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tixou0
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0,5
Publiée le 3 avril 2014
Rarement vu aussi vide que ce "La Tendresse", si mal nommé ! Heureusement, la guimauve par Bourvil vient "justifier" un titre aussi ambitieux, sur le générique de fin. Une "fin" qui arrive sans que le film ait jamais commencé ! L'amour, et plus encore la passion, voilà qui est cinématographique - ou même l'amitié, qui peut donner lieu à dramaturgie. La "tendresse", c'est incommunicable, et il ne suffit pas que Frans (Olivier Gourmet) dise, en confidence, et avec plus de 15 ans de retard, à son ex-femme, Lisa (Marilyne Canto) qu'il n'a jamais osé lui faire remarquer qu'elle ronflait, pour que cela suffise à rendre palpable le respect (une des facettes de la tendresse) ! Tout est à l'avenant, verbeux et inconsistant. La meilleure séquence de ce road-movie gnangnan est celle avec le marin-pêcheur (Sergi Lopez), mais il s'agit en l'espèce plus de désir que de "tendresse" qui est en montre. Ennui global garanti ! N'avais visionné que « Les Noces barbares », dans la filmo de cette réalisatrice belge, Marion Hänsel – au moment de la sortie du film (1987). Me demande finalement si le bon souvenir que j'en ai ne doit pas tout à l'excellent Frémont (son premier rôle).
Si le cinéma était une boisson, La tendresse de Marion Hänsel serait, euh, une camomille ? Quelque chose de vaguement insipide, en tous cas, avec un vague arrière-goût, indéfinissable car insuffisamment prononcé. Le film part d'un argument très mince mais ce n'est pas, a priori, rédhibitoire. Deux divorcés de longue date se voient contraints de passer plusieurs heures en voiture ensemble. Ceux-là se sont aimés mais il y a prescription. Que leur reste t-il ? Marion Hänsel ne fait absolument rien de son scénario. Que de platitude dans les dialogues ! Que de mollesse dans ses péripéties ! Que d'apathie dans la mise en scène ! Les seconds rôles sont grotesques tandis que Marilyne Canto et Olivier Gourmet font ce qu'ils peuvent pour sauver les meubles. On attend vainement qu'un événement vienne tirer La tendresse de sa léthargie. Seul Sergi Garcia apporte un peu de fraicheur. Mais il n'est pas présent plus de dix minutes. La torpeur revient et ne partira plus. Bonne nouvelle quand même : le film dure moins de 80 minutes.
Peut-être est-ce plus aisé pour une femme. Enfin, hors de toute considération sottement sexiste, il faut avouer que la réalisatrice belge Marion Hänsel réussit avec La Tendresse un joli film, fragile et émouvant, qui laisse aussi une belle place au spectateur. Ici, la tendresse, c’est d’abord celle que se témoignent un homme et une femme séparés depuis 15 ans, réunis dans l’urgence d’aller chercher leur fils dans les Alpes, blessé après une mauvaise chute dans la montagne. De la Belgique vers la Haute-Savoie, ce voyage organisé dans l’urgence leur permet aussi de faire le point, avec le recul et le détachement que l’ancienneté de la relation permet, tout comme cette incomparable promiscuité qu’offre une voiture parcourant les centaines de kilomètres monotones des autoroutes belges et françaises. La tendresse, elle s’exprime évidemment vis-à-vis de ce grand garçon casse-cou, quelqu’un qu’il parait impératif de protéger, attitude presque exagérée comme si elle pouvait être motivée par la culpabilité de lui avoir infligé la douleur et la souffrance de la séparation. L’espace est important dans le nouveau film de la réalisatrice de Si le vent soulève les sables. Et contradictoire, puisque l’habitacle des voitures (une au départ, deux au retour avec en prime un passager supplémentaire et éphémère) et l’exigüité des chambres dans la résidence de vacances rendent encore plus vertigineuses l’immensité du massif alpin (dont atteste la très belle scène d’ouverture) et les perspectives des paysages traversés par les deux parents. Pour être parfaitement synchrones dans cet écrin infiniment délicat et modeste, à la fois drôle et angoissant par endroits, il fallait tout le talent d’Olivier Gourmet – capable d’endosser avec crédibilité tous les rôles et Maryline Canto – lumineuse et espiègle. Dès lors, les autres interprètes font quelque peu pâle figure, presque réduits à un rôle de passe-plats. Si l’enjeu dramatique est à peu près inexistant, c’est bien sur la captation délicate et sensible d’une tendresse patinée par le temps et l’affection que Marion Hänsel convainc le plus. En l’occurrence, la modestie affichée et l’absence d’une plus grande ambition scénaristique ou d’effets de mise en scène ne nuisent aucunement au plaisir, lui aussi simple et modeste, qu’on peut prendre à cet aller-retour qui illustre à la perfection ceux, plus chaotiques et imprévisibles, des pensées et des sentiments.
C'est un peu le champomy sans les bulles....Cela ne pétille guère...... L'idée du film est bonne, sorte de road movie entre la Belgique et les Alpes....Les personnages hélas manquent singulièrement de personnalité et le tout est un peu sans âme.... Et les situations sont bien pâlottes...... On ne partage pas l'émotion des acteurs (plutôt bons par ailleurs), faute à des dialogues peu accrocheurs et sans vraiment de direction, il aurait fallu faire des choix dans l'écriture du film ( l'humour ou le drame, ou la sentimentalité)..... Ces choix n'ont pas été fait......Le spectateur reste un peu sur la touche......Heureusement le film ne dure qu'une heure 20 A vous de voir......
Ohlàlà, le niveau zéro du cinéma... il fallait appeler ce film "La Mollesse", on est en plein dans l'ère hollandienne du ciné français ! Les bons sentiments qui dégoulinent de partout, la Canto qui a du mal même à bouger un sourcil dans son grand art dramatique, et puis on se dit que les paysages de montagne vont bien faire des jolies cartes postales... à fuir !
Film sans intérêt. Aucune émotion dans les personnages, des dialogues insipides, le tout bâclé en 01h15 (au prix où sont les séances, ça frise l'arnaque). Heureusement il reste la beauté des paysages.
Beau film, simple, calme et sans aucun conflit, donc pas du tout à la mode qui exige du violent et du sordide, "La tendresse" semble montrer qu’on peut faire du bon cinéma avec de bons sentiments. Un couple belge, séparé mais dont les deux conjoints sont restés bons amis, doit se rendre dans les Alpes où leur fils, moniteur de ski, est hospitalisé à la suite d’une fracture. Ils en repartent avec leur fils après une seule nuit sur place
Le film nous épargne les traditionnelles péripéties propres aux redoutables "road movies", et le récit n’est saupoudré d’aucune rencontre avec des personnages étranges, le seul qui se présente étant un auto-stoppeur, un marin qui se rend en Norvège où un engagement l’attend sur un bateau de pêche. Quand aux deux ex-époux, pas la moindre dispute, encore moins de drames, tout au plus quelques petites piques légères, sur le ton de la plaisanterie, du type « Tiens, tu t’es remis à fumer ? » ou « Le problème, c’est que les femmes conduisent ». Le fils ne déteste pas ses parents, et ils font bon visage à sa petite amie, qui est charmante.
Naturellement, pas de chanson à la mode pour illustrer des images de voiture qui roule dans des plans où rien ne se passe ; pas de caméra portée qui s’agite dans tous les sens pour ne rien filmer ; pas de personnage antipathique ni même de mauvaise humeur.
On sort heureux de ce film court. Ouf ! Ce n’est pas du Kechiche.
spoiler: (NB : le synopsis que publie Allociné est inexact. Le garçon n'est pas victime d'un GRAVE accident, puisqu'il sort de l'hôpital, plutôt en forme et capable d'honorer sa petite amie, après cinq jours)
un film lent avec d'excellents acteurs, heureusement. Amateurs de films d'action passez votre chemin, les autres il faut savoir ce que vous chercher pour éventuellement le trouver. PLV : les deux acteurs principaux jouent vraiment très bien
La tendresse s'affiche sur les devantures de cinéma. C'est en soi une bonne nouvelle...Sentiment doux, le film l'est également, et anti-spectaculaire, apaisé, suivant la cohabitation, le temps d'un voyage, d'un couple séparé depuis quinze ans. Et c'est plutôt agréable de voir des adultes se comporter en adultes, loin des tumultes de la passion... Tendresse rime avec sagesse. Bien sur, à force de jouer sur les non-dits, le film n'est pas loin du rien-dit, il faut alors des comédiens à la hauteur et la réalisatrice a son paire d'as avec Olivier Gourmet, subtil, et la trop rare Marilyn Canto dans le rôle d'une gaffeuse.
Absolument affligeant. Scénario et dialogues inexistants. Une seule question demeure : qu'est venu faire Monsieur Olivier Gourmet dans cette galère. 77 minutes de souffrance.
LE film idéal pour envoyer vos sms, programmer votre semaine ou encore profiter confortablement du siège bien moelleux du cinéma. Que dire face à ce non-film dont la vacuité n'a d'égale que l'inintérêt. A déconseiller absolument, cela évitera de perdre 1h20 dans un ennui profond (pour les possesseurs de carte de fidélité) et de perdre en plus du temps, la somme de 10.90€ pour les autres, pas négligeable en ces temps de vaches maigres. Et dire que des acteurs sont payés pour jouer de telles daubes...
Il faudrait inventer un genre pour ce style de récit au ras du quotidien et bien filmé...Je ne me suis pas ennuyé grâce au portait sensible d'une femme dans la lune à laquelle je me suis complétement identifié, mais tous les protagonistes sont remarquables de justesse dans cette bluette familiale
La tendresse est un film d’une pure simplicité que ce soit au niveau de la réalisation ou de son scénario. L’histoire se résume en effet à ce couple de parents divorcés qui vont rapatrier un fils qui s’est cassé la jambe. D’un coté, cette simplicité séduit car elle est relevée par la sincérité des différents comédiens et d’une sacrée dose de bonne humeur (avec notamment une Marilyne Canto délicieusement gaffeuse) toutefois il faut se rappeler qu’on se trouve quand même dans une salle de cinéma. A moins d’avoir un portefeuille bien garni, découvrir une telle production qui aurait aussi bien sa place à la télévision pourrait rester en travers de la gorge de certains ce qui n’empêche pas de passer un bon moment.