Un pur chef d'oeuvre humaniste !!
Dans Vol au dessus d'un nid de coucou, Jack Nicholson est tout simplement excellent. Un bon scénario et une superbe chute pour ce film qu'il est nécessaire de voir au moins une fois. 4 sur 5
L'un des meilleurs rôles avec Jack Nicholson .Un film qui ,me semble t'il ,a raflé 5 oscars .Inutile de dire que c'était largement émrité.Vol au dessus d'un nid de coucou adpatée a partir d'un roman est une histoire a la fois simple et original sur un homme qui s'attache a un univers qu'il ne comprend pas au départ mais dont il finit par y forger des liens.On a droit a un film émouvant peuplé de personnages attachants ,porté par une sorte de légereté humouristique qui cela dit laisse transparaitre la gravité de l'hopital psychiatrique...notamment avec la célebre scène des électrochoc....scène flippante puisqu'elle provoque une rupture avec l'ambiance légere ,dynamique et comique du film. Les seconds rôles sont très remarquables ,on peut notamment remarquer les interprétations de Christopher Loyid (retour vers le fututr,qui veut la peau de roger rabbit?),Danny Devito,ou encore brad Douriff(qui a gagné un golden globe pour son rôle).C'est entouré de cette bande de joyeux drilles que Nicholson offre une interprétation magistrale .Il prouve dans ce film tout son génie d'acteur en variant diverses expressions ,allant de la grosse grimace de fou jusqu'a un visage beaucoup plus sérieux.Tout cela dans le domaine de la crédibilité .Sans cet acteur ,le personnage de randall Mcmurphy n'aurait aucune ame.Face a lui ,une talentueuse actrice,mais trop peu connu en la personne de Louise Fletcher qui joue dans ce film ,'limitoyable Miss ratched,paradoxe froid et rigide face au joyeux drille tout en couleur qu'est le personnage de Mcmurphy .D'ailleurs le film tourne essentiellement sur l'opossition entre ces deux personnages.