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Un visiteur
4,0
Publiée le 4 septembre 2012
J'ai vus le film j'adore c'est beau dessin est sont histoire qui très touchant du mère et 2 enfant mi loup mi humain , je trouve que les Musique sont pas assez travailler pour sentir plus l'émotion
Film absolument magnifique, a la fois féerique et capable de garder une certaine part de vérité sur la difficile vie au Japon rural, mais alliant parfaitement des moment émouvant, drôle et fantastique! À recommander pour petits et grand!
De la magie, de la poésie, on retrouve tout ça dans ce dessin animé. J'y ai retrouvé ce que je perds peu à peu dans l'animation américaine. Dessins, paysages superbes la nature montre ce qu'elle a de plus beau. Et des personnages avec une vraie aura que l'on voit évoluer avec beaucoup de curiosité et de respect. Un film très juste ! J'ai passé un excellent moment :)
Le 1er VRAI dessin animé depuis plus de 15 ans! Permet ENFIN de retrouver l'émotion que procurent les anciens dessins animés! Formidable! Des images magnifiques! Trop chou! À ne rater sous aucun prétexte! Je l'ai regardé deux fois de suite tellement il est beau!
C'est d'abord une histoire d'amour, puis celle de l'enfance et de l'émancipation du femme et de ses enfants. L'idée est belle, mais traitée trop superficiellement et alourdie de quelques longueurs. A vouloir toucher tous les sujets, le réalisateur ne fait que les effleurer. Certains ne connaissent pas de fin, d'autres pas d'explication. L'animation comme l'esthétique ressemblent aux mangas de mon enfance. C'est mignon mais imprécis, trop peu détaillé, peu expressif. Il y a trop de scènes cadrées grand angle avec des personnages simplifiés à l'extrême (sans visage). N'est pas Miyazaki -père ou fils d'ailleurs- qui veut. Certains dialogues sont mièvres mais le portrait de la mère est intéressant et émouvant, de même que celui du Japon rural. Le résultat est sympathique, plutôt attachant, parfois émouvant.
Encore un petit chef-d'œuvre de Mamoru Hosoda l'auteur de "La Traversée du Temps" et du célèbre "Summer Wars", il arrive franchement à se faire une grande place parmi les Héros du genre comme Hayao Miyazaki, Makoto Shinkai, lui aussi en très grande évolution (auteur de "Hoshi no Koe" et "Hoshi o Ou Kodomo" ) et surtout, Monsieur Satoshi Kon, l'auteur de "Millenium Acress" et de "Tokyo Godfather". Un seul mot pour ce Film : BRAVO . Une intrigue prévisible en certains points, mais qui ne cesse de nous surprendre pour la majeure partie du temps. L'aspect tragique n’enlève rien à la beauté du film et surtout nous tire des larmes à la fois de tristesse et de compassion, mais aussi d'émotion et de joie ! Plongé dans un Japon tout aussi beau que sauvage, des Personnages plus attachants les uns que les autres, rien n'est laissé au hasard pour un grand auteur comme lui ... Il nous transmet un Message d'alerte et fort de sentiment pour solliciter la participation émotionnelle du spectateur, qui s'implique dans le déroulement de l’histoire avec tout son cœur, ceux qui ne sont pas allé voir plus loin que " ouais un manga c'est de l'action, des beaux dessins BING BAM BOOOM ..." c'est qu'il faut un peu grandir dans son esprit et surtout apprendre à se faire un esprit critique convenable, apprécier les belles choses, ça ne se fait pas qu'avec les yeux, mais aussi, beaucoup, avec le cœur et les sentiments... C'est ce que nous montre Mamoru Hosoda avec ce petit Bijou qui fera encore longtemps parler de lui, et qui fera bien évidement partie du Panthéon des plus beaux films d'animation aux cotés des géants mangaka de chez Ghibli, Tohei etc ...
Joli film certes mais il ne mérite pas tant de critiques élogieuses. Il n'arrive jamais au niveau des chef d'œuvre de Miyazaki, la faute à quelques maladresses dans le scénario et quelques longueurs également il faut l'admettre. Une déception liée certainement aux critiques dithyrambiques...
Très bon film d'animation japonais. J'avoue que je ne savais pas du tout à quoi m'attendre au départ mais franchement ce film a été un très belle surprise. Belle histoire, belle mise en scène, tout est vraiment très bien. Je recommande.
une belle histoire avec des dessins parfois un peu bâclé, enfin pour mes goût. en effet les personnage vue de loin sont trop simplifié a l extrême ce qui ne retire pas un scénario de qualité bien que légèrement facile par moment, on se laisse entraîner dans l'univers a condition de l'écouter en version originale, version française a bannir si possible!
De l'humour, de la poésie mais aussi du drame et des sentiments troublés en compagnie d'Ame et Yuki, le nouveau vent de fraîcheur en provenance du Japon et du créateur de l'excellent Summer Wars. Encore une fois avec le cinéma d'animation de l'archipel, vous pouvez y aller les yeux fermés tant la qualité est au rendez-vous, que vous soyez petits ou grands. Comme quoi, il n'y a pas que Ghibli dans la vie!
| http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/09/08/les-enfants-loups/ | Les grands noms sont rares dans le milieu du cinéma d’animation, mais Mamoru Hosoda s’est automatiquement placé comme l’héritier du demi-dieu Hayao Miyazaki. Hosoda est un perfectionniste, il suffit de voir le sublime qui se dégage de ses paysages: les arbres, les plantes, les décors deviennent des pièces d’orfèvrerie. C’est dans cette nature, pourtant endémique, que surgit le fantastique. Cette immersion dans le réel visuel lui donne une connotation douce et presque légitime. Les marques de fabrique des oeuvres nippones répondent présentes: Perfectionnisme et Poésie du Merveilleux. Cependant, Hosoda apporte son propre fonctionnement narratif qui diffère de Miyazaki. Si ce dernier choisit d’ouvrir un monde nouveau et fabuleux à son spectateur – que ce soit la tribu de “Princesse Mononoké” au monde parallèle du “Voyage de Chihiro” en passant par le monde sous-marin de “Ponyo sur la Falaise” -, Mamoru Hosoda prend à contre-pied le récit miyazakien. Il ne favorise ni le dépaysement, ni la novation, ni la progression dans ce monde stupéfiant. Chez Hosoda, la narration consiste soit à la transformation du réel par le fantastique (“La Traversée du Temps”, 2007) ou à la progression du fantastique dans le réel (“Summer Wars”, 2010), soit aux moyens mis en place par ses protagonistes pour occulter leur différence (“Les Enfants Loups”, 2012). La différence est pourtant cruciale. Car, en ne s’attardant par sur la féerie, Hosoda crée de véritables psychologie humaine. Il ne ballade pas ses personnages, il les fait vivre. Ils se libèrent de leur caractéristique pictural pour devenir des êtres à part. Par cette prouesse, Hosoda se distingue du film d’animation standard qui empathie constamment de son statut même de film d’animation. L’animation rime dans l’imaginaire collectif avec enfance et ficelles (visibles) mélodramatiques. Le caractère pictural empêche l’identification, et les histoires rocambolesques et absurdes (puisque les enfants sont moins cartésiens) interdisent une quelconque probabilité. Pourtant, on pourrait dire que Hosoda cherche le fantastique: Ame et Yuki ne sont-ils pas mi-loup mi- humain ? Mais, ce n’est pas cette caractéristique qui les définit. Ame sera une petite fille pleine de vie, Yuki un être fragile. Après tout, le film aura pour sujet non pas ces enfants extraordinaires, mais le portrait de cette mère courage (Hana) qui permettra l’épanouissement de cette famille contre vents et marées.
La frontière entre animation et oeuvre filmique se voile également sous le talent de Hosoda. Au delà de la consistance psychologique de ses personnages, Hosoda se place en véritable réalisateur. Il construit ses cadres et ses plans avec les mêmes armes que ses collègues qui travaillent hors de l’animation. Il filme ses corps animés comme s’il voulait nous montrer qu’ils étaient des êtres en chair et en os. Il ne se contraint pas dans sa mise en scène, puisque l’animation permet tout, mais il filme à la manière d’un Casavettes. On pourrait croire qu’il a posé une caméra dans les pièces de la maison d’Hana et qu’il laisse déambuler et vivre, sous nos yeux, des êtres qui sont pourtant la définition même d’imaginaire: car dans une oeuvre filmique (en général) si la psychologie est fictive, le physique lui renvoie toujours à une réalité hors-caméra. Hosoda montre comme un respect envers ses protagonistes qui se laissent approcher. Il utilise aussi des plans surprenants pour l’animation: des plans d’ensemble, des plans dans lesquels les personnages déambulent de dos, ou encore des plans qui cachent leur visage. Il porte un regard sur eux qui leur donne une présence charnelle. Le visage est le maître du cinéma d’animation, c’est le moyen d’excellence pour que le spectateur comprenne l’émotion que le personnage doit faire transparaître. Mais Hosoda préfère à cela la retenue et les détails de la gestuelle, de la voix. Pourtant il s’inscrit dans l’art du manga où la finesse de l’émotion est la moins subtile, il dépasse les lacunes de ses prédécesseurs. Il crée des entités qui acceptent d’être le temps d’une oeuvre les sujets d’un récit qui leur est propre et il donne de l’humanité à ce qui en à le moins.
Les oeuvres d’Hosoda sont singulières dans le monde de l’animation. Il transcende les genres cinématographiques, accouplant la beauté formelle de l’animation, la puissance de la mise en scène et la finesse psychologique des grands observateurs de l’âme humaine.
Si j’avais su que j’emmenais ma fille voir un Terence Malick ;o). Plus sérieusement, le cinéma d’Hosoda possède plus de point commun avec ce dernier qu’avec Miyazaki, auquel il est trop souvent comparé. Narration en voix off, même fascination pour les beautés de la nature, même utilisation élégiaque du vent et de la lumière. Pourtant contrairement à Malick, Hosoda n’ancre pas son film dans le cinéma de genre pur, l’alibi fantastique sert en premier lieu une chronique intimiste plus d’une fois émouvante. Le récit est également bien équilibré pour plaire à la fois aux adultes et aux enfants. C’est en tout cas à tout point de vue ce que j’ai vu de mieux cette année au cinéma.
autant j'avais été déçu par le dernier film de Goro (fils de miyazaki) qui manquait de personnalité, autant celui ci possède des qualités qui méritent l'attention....Le soin apporté à l'image, à la musique et la mise en scène sont indéniables et rappellent effectivement Miyazaki.....Mamoru Hosoda a le sens de la poésie et du dialogue et ne tombe pas dans la mièvrerie ni la platitude....On en a donc pour son argent même si j'ai trouvé que le scénario n'était pas le point fort du film, pas plus que l'imaginaire si délicieux au maitre Miyazaki...Qu'à cela ne tienne, on tient ici un univers original, avec ces enfants loups qui vont faire face à la dureté des relations avec les hommes et les enfants quand on possède de telles différences....spoiler: Le secret des enfants loups ne sera conservé que jusqu'à un certain point car l'affectif a parfois d'intransigeantes exigences... un bon film d'animation en définitive, même si je n'ai pu rentrer totalement dans le film (à mon regret), mais je peux vous dire que je me suis régalé à certains moments des commentaires de deux petites filles (6 ans) et de leurs yeux qui avalaient littéralement cette histoire o combien sympathique...J'ai aimé...