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    La Tendresse
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    33 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 742 abonnés 9 589 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    Ce n'est pas un film honteux loin de là mais difficile de trouver un réel intérêt à ce long métrage qui n'a ni but ni enjeu en faite on est typiquement dans le même cas que beaucoup de films Français c'est à dire on fait un film avec pas grand chose ou alors on met en scène son histoire mais heureusement que tout le monde ne fait pas pareil aussi non il y aurait vraiment beaucoup de films à voir. J'ai lu quelque chose d'assez juste qui disait que c'est un film d'apparence et que dès qu'on veut creuser un peu plus profond on se rend compte du vide qu'il peut y avoir au niveau du scénario ou des dialogues il y a aussi un manque d'émotion car bon ce n'est pas non plus une histoire de vie ou de mort c'est juste une histoire banale pour un film banal. Cette simplicité est surement un choix de la réalisatrice et je peux comprendre que ça puisse plaire mais pour moi ce n'est pas suffisant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    « Ce qui serait dangereux c’est que personne n’aide plus personne » déclare Jack dans La tendresse de Marion Hansel, un film essentiel.

    Ce film nous offre de l’originalité au cinéma. Dans la structure du scénario, dans le maintien des relations, dans le choix des images, dans les anecdotes, les phrases, les regards.

    Annoncé comme un road-movie, le film accompagne Lisa et Frans, séparés depuis 15 ans, qui doivent se rendre de la Belgique jusque dans les Alpes Françaises afin de ramener leur fils Jack. Moniteur, il s’est cassé la jambe en faisant de la planche à neige à la fin de son engagement. Il faut donc deux chauffeurs pour les deux autos du retour avec le fils et toutes ses affaires. Nous sommes avec le couple à l’aller et au retour ainsi qu’entre les deux, dans l’auberge pour rencontrer Alison la copine de Jack. C’est déjà une originalité que ce retour après le voyage de l’aller; c’est aussi inattendu que ce séjour entre les deux trajets. Marion Hansel innove donc, belle audace, agréable surprise, construction imprévisible.

    Le film est essentiel parce qu’il présente les liens du couple, de la famille, de la société, dans l’amabilité, la coopération, la gentillesse, la tendresse. Frans remarque la constance des comportements de Lisa en posant sa main sur son épaule (peur en auto, cigarette); Lisa tourne vers lui des regards souriants (dans l’auto à l’allée et quand il repart, c’est d’ailleurs la dernière image du film).

    Marion Hansel nous offre enfin ce que Richard Desjardins chante : « Quand j’aime une fois j’aime pour toujours ». Ce couple reste capable d’appréciation et de bienveillance; c’est une version rare de l’après-couple. La scénariste et réalisatrice avait l’intention de montrer un tel couple : « J’ai vu beaucoup de films qui racontent des ruptures Presque toujours cela se passe mal : un homme et une femme se sont aimés, ont fait des enfants ensemble, une fois séparés, ils se mettent à se haïr, se nuire ou ne veulent plus se voir. Cela m’a toujours paru étrange. Se sont-ils trompés à ce point? Comment l’amour peut-il se transformer en des sentiments si différents? Par contre, je n’ai pas le souvenir d’un film qui raconte une séparation où l’ex-couple continue à s’apprécier, s’entraider, et qui sait, à s’aimer encore ».

    Aussi, les deux jeunes à l’hôpital ont un regard, un commentaire, de compassion envers le vieux monsieur malade. Frans s’entretient avec une fillette qui emprunte l’ascenseur du centre de ski pour aller chercher du pain. Un inconnu aide Lisa au péage et s’avère gentil, patient, de bonne humeur, malgré la file d’attente.

    Quelques brièvetés pleines de tendresse. Amour d’antan, amour naissant; Lisa et Frans vers l’hôpital, Alison et Jack quittant l’hôpital, les quatre écoutent, à la radio dans l’auto, la même chanson. Puis, Lisa fait monter un marin-pêcheur dans le véhicule de son fils qu’elle conduit en suivant l’auto avec Jack et Frans pour revenir en Belgique. Puis, Léo qui continue avec un routier laisse un mot sur le pare-brise : « Je vous trouve très belle ». Et Lisa ponctue : « C’est une bonne nouvelle ça ».Un moment, un accord, une manifestation de tendresse.

    Et il y a des scènes d’émerveillement dont celle où Lisa la nuit regarde le paysage et glisse sur les fesses dans la neige alors que Frans l’aperçoit et sourit. Elle aime la montagne dira-t-elle « depuis cette nuit ».

    Il y a les anecdotes qui font contrepoids pour accentuer la beauté des autres situations, des autres personnes : Lisa se démène avec l’assureur qui raccroche, Frans est insulté par une femme qui lave le plancher dans la halte-routière.

    La tendresse émane de ces réflexions qu’ils partagent sur ce qu’ils ont été en tant que parents : Lisa admet que souvent elle n’était pas avec son fils mais sur des tournages, Frans s’inquiète d’avoir manqué à son fils après la séparation du couple.

    La tendresse est perceptible dans les cadrages et les images. Cadrages serrés sur les personnages pour être proches d’eux, cadrages panoramiques des paysages pour s’accorder à leur ampleur, poésie de la neige dès la première image quand Jack et Alison dévalent la montagne, gros plans de la neige, des lieux que la caméra détaille, pour révéler la beauté que l’attention permet de découvrir.

    La tendresse encore dans le choix de la chanson du générique, autre révélation. André Bourvil, connu pour ses rôles comiques, chante les paroles de Noel Roux sur la musique d’Hubert Giraud. Cette chanson douce date de 1963 et du disque Au son de l’accordéon.

    Faire voir, faire entendre, des images, des répliques, des scènes, des musiques, Marion Hansel avec La tendresse nous abreuve de ce qui prime, de ce qui reste, de ce qui nous manque, de ce qui est tangible, de ce qui est immatériel, de ce dont on a besoin, de ce dont on déborde, de ce qu’on réclame, de ce qu’on donne, elle nous réconcilie avec ce qui embellit l’être, l’existence, la beauté rare et essentielle de ce qui est ressenti, communiqué, de ce qui incarne l’Amour. Un film à voir, à revoir.
    Chronique cinéma de mars 2014 sur
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 octobre 2013
    Une jolie déception...trop gentil, anecdotique, tout ce qui arrive est attendu...
    Marion Hansel brille davantage dans des scénarios plus âpres me semble-t-il
    ffred
    ffred

    1 720 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2013
    De Marion Hansel je n'avais vu que deux films, Dust (1985) et Les noces barbares (1987) et plus rien depuis. C'est surtout ici le casting qui m'a attiré vers La tendresse. Olivier Gourmet est un des meilleurs acteurs francophones actuels, toujours impeccable quelque soit le rôle ou le genre, et j'ai une tendresse particulière pour Marilyne Canto depuis Le lait de la tendresse humaine (2001). Ce film est d'une simplicité désarmante. Une chronique familiale...
    Christoblog
    Christoblog

    832 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    Vous savez que je ne suis pas méchant (vous le savez ?), mais il ne faut pas me pousser dans mes retranchements. Dans le dernier film de Marion Hänsel, tout est mauvais.

    Un couple séparé depuis 15 ans entame un road movie de Belgique à.... la suite ici :
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 octobre 2013
    Un film tout simplement superbe !!!
    Je trouve juste que l'affiche proposée en Belgique est plus proche de l'esprit du film.
    Maryane75
    Maryane75

    19 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Tout le monde pourra se reconnaître dans ce film où l’atmosphère, simple, saine et bienveillante, fait qu’on est heureux d’avoir vécu ce petit moment de vie.
    Excellent casting avec Marilyne Canto et Olivier Gourmet qui sont remarquables de vérité et de tendresse, justement, puisque là est toute la question.
    Je dirais que c’est un film intelligent comme le sont les deux personnages principaux d’ailleurs.
    J’ai beaucoup aimé me retrouver dans le personnage de Lisa.
    ★★★★ très bien.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 176 abonnés 5 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2019
    Très doux. Légèrement romantique.
    Le voyage n’égale pas vraiment celui de Rossellini mais il a un charme tendre.
    Cette rencontre est subite et en même temps comme une seconde chance tant ils s’entendent bien et retrouvent le plaisir d’être heureux simplement
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2022
    Le titre l’avoue sans chichis : Marion Hänsel se donne pour mission simple de dispenser quelque tendresse dans son film. On s’inquiétera pour ses personnages, car on s’attendra à ce que la simplicité se brise et s’ouvre sur quelque déception profonde, mais il n’y a pas de piège : son histoire traverse le quotidien sans accrocs ni trahisons, pour le plaisir simple de voir les choses bien se passer. C’est plutôt élégant, et à la rigueur je regrette que cela soit fait avec des outils simples eux aussi : le couple divorcé, le père borderline mais attachant, et la mère sous-estimée qui veut trop bien en faire, voilà qui sonne bien standard - mais c’était sûrement voulu. En attendant la mission est accomplie, le scénario tout en douceur et la tendresse bien présente.
    ferdinand75
    ferdinand75

    562 abonnés 3 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2014
    Un joli petit film, léger , agréable, qui tient aussi beaucoup à la très bonne interprétation du couple principal. Le personnage féminin a beaucoup de poèsie, sa petite ballade en moto de neige , en pleine nuit est très attendrissante; La tendresse qu'elle ressent pour son ex mari, le partage du lit dans l'hotel, C'est ensuite le voyage sur les autoroutes , la rencontre très cocasse avec Sergi Lopez, qui prend le volant . Beaucoup d'humour, et de légéreté. La chanson finale de Bourvil explique bien ce qu'il entend par la " Tendresse" . Il faut écouter le générique jusqu'au bout.
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    "La tendresse"(2013) Rediff sur Arte le 28.10.2015

    Un film avec comme sujet l'autoroute ? Non, pas complètement puisque cette suite de non-évènements laisse voir aussi de belles images sur les Alpes ! Mais que de longueurs, que de monotonie pour ne pas se contenter d'un court métrage qui eut suffi à ce bric à brac de petites historiettes ! On se demande ce que la réalisatrice belge, Marion Hänsel, a voulu nous montrer au fil du déroulement de cette histoire pleine de banalités On cherche encore plus la tendresse, vraiment fugitive s'il en est, dans ce récit ! On espère que ce récit casse-pieds ne soit pas autobiographique car quel désastre pour qui a vécu une telle monotonie ! Même le casting ne sauve pas cette aventure du fiasco... Faîtes un slalom pour éviter toute rediffusion...
    willycopresto
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 382 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2015
    La Tendresse fait du bien. A l’aube des nombreux films qui montrent des couples qui se déchirent, Marion Hänsel affiche un couple séparé depuis quinze ans et qui continue de s’apprécier et de s’aider quand il s’agit de leur enfant. Les acteurs nous transportent dans la simplicité de la vie avec une sincérité irréprochable. Mais effectivement, toute cette banalité peut manquer de vivacité et de rebondissement cinématographique. Peu importe, la normalité devient exceptionnelle sur grand écran. La Tendresse n’est d’aucune prétention et offre à ses spectateurs un moment de sobriété.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 652 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2020
    La Tendresse est un road trip en famille au rythme doux alors que les parents divorcés conduisent de Bruxelles aux Alpes pour récupérer leur fils à la suite d'un accident de ski. Une série d'incidents et d'interactions banales donnent des fenêtres sur la personnalité des personnages en particulier la mère rêveuse et encline aux accidents et le père macho, légèrement rustre mais généralement attachant. Les interactions humaines chaleureuses sont contrastées par des scènes répétées d'espaces vides, de champs de neige, de montagnes, de lacs, de terres agricoles et de vues d'architecture qui éclipsent généralement les humains qui les traversent (viaducs d'autoroutes, autoroutes serpentant à flanc de montagnes, architecture brutale de la station de ski). Comme beaucoup de road trips rien ne se passe vraiment mais le voyage est plutôt agréable...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 août 2014
    Un film qui ne prend aucun risque. La tendresse n'est en fait qu'une cool attitude, rien à voir avec l'histoire de cet ancien couple retrouvé. Il n'y a donc aucune tendresse dans ce film. 1ère tromperie. Ensuite, cette fameuse "cool attitude" envers son prochain (et inconnu), elle n'est pas concrète, ni démontrée. Le film s'acharne plutôt à nous décrire un O.Gourmet particulièrement peu attractif (même s'il joue très bien), et une mère déjà un peu foldingue ou inadaptée, à presque tout d'ailleurs. L'ironie du film (il ne dit pas franchement ce qu'il veut dire) serait de laisser penser qu'une personne même pleine de défauts, reste un pylône dans une société. A ce titre, demeure un pole d'attraction, ou d'échanges, même excessivement superficiels. La référence du pylône étant d'ailleurs une omniprésence tout au long de ce film, on ne comprend pas aisément ce culte, cette référence permanente, ce culte freudien répétitif, presque une obsession. Une autre tromperie (le mot est un peu fort) serait des s'attacher à dépeindre longuement des paysages, plutôt que de tisser un film fort, bâti sur ses personnages. Que faire de ces WC d'autoroute, de ces restaus d'autoroute, de ces péages d'autoroute, des paysages d'autoroute, etc ???.. Cela nous laisse particulièrement indifférent, superficiel, mièvre ou décalé eut égard à la couleur du film présentée dans le titre. Car dans ce film, il n'y a aucun accès ou référence à la TENDRESSE. Rien, absolument rien. Elle est même sauvagement refusée par ce couple qui refuse cette référence à passer un moment ensemble dans une chambre. Un comble. Schulmann l'a presque mieux dit en 79 : et "La tendresse, bordel", justement, où est-elle ? La photographie est belle. Il ne suffit pas d'avoir un bel appareil ... pour faire de belles photos. Un hôpital avec un enfant dont on ignore s'il pourra vivre normalement (accident de colonne) et qui est libéré après seulement 2 jours d'hosto, une obligation familiale construite à la hâte et maladroitement, des aller-retour monotones sur autoroute, un S.Lopez trop bref. Il reste la cool attitude (fallait la comprendre, car un peu éloignée du titre phare, exagérément racoleur), le mauvais road-movie ennuyeux avec ses trajets pompe à essence, la beauté des paysages incluant les fameux pylônes (qu'il est beau, mon pylône). C'est donc un excellent film si l'on apprécie ces éléments. Autrement : cela reste un film de patronage, aseptisé et particulièrement politiquement correct, mais qui occupe son espace dans les festivals.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    Le film est joué par deux acteurs attachants. Il n'y a pas d'enjeux cinématographique, l'importance est de passer un bon moment dans un fauteuil confortable en oubliant ses problèmes. Le film est assez lent ce qui nous permet d'apprécier l'esthétique simple des plans. Le spectateur peut s'identifier à l'histoire par le couple adulte et le couple de jeunes. Ce qui donne une proximité avec le film. Malgré tout on ressent l'absence d'un ressort dramatique qui peut être gênant pour certains.
    Film touchant et simple, mis en scène avec beaucoup de douceur et de tendresse.
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