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Estonius
3 351 abonnés
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2,5
Publiée le 16 octobre 2022
Netflix a ressorti ce film que tout le monde avait oublié ainsi que son réalisateur. Il n'y a vraiment pas de quoi s'affoler, un premier sketchs horriblement mal raconté notamment sa chute, un second assez terne. On se réveille un peu avec le troisième dans lequel Jule Berry en roue libre cabotine allégrement. Quant au quatrième, c'est une histoire policière assez mauvaise mais qui peut se regarder comme une farce macabre. Ajoutons-y des dialogues impossibles, ces messieurs dames utilisant imparfait du subjonctif, double négation et forme interrogative littéraire… comme tout un chacun, n'est-ce pas ? Bref tout cela est très moyen. :
Ce sera une critique à Allociné qui remplit bien mal ses fiches, pour preuve celle de ce film ou il n'y a pas même une photo du cher regretté Paul Frankeur !
Ce film est inspiré par "De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts" (On Murder Considered as one of the Fine Arts), ouvrage de Thomas de Quincey paru en 1854, où l'auteur imaginait une société de connaisseurs en meurtre se réunissant régulièrement pour apprécier les crimes célèbres, afin de les évaluer sous leur aspect esthétique.
Ici ce sont 3 gendarmes expérimentés (parmi lesquels Paul Frankeur) qui, sous le Second Empire, font l'éducation d'une nouvelle recrue au cours d'une garde nocturne. Ils lui racontent 4 beaux types d'assassins qu'ils ont croisé au cours de leur carrière : 1-un égorgeur fasciné par la gracilité du cou des jeunes filles et qui s'en va assouvir sa passion dans un pensionnat 2-un psychopathe qui fait une fixation sur une taie dans l'oeil de son hôte, un riche vieillard, au point de le dépecer et de l'enterrer sous le plancher 3-un jaloux pathologique qui emmure son ami vivant 4-un parasite qui assassine un vieil anglais excentrique et fait accuser son neveu du crime
Voici le détail des 4 sketches:
INVITATION À LA VALSE (adapté d’un conte de Thomas de Quincey) Il y avait deux gorges à trancher dans ce pensionnat que Noël avait vidé de ses éléments à l’exception de deux d’entre elles. Aprés les avoir attirées en jouant au piano ”l’invitation à la valse”, Guillaume l’Egorgeur (Roger Blin) serait certainement parvenu à ses fins si, pour son plaisir, il n’avait prolongé inutilement l’angoisse de ses futurs victimes. Fatale imprudence qui fit du loup une bête traquée qui n’eut bientôt d’autre ressource que de s’ouvrir la gorge. Ce qu’il fit comme à son habitude avec le plus grand soin.
LE CŒUR RéVÉLATEUR (adapté d’une nouvelle d’Edgar Poe) Si le mobile du crime conduit souvent à l’assassin, ce jeune homme bien rangé (Guy Decomble) pouvait être tranquille. Qui le soupçonnerait, en effet, d’avoir tué son vieil ami (Maurice Schutz) dont le seul tort était d’avoir l’œil droit recouvert d’une taie qui l’effrayait et le fascinait tout à la fois. Mais par un étrange et juste retour des choses, comment pouvait-il supposer que le cœur de sa victime continuerait de battre pour lui seul, et si fort dans sa tête que pour tenter de s’en délivrer, il avouerait son crime ?
LA BARRIQUE D'AMONTILLADO (adapté d’une nouvelle d’Edgar Poe) C’est avec le miel qu’on prend les mouches. Fortunato (Jules Berry) aurait dû se rappeler ce sage précepte lorsqu’un ami (Fernand Ledoux) l’entraîna, à moitié ivre, dans une cave profonde afin de goûter du vin d’Amontillado. Il eut évité le désagrément d’être brusquement enchaîné puis emmuré vivant par son “ami” qui le fit délivrer par la police vingt ans plus tard… en exécution de ses dernières volontés. A noter que Vincent Price et Peter Lorre rejoueront les mêmes rôles pour Roger Corman en 1962 dans "L'empire de la terreur".
LA RÉSURRECTION DE BARNABÉ (adapté d’une nouvelle d’Edgar Poe) Nul n’aurait jamais su ce qu’était devenu Barnabé, le vieil anglais (Martial Rèbe) si la venue d’une caisse de bouteilles de “Château-Margaux”, commandée avant de disparaître, n’avait servi de prétexte à réunir ses amis. A la fin du repas, on ouvrit la caisse. Horreur ! Elle contenait le cadavre de Barnabé. Tous s’enfuirent à l’exception d’un seul : l’assassin (Olivier Hussenot), qui mourut de saisissement devant le valet de Barnabé qui avait organisé cette funèbre mise en scéne pour le confondre.
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2,5
Publiée le 31 mai 2012
Ces "Histoires extraordinaires" datèes mettent en scène quatre sketchs inègaux où trois policiers (dont Paul Frankeur) forment une nouvelle recrue en le faisant voyager à travers certains rècits d'Edgar Allan Poe et de Thomas de Quincey! Le meilleur des sketchs restera sans aucun doute celui où Fernand Ledoux emmure un Jules Berry ivre dans les catacombes dont on ignore curieusement les raisons! Les amateurs de Château Margaux trouveront en revanche leur compte dans le quatrième sketch avec une caisse de bons vins dès plus surprenante! Comme le souligne l'introduction, ce sont des histoires extraordinaires à faire peur ou a faire rire avec une chanson sur la bergère d'Ivry qui donne de suite le ton aux sketchs...