Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
velocio
1 302 abonnés
3 134 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 13 février 2013
Dans son premier long métrage, le réalisateur espagnol Antonio Méndez Esparza propose une œuvre qui vient s'ajouter aux nombreux films tant mexicains qu'américains qui tournent autour de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Un film de plus sur le sujet mais qui aborde le problème sous un angle différent des autres : ce mélange de documentaire et de fiction s'intéresse au retour d'un immigré dans son village, dans sa famille et il montre que si l'exil vers les Etats-Unis est tout sauf facile, le retour au pays n'est pas non plus sans difficulté. Aucun acteur professionnel dans ce film, tout le monde ou presque jouant son propre rôle. Un film d'une grande sensibilité, très digne, aux portes du mélo, mais sans aucun pathos. Croyez moi, on arrive très facilement à se passionner pour ce couple qui se retrouve et doit arriver à s'apprivoiser à nouveau, pour les difficultés du groupe de musique qu'a monté Pedro à son retour au pays, pour LA question que se posent les habitants du village : rester dans son pays, où règne une grande pauvreté ou partir au loin, dans un autre pays, avec tous les risques que cela représente. "Ici et là-bas" a été couronné par la critique internationale lors de la Semaine de la Critique du dernier Festival de Cannes ; une récompense tout à fait méritée ! Voir critique complète sur www.critique-film.fr
Le film se passe dans une ville "moyenne " au Mexique.....C'est un portrait de famille qui a d'énormes qualités... Le père travaillant à new york pour subvenir aux besoins de sa famille retourne dans son foyer.... Le film est fait de dialogues intimes (familiaux), de jolies chansons car le père chante en s'accompagnant d'une guitare ce qui nous vaut de très belles scènes, chaleureuses et musicales, notamment la fin du film qui est un pur régal cinématographique (une succession de plans sur la ville, une rue , les gens, sans commentaires que la voix du chanteur, nostalgique et amicale)... Le film conjugue avec beaucoup de "tact", l'émotion et la vie quotidienne......(La mère va accoucher avec des complications, les petites filles de la famille se moquent souvent de leur père, un jeune homme drague une jeune fille,...) Lorsque l'homme marche solitaire dans la ville, les plans sont superbes, ont beaucoup de présence, on a presque l'impression d'être parmi ces gens, de voir les étalages... Le film finit par dégager une énorme tendresse, par être communicatif....il définit la solitude de l'individu mais aussi sa rédemption, l'histoire du "travail aux états unis" n'étant qu'un détail apparemment mineur d'une très belle peinture sociale....A voir....
Un premier film d'une grande et belle honnêteté. Aucune fioriture pour enjoliver le sujet traité. L'immigration, vers un ailleurs pas aussi réjouissant qu'il n'y paraît contrebalance un retour aux sources, difficile, et pas aussi joyeux qu'il devrait l'être. La cruauté de certaines situations, comme celle d'un hôpital, privé de l'essentiel pour sauver les vies et qui oblige les proches à tout faire pour acheter les médicaments nécessaires en vue d'une éventuelle guérison dans des pharmacies vides du minimum indispensable, par exemple. Situation pourtant révoltante traitée sans colère, avec une certaine douceur et beaucoup d'amour, surtout. Aucun professionnel dans ce casting qui brille dans chaque séquence. Tout ce premier long-métrage est baigné d'un grande douceur, d'une belle et touchante simplicité. D'une profonde humanité. Film ? Documentaire ? Quelle importance ? Un moment de cinéma rare et fort réalisé par Antonio Méndez Esparza.
Il arrive qu'on sorte d'une salle de cinéma en pensant simplement : "Quel beau film".
Cela n'est pas si fréquent, les films étant souvent ratés, impressionnants, amusants, affreux, hilarants, légers, intenses, surprenants... mais rarement simplement beaux.
C'est pourtant bien l'adjectif qui vient à l'esprit après la projection du premier film d'Antonio Méndez Esparza, tourné au Mexique.
De quoi s'agit-il ? D'un musicien mexicain qui a été contraint de s'expatrier aux USA, et qui revient dans sa famille. Il retrouve sa femme, qui est enceinte et va accoucher, et ses deux filles, qui ne l'ont pas vu depuis longtemps. Il cherche du travail, monte un groupe de musique, et cherche simplement à vivre une .... la suite ici :
Un gentil petit film, trop lent et long, sur les difficultés de devoir vivre ici et ailleurs. Hélas, le scénario s'avère un peu maigre et les interprètes peinent à transmettre une quelconque émotion. Déçu, je suis resté sur ma faim.
Récompensé par le Grand prix de la semaine de la critique à Cannes, Ici et là-bas, premier long métrage du réalisateur espagnol Antonio Mendez Esparza porte un regard doux-amer sur un Mexique tenté par le rêve américain.
On est tout de suite happé par la langueur et la douceur de vivre distillée dans ces plans séquences qui plantent le décor dans un petit village des montagnes du Guerrero. Une famille réunie par le retour d’un père parti travaillé au Mexique s’y dévoile dans le quotidien retrouvé : les scènes de repas familiaux et chamailleries fraternelles participent à la construction d’une chronique tendre et pudique, au ton quasi-documentaire. Si les personnages peuvent parfois manquer de consistance, la caméra capte des instants de bonheur et d’intimité dans des plans qui s’étirent dans la durée sans pour autant sombrer dans la pure intention contemplative.
la suite ici http://www.cinematraque.com/2013/02/ici-et-la-bas-une-question-de-frontiere/
Le quotidien d'un villageois mexicain après son exil aux Etats-Unis. La chronique (très) lente d'Ici et là-bas est privée de tout ressort dramatique, mise en scène de façon moyenne et interprétée avec un amateurisme revendiqué. Rien de réjouissant ni de désespérant non plus quoique 30 minutes de moins n'auraient pas fait de mal. Se pose tout de même la question de savoir pourquoi Antonio Méndez Esparza n'a pas tourné un documentaire plutôt que cette simili fiction au scénario exsangue.