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Julien D
1 195 abonnés
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3,5
Publiée le 28 mars 2014
Utilisant de façon classique mais maitrisée le sentiment de paranoïa de l’Angleterre post-7 juillet 2005 (c’est-à-dire en jouant harmonieusement sur le point de vue des multiples caméras disséminées aux quatre coins de Londres et en cherchant à dénoncer une part d’implication gouvernementale dans un attentat terroriste), le thriller réalisé par John Crowley réussit à créer une intrigue tordue mais réaliste, et impliquant les hautes institutions juridiques britanniques, sans jamais perdre en chemin le spectateur. Grâce à son rythme suffisamment soutenu et à son casting convainquant, cette intrigue complotiste glisse doucement de son cadre procédural vers un schéma de film d’espionnage plein d’action et de rebondissements inattendus. Bien évidemment, le thème de la machination politico-judiciaire peut sembler aujourd’hui avoir été trop surexploité au cinéma pour être à lui seul une source de suspense, mais le réalisme avec lequel il est ici mis en scène permet à Closed Circuit de faire ses preuves en tant que thriller moderne et efficace.
C'est dans un Londres traumatisé par les attentats du 7 juillet 2005 que se déroule ce thriller dans lequel deux avocats, autrefois amants, se retrouvent impliqués dans le procès du cerveau présumé d'un attentat. Mais vu que nous sommes dans un thriller, les choses ne sont bien évidemment pas ce qu'elles semblent être et la paranoïa monte tandis qu'une théorie du complot s'échafaude... Reposant sur des archétypes désormais bien connus du genre, "Closed Circuit" parvient tout de même à prendre le spectateur à son jeu et nous entraîne au cœur d'une intrigue qui fait relativement froid dans le dos. Si la réalisation est un froide, elle rend tout de même bien compte du climat qui règne dans ce Londres où toutes les caméras installées témoignent d'une peur du terrorisme ou bien d'une volonté des services secrets de tout garder sous contrôle. Bien écrit et solidement interprété par Eric Bana et Rebecca Hall, le film se révèle efficace au fur et à mesure de son dénouement.
J'attendais beaucoup de Closed Circuit et j'ai été profondément déçu, non à cause du scénario somme toute correct ou par la réalisation plutôt originale mais par le manque flagrant de péripéties et d'une résolution finale satisfaisante. Certains apprécieront justement cette fin réaliste, froide et insipide ou encore cette ambiance de paranoïa. J'aurais personnellement préféré une fin moralisatrice montrant un système juridique compétent où le droit prévaut sur l'Etat. Cela aurait évité au spectateur d'attendre désespérément une vraie procédure judiciaire et la mise en oeuvre d'une responsabilité envers le Mi5. Finalement, on se demande pourquoi ils n'ont pas choisi une autre fin spoiler: pendu le terroriste tout de suite, ou au milieu du film histoire de donner un rebond et de faire un autre procès , cela nous aurait évité 1h30 de scènes sans intérêt. C'est dommage: le film méritait d'être continué, surtout qu'il y avait un grand potentiel spoiler: ouverture du coffre fort ? Arrêt d'un agent du Mi5 ? Relation personnelle des deux avocats dévoilée ? Protection judiciaire pendant le procès ? Révélation des preuves de l'enfant ? . Bref, ce film nous laisse un désagréable goût d'inachèvement. 2/5
Closed-Circuit est un drame judiciaire ennuyant. Je l'admets, il y a quelques petits moments de suspense et de mystère, mais rien de nouveau. L'intrigue est correcte, mais sans plus. Tout est pas mal prévisible. On peut deviner qui sont les « méchants » du film lorsqu'ils apparaissent pour la première fois à l'écran. Le seul bon moment du film est la toute première scène du film où l'on voit plusieurs caméras en circuit fermé (le titre du film) capter les moments précédents l'explosion sous divers angles. Les deux personnages principaux n'ont aucune chimie entre eux. La tension romantique entre ces deux personnages n'est pas réaliste et semble forcée. Tous les personnages sont sous-développés, on ne connait pas grand chose d'eux lorsque le film finit. Les personnages secondaires interprétés par Julia Stiles, Jim Broadbent et Ciarán Hinds n'apparaissent que quelques minutes à l'écran. Pour finir, je n'ai pas non plus aimé le dénouement. Il est arrivé juste au moment où le film commençait à être vraiment intéressant. L'ensemble du film, surtout son dénouement est vraiment décevant. Évitez de voir ce film au cinéma. Il n'en vaut vraiment pas la peine.
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Ce thriller post-11 septembre 2001, ou plutôt post-7 juillet 2005, narre les démêles judiciaires et politiques faisant suite à un attentat au cœur de Londres. Très vite, il quitte la sphère procédurale pour lorgner vers le film d'action effréné. Efficace mais trop convenu.
Auteur du très bon "Boy A", John Crowley quitte le drame intimiste où il avait excellé pour officier cette fois-ci dans le thriller politico-judiciaire où machinations et suspense sont rois. Et si Londres a bel et bien connu des actes terroristes en 2005, l'attentat ici relaté est totalement fictif. Le procès du présumé coupable va alors donner sueurs froides et autres vertiges à deux avocats, qui de plus sont anciens amants. Crowley débute son intrigue en multipliant les zones d'ombre sur cette délicate affaire, un peu à la manière de "La Firme" de Pollack ou de "Ghost Writer" de Polanski. En outre, un canevas paranoïaque et complotiste où les héros ne peuvent se fier à rien ni personne pour mener à bien leur tâche, à cause des brûlantes vérités qu'ils vont découvrir. En effet, les services secrets de sa Majesté pourraient bien y être mêlés et, du même coup, les questions de sécurité publique et d'équité de la justice seraient remises en cause. Mais ces-dites questions ne sont malheureusement qu'effleurer, Crowley préférant les délaisser afin de tendre vers une intrigue chargée en action et en rebondissements. Par conséquent, la trame devient assez classique, et l’originalité est sacrifiée sur l'autel du rythme. Néanmoins, la mise en scène est très soignée, ayant par exemple souvent recours au montage parallèle, ou à une vue subjective via les caméras de surveillance londonienne. Eric Bana et Rebecca Hall s'en tirent eux plutôt bien en avocats pris au piège, contraints de prendre la défense de leurs propres vies. Leur histoire de cœur n'est, judicieusement, traitée qu'en filigrane. Si "Closed Circuit" ne révolutionne rien au genre, il n'en reste pas moins un divertissement sans prétention où l'on ne s'ennuie pas.
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Où est donc passée la rage, sans même parler d'ambitions artistiques, du réalisateur doué de Boy A ? Avec Closed Circuit, John Crowley filme avec paresse une intrigue alambiquée censée nous alerter sur les dangereuses dérives des services secrets, britanniques en l'occurrence, qui jouent avec le feu et le terrorisme et finissent par se brûler. Ce thriller est dans un temps procédurier avant de s'accélérer comme si l'auteur du scénario s'était soudainement réveillé et aperçu qu'il fallait atteindre le quota de poursuites réglementaire. Eric Bana et Rebecca Hall ont l'air tout du long de s'ennuyer ferme dans ce film qui prétend installer un climat de paranoïa aigüe sans vraiment y parvenir. Closed Circuit ? Court-circuit, plutôt.
Après un attentat terroriste à Londres, la justice s'empare de l'affaire avec un coupable identifié. il s'agit d'un film sur les imbrications entre la justice, l'espionnage et la politique, voire les puissances économiques. On navigue dans la manipulation avec 2 personnages centraux anciens amants, qui pour des raisons de déroulement du procès ne peuvent pas se parler. Bale et Hall forment un couple attachant idéalistes et réalistes à la fois. Cette fiction nous interroge sur la vérité formatée que l'on nous sert souvent. C'est un film politique subtil, sans position à charge et cela fait plaisir d'être lire de choisir son analyse. Un thriller politique de qualité.
Ecrit par Steven Knight (Les promesses de l'ombre, Dirty pretty things...mais aussi Crazy Joe) et réalisé par John Crowley (Boy A), Closed Circuit était très alléchant sur le papier. Le casting est de plus de premier choix : le très sexy Eric Bana (mais aussi bon acteur) et les excellents Rebecca Hall, Ciaran Hands et Jim Broadbent. Malgré tout cela, ce film est sorti en toute...
Sujet actuel pour ce scénario plutôt bien ficelé, ca tient la route. Le suspens est présent mais il manque un peu d'attachement aux personnages pour totalement rentré dedans.... du coup, on suit ce complot sans grand intérêt, sans peur pour ce qu'il pourrait arriver aux personnages. Pas un navet, loin de là mais fade, trop fade...
Un bon film dans le genre on nous manipule. Les méandres de la justice et des hommes de pouvoir sont évoqués mais sans jamais aller au fond des faits et des idées. C'est le principal reproche qu'on pourrait faire à ce film qui reste toujours à la surface...
Thriller paranoïaque pour insomniaque ! Un petit thriller qui se laisse voir grâce à l'élégance du style British, mais Closed Circuit est trop sobre, trop lent et loin d'être très original. Heureusement, le duo Eric Bana / Rebecca Hall sauve la mise de ce pétard mouillé dont les enjeux sont inutilement complexifiés et qui au final en deviennent superflus. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
Qui mène la danse ? Des caméras de surveillance, une camionnette, puis, la neige sur les écrans. Une explosion vient de retentir au cœur de Londres. Un suspect, rapidement interpellé, refuse de révéler quoi que ce soit.
Martin, son avocat, et Claudia, son avocat spécial, bien que tous deux pour la défense, ne peuvent communiquer entre eux. Claudia a accès, notamment, à des pièces à convictions, à huis clos (closed session).
Les évidences tombent les unes après les autres. A qui faire encore confiance ? L’ambiance devient très vite lourde et anxiogène.
Rien de convenu, et le suspens prend vraiment. Loin d’un film d’action, voici un thriller psychologique qui pose de vraies questions.