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RedArrow
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3,0
Publiée le 19 mars 2016
Comme chaque 24 décembre, la petite bourgade de Cryer accueille un grand concours costumé de Père Noël. Mais, cette année, il y a un petit souci : un des participants a décidé de massacrer toute la population de la ville, quitte à y aller au lance-flammes s'il le faut !
Remake de "Douce Nuit, Sanglante Douce nuit" ("Silent Night, Deadly Night") de Charles E. Sellier lancé en 1984, "Silent Night" est un slasher très classique dans son déroulement mais animé d'un mauvais esprit jubilatoire qui se traduit dans le choix des victimes du tueur (même les enfants insupportables y passent), dans une mosaïque de personnages rendus complètement azimutés par la déchéance économique de leur ville (le prêtre pervers remporte la palme) ou encore dans des mises à mort à l'humour noir grand-guignolesque ravageur (la séquence avec le meurtre d'une modèle de photos de charme dans un mini-parc à thème vaut à elle seule son pesant de cacahuètes). On s'amuse énormément jusqu'à un dernier acte se prenant hélas trop au sérieux avec la multiplication de fausses pistes policières dont on se moque un peu et loin d'être aidé par des choix esthétiques douteux (aïe, cette fin au commissariat avec ce jeu de lumières désastreux).
"Silent Night" est donc à ranger aux côtés du remake de "Black Christmas" pour passer un bon réveillon de Noël alternatif, sanglant et surtout franchement marrant.
Ce remake de "Douce nuit, sanglante nuit", réalisé par Steven C. Miller et sorti en 2012, est franchement mauvais. Je sais que je suis peut-être un peu dur avec ce dur mais, il faut avouer qu'il ne passe tout de même pas grand-chose ! Malgré sa réputation de nanar, j'ai d'ailleurs largement préféré le film de 1984 qui, malgré ses nombreux défauts, était dix fois plus distrayants et moins cliché. Ici, on change complètement de délire et on ne garde du film original que l'idée du Père Noël tueur car marqué psychologiquement durant l'enfance. Contrairement au film des années 80, celui assume beaucoup plus son côté slasher et en adopte en tout cas les codes. C'est ainsi que l'on se retrouve avec une série de meurtre dans une petite ville américaine le soir du 24 décembre. Le premier aussi prenait quelques codes du slasher mais à sa sauce, les meutres n'ayant lieu que dans une même unité de temps et d'a
Oui c'est bien le film que j'avais déjà vu il y a quelques années. Rien de nouveau, ça me rappelle les slashers des années 80. Enfin un peu plus gore, pas génial me ça se laisse regarder et même deux fois quand on a oublié l'histoire....
Après Douce nuit, sanglante nuit (1984) qui avait fait grand bruit au moment de sa sortie et avait obtenue une certaine renommée lors de son édition en VHS, deux pitoyables suites ont vu le jour (1987 & 1989), ainsi que deux autres opus (1990 & 1991) n’ayant aucun lien avec les précédents.
Près de 30ans après et une flopée de suites (ou fausses suites) toutes plus abjectes les unes que les autres, les producteurs se sont résignés à mettre en chantier ni plus ni moins qu’un remake (à défaut d’avoir été foutu de réussir leurs suites). Silent Night (2012) est donc le remake du premier opus, on revient donc aux origines de la franchise, après que les scénaristes se soient décarcassés pour nous chier des opus tous plus nazes les uns que les autres, après le frère du tueur (2ème opus), le frère du tueur devenu un légume et l’aveugle voyante (3ème), la secte sataniste féministe (4ème) et les jouets maléfiques (5ème).
Comme toutes les suites avaient été purement et simplement foirées, on n’espérait réellement rien de ce remake, si ce n’est de nous rappeler aux bons souvenir du film de Charles E. Sellier Jr. Un remake certes, mais qui prend ses distances avec l’œuvre d’origine. Ainsi, le film ne se focalise plus sur le trauma de l’enfant se grimant en Père Noël psychopathe, cette nouvelle version se focalise essentiellement sur une flickette qui va traquer le Père Noël tueur.
A la réalisation, on retrouve Steven C. Miller, si son nom ne vous dit rien, on lui doit pas mal de (mauvais) DTV horrifiques et autres Séries B avec Bruce Willis ou encore Sylvester Stallone. Rien de très rassurant, encore plus quand on sait que le film aura mis 4ans pour trouver un éditeur dans l’hexagone…
Au final, il en résulte un remake à l’image de sa franchise (une saga morte et enterrée lorsque les producteurs se sont empressés de mettre en chantier des suites purement mercantiles). A l’image d’un canard boiteux, la franchise aurait mieux fait de se limiter à son premier volet. On a droit ici à une relecture du mythe plombé par un scénario bancal et filmé par un manchot (les scènes d’action sont indigestes, avec son utilisation abusive et vomitive du « shaky cam »).
En dehors de la présence sympathique de Malcolm McDowell et des rares mises à mort distrayantes spoiler: (la scène du broyeur de végétaux avec la nénette qui finit littéralement en spray, le coup de pioche dans l’œil ou encore l’empalement sur les cornes du cerf en clin d’œil au 1er opus), très franchement, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Il n'y rien de rien marquant et de franchement original dans "Silent Night". Néanmoins ce petit film d'horreur mérite d'être visionner pour ses séquences gores, pour la qualité de ses maquillages et aussi parce qu'il possède une bonne dose d'humour. A voir d'autant qu'on y retrouve avec plaisir un certain Malcolm McDowell.
Je pensais que c'était un film mais c'est une prod pour Netflix donc la mauvaise qualité du film est plus compréhensible. On dirait une version Wish de Melancholia, sans rebondissements, sans histoires, sans moments intéressants. Aucun intérêt
Un film d'horreur de Noël qui, même s'il ne révolutionne pas le genre, se regarde avec "plaisir"... Mention spéciale à certaines séquences bien gores...
Je cherchais cette année mon premier film d’horreur de Noël en DVD et idéalement qui traite d’un papa Noël qui tue tout le monde serait le top. Bloody Christmas débarque donc au meilleur des moments en magasin début Décembre. Nous voici avec un Slasher simple mais efficace et dynamique.
Le film commence bien avec une petite chanson glauque de Noël et un premier meurtre avec un objet en adéquation avec cette fête de fin d’année. Le film s’enchaine très bien entre soit voir la policière soit voir le méchant Père Noël tueur. Ce dernier a de l’allure et n’hésite en aucun cas à tuer les gens (même devant une petite fille). Violent, sanglant et plutôt de bon goût lorsqu’il s’agit de varier ses instruments de tuerie. Au niveau meurtres, le film est carrément jouissif. Cette production est plus un pop-corn horror movie plutôt qu’un film qui fait réellement peur.
Au niveau scénaristique, c’est simple mais ça se suffit malgré quelques incohérences (le sheriff Cooper veut absolument arrêter un homme en particulier et en boucle un autre comme si c’était celui-là qu’il voulait arrêter : à ne rien comprendre). Bon de toute façon, le personnage sheriff Cooper n’est pas seul responsable de sa maladresse : son acteur Malcolm McDowell en est une aussi. Je suis désolé mais cet acteur, je ne l’aime pas du tout : il a une tête à jouer des nanars et ses rôles sont souvent détestables. Ici, Malcolm Mcdowell surjoue et se prend trop pour un caïd : il a tendance à rabaisser le niveau de l’œuvre. Ses dialogues et ses métaphores sont ridicules et qu’il aime se prendre le génie alors qu’il ne sait pas reconnaitre le bruit d’un étranglement évident par téléphone ou même s’interpeller d’une non réponse de son interlocuteur. Enfin bref, le film est sérieux et ce personnage gâche un peu la crédibilité du film. A l’inverse, on notera tout de même quelques détails amusants qui feront sourire : un village où presque le trois quart de la population est déguisé en Père Noël et que le prêtre est totalement fou (il fait presque un meilleur psychopathe que le tueur du film). Enfin, un petit mot sur la scène finale dans le commissariat plutôt belle et intéressante visuellement : à la fois sombre et à la fois colorée (de vert et rouge) comme les guirlandes de Noël. Peut-être que c’est un hasard mais j’ai vu ce passage comme un mix entre l’horreur et les couleurs de Noël.
Silent Night est donc un slasher jouissif avec de bons meurtres et quelques détails sympathiques qui est pour ma part un bon DVD dans le thème film d’horreur pour Noël. Ma seule colère vient de Malcolm McDowell : bien que son personnage soit peut-être objectivement maladroit, subjectivement pour moi son jeu d’acteur fait baisser le bon niveau global de cette production.
Remake de "Douce nuit, sanglante nuit" ("Silent Night, Deadly Night", 1984) de Charles Sellier, très franchement je n'ai pas trouvé cette nouvelle d'adaptation de Steven C. Miller convaincante de nos jours : c'est le leitmotiv des films d'horreur sous-genre 'slasher' depuis "Scream" de Wes Craven, "Souviens-toi... l'été dernier" ("I Know What You Did Last Summer") de Jim Gillespie, "Urban Legend" de Jamie Blanks, etc. et en voilà un autre avec un père Noël à la place. Pourquoi pas ? Certes ! mais ce n'est pas la bonne époque pour l'évoquer vu qu'on en a ras-le-bol de déjà-vu, même s'il y a eu "Père Noël origines" ("Rare Exports: A Christmas Tale") du finlandais Jalmari Helander en 2010.
Sortant du commun, Silent Night renoue avec le film de slasher d’antan et va jusqu'à réserver une très jolie scène de ralenti qui fait montre d'un relatif talent de mise en scène. Incroyable mais vrai, il s'agit là du réalisateur du nullissime "Scream of the Banshee" qui atteint pourtant les abysses du ciné de Gégé. Disons... que nous sommes en présence d'un véritable miracle de Noël!