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David D.
29 abonnés
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3,5
Publiée le 7 mars 2016
Un recruteur du club Belge de football du SC Charleroi (surnommé "les Zèbres" pour leur maillot rayé noir et blanc), spécialisé sur l'Afrique, découvre une pépite en Côte d'Ivoire. Il lui permettra surtout de se découvrir lui-même. Afrique, Football, Poelvoorde: ce film avait tout pour (me) plaire. Cette Afrique là (celle des grandes villes, pas la meilleure) est très justement représentée, par ses femmes courageuses et dynamiques, par la vision condescendante et néo-colonialiste de l'européen, par son quotidien que Benoit Mariage doit forcément bien connaitre pour en faire une peinture aussi prés de la réalité. Le milieu du football, mêlant pognon et passion, est aussi bien représenté, et il faut sans doute remonter à "Coup de tête" pour y retrouver une telle justesse. Quand à Poelvoorde, il s'inscrit définitivement comme une sorte de Depardieu Belge, épatant quel que soit le rôle, crétin magnifique ou génie incompris. L’intéressant jeu en demi-teinte de Marc Zinga et le touchant dynamisme très africain de Tatiana Rojo lui apportent une réplique à la hauteur. On regrettera un rebondissement dramatique mal amené, comme un cheveu sur la soupe, qu'une fin de film assez réussi ne se contentera que de rattraper un peu.
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3,0
Publiée le 9 octobre 2015
Faut-il être amateur de foot pour apprècier comme il se doit "Les rayures du zèbre" ? Non pas vraiment [...] Main dans la main, ensemble, ils se connaissent depuis toujours, Benoît Mariage et Benoît Poelvoorde remettent ça après "Les convoyeurs attendent" et "Cowboy". Cette fois, c'est "Les rayures du zèbre", une comèdie nèo coloniale rèaliste qui se montre sèvère avec tout le monde! On grince des dents en visionnant ce film qui nous rappelle sur-le-champ dans quelle sociètè on èvolue! C'est l'histoire d'un agent de footballeurs qui va chercher des joueurs en Afrique, en l'occurrence à Abidjan, et qui les recrute! Mais il faut savoir qu'en Côte d'Ivoire, être recrutè pour aller jouer dans une èquipe en Europe (la Belgique), c'est l'Eldorado! Tout le monde ici en prend plein la tronche, les Noirs comme les Blancs, avec un inclassable, un incontrôlable, un gènèreux, un hors-norme Benoît Poelvoorde qui passe par tous les caps! Un film qui sonne constamment juste (les rapports nord / sud sont très intèressants) et ça n'a rien d'ètonnant car le cinèaste s'est inspirè pour ce long-mètrage d'un vèritable agent, Serge Trimpont...
Un film très émouvant ; très bien interprété. Benoît Poelvoorde prouve une nouvelle fois qu'il est un acteur exceptionnel.
Petit bémol : l'affiche du film (française) est en inadéquation avec le ton du film. Elle nous promet une comédie légère, alors que le film relève plus de la comédie dramatique...
Les rayures du zèbre surprend. Immédiatement, on se dit que Benoit Mariage délaisse le côté caustique et social de ses comédies pour faire un film purement drôle. Pourtant, il n'en est rien et rapidement on retrouve ce qui fait le cinéma de ce réalisateur. Encore une fois, Benoit Poelvoorde est impeccable dans ce rôle de dénicheur de nouveaux talents footballistique un brin colonisateur. Complexe, à la fois drôle et détestable, désabusé et caustique, il mène ce film plein de surprises déconcertantes dans son déroulement vers une fin qui nous laisse perdu avec notre ressenti. Sans véritable conclusion, on reste donc avec notre propre analyse, à repassé dans notre tête les multiples messages disséminés dans le film. Le sport, l'humain, l'espoir, la réussite, la pauvreté, l'Europe, l'Afrique... Les rayures du zèbre traite de tout cela avec justesse. Un bon film.
Pensant regarder une comédie qui au bout du compte n'en ai pas vraiment une. J'ai été plutot assez bien surpris par ce film, avec il est vrai un Poelvoorde vraiment a son aise dans son role. Bien que le film ne soit pas d'un rythme éffréné, mais que l'histoire de ce dernier est tout de meme très interréssant et assez bien traiter, on suit cette aventure footbalistique avec attachement.....Bien.
Pas vraiment passionnant mais ça se regarde particulièrement grâce à Poelvoorde évidemment. Sans lui, le film ne m'aurait probablement pas autant intéressé malgré le sujet. Le milieu du foot et du recrutement de jeunes talents d'Afrique ou ailleurs est abordé d'une façon un peu comique dans certaines situations mais aussi tragique et de côté là, il n'y avait que Poelvoorde pour réussir à être aussi bon dans ces deux registres. Malgré la présence de l'acteur, j'ai eu du mal à être touché par le sort de ce jeune footballeur qui va découvrir le milieu du foot business malgré lui et qui se laisse manipuler naïvement.... Je pense que le film est assez réaliste mais il ne m'a pas convaincu. On aborde seulement le sujet, j'aurai plus apprécié avec un poil de développement... Je reste donc sur ma faim...
Un petit film sur le monde du football, et sur les réseaux de recrutement en Afrique. Voilà qui m'intéressait fortement. Ici nous est conté le destin de Koné Yaya, jeune footballeur ivoirien de quartier, repéré par un recruteur belge a la bosse bien roulée interprété par Benoît Poelvoorde. L'histoire nous est conté avec un certain sérieux, mais de façon somme toute assez banale et au finale de façon très lisse, surement pour toucher un public plus large. En effet, la réalité est un peu plus complexe que cela, même si les grandes lignes sont bien respectées. L'ascension de notre jeune héros est à mon goût un peu trop fulgurante, et certains points abordés auraient mérités d'être plus étayés pour apporter plus de crédibilité (comme sa négociation avec un autre agent pour jouer en Macédoine, car les "agents vautours" prêts à envoyer de jeunes africains rêveurs dans les contrées les plus reculées d'Europe est une réalité). Pas mal de stéréotypes aussi dans ce film (mais pourrait-on réellement s'en passer?). Les pseudos histoires de coeur avec les jeunes femmes africaines aussi sont à mon goût un peu de trop, mais là aussi, on touche quelque peu du doigt une certaine réalité)... Au final, un film correct, assez court, mais un poil superficiel, avec une épilogue assez désarmante quant à la condition de ces jeunes africains qui arrivent en Europe un peu déboussolés, entre rêve de richesse et de gloire, et dureté d'adaptation.
ATTENTION non ce film n'est pas une comédie. je pensais qu'on était dans la mm veine que le crocodile du bostwana. Et non fatale erreur. On a très très peu ri et pour cause c'est un drame social ! Certainement un traitement très intéressant de la "traite" des joueurs africains. Mais comme on c’était préparé en famille a une bonne comédie , ben ...grosse déception. Donc ne pas le voir sous cet angle devrait améliorer peut être son approche.
Monsieur poelvoorde est comme a son habitude : excellent. Et le film est intéressant jusqu'à la partie en france. Beaucoup moins rythmée et sans suspense. Comme si le film était deja fini, comme si toute l'équipe : scénariste , dialoguiste et acteurs auraient baclé le projet. Un film qui démarrait bien mais avec un problème de rythme : on s'ennuie passé la premiere demie heure.
Rampant habilement dans les méandres boueux et dérangeants de la problématique Nord-Sud, sur fond de foot où chacun est prêt à tout (là comme ailleurs), ce film est soutenu par un Benoît Poelvoorde qui démontre une fois de plus qu'il est un acteur de première division, au registre large (bref, je l'aime bien ce zèbre ;-). Les mirages, rattrapés par la réalité, sont correctement évoqués pour susciter plus de gêne que de sourires. Ainsi, si on peut parfois rire, dès la mi-temps on imagine bien qu'au coup de sifflet final ça va mal finir. Une frappe correcte que ce film, mais qui ne prétend pas atteindre la lucarne.
Un film assez simplet, qui repose essentiellement sur Poelvoorde. De plus, c'est assez caricatural sur l'Afrique et il faut s'y connaitre un peu en foot pour apprécier certains dialogues et références. Sinon, certains passages sont assez drôles (spoiler: le débat sur les animaux nyctalopes par exemple ) mais il y a bien trop peu d'éléments au niveau du scénario pour augmenter l'intérêt du film. Ne restera pas dans les annales (dans le même genre, on retiendra plus facilement "3 zéros").
Aïe aïe aïe... quel ennuie.... Une histoire qui est touchante, mais mal monté, du coup on ne s'attache pas assez au personnage, et le film est d'une grande longueur, alors qu'il est pourtant court en temps.
Très loin du registre qu’il affectionne et qui lui a valu une reconnaissance internationale, Benoît Poelvoorde s’illustre au drame de la plus belle des manières, le cœur sur la main. Après Cowboy (2005), l’acteur belge retrouve Benoît Mariage et le fait voyager au cœur d’une Afrique bercée par l’illusion qu’un futur professionnel du football puisse se cacher dans chaque petit village familial. Au delà de sa vocation informative, Les Rayures du zèbre est surtout d’une justesse assez incroyable. Le réalisateur (également scénariste et dialoguiste) empreinte un chemin épineux sans jamais se fourvoyer et rend compte d’une réalité dépassant parfois l’image qu’il est possible de s’en faire. Marc Zinga, très juste dans sa manière d’aborder son personnage, est touchant et impressionnant de crédibilité, lui qui n’a pourtant pas beaucoup de films à son actif. Si quelques protagonistes ne sont pas traités à leur juste valeur, cela n’empêche pas à cette surprise franco/belge de trouver son public. Et pour les plus septiques, pas besoin d’être un passionné du ballon rond pour y prendre son pied.
Sortie en même temps que les crocodiles du Botswanga (comédie sur le foot Africain), ce film est finalement assez éloigné. Il flirte entre la comédie et le drame. Benoit Poelvoorde est un bon acteur et il est encore excellent dans ce film.
"C'est un travail de blancs". Quand Abdu dit ça à José, il a tout compris. Sorti au même moment que "le crocodile du Botswanga" qui traite du même sujet, "les rayures du zèbre" est un film cruel dans sa réalité. Présenté comme une comédie, ce film est loin d'en être une. J'avoue avoir détesté le début du film, qui paraissait raciste et beauf. En effet, ce film inclassable en a l'allure. Benoît Poelvoorde (qui a repris son accent pour l'occasion) joue le belge de base, ce qui m'exaspérait profondément. Mais au-delà des personnages écœurants ou désagréables, ce film parle d'un sujet bien réel : le néocolonialisme, ou tout ce qui tourne autour des rapports Europe/Afrique dans le monde du foot et du recrutement intensif de "prodiges" africains qui se font inconsciemment déraciner par le capitalisme. En alignant des scènes tragiques et incongrues, Benoît Mariage ne fait pas dans la dentelle, il livre un film amer et loin d'être drôle. Finalement pas mauvais, bien que parfois assez odieux.