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Un visiteur
3,5
Publiée le 23 mars 2014
Les années 70 sont définitivement une très bonne année quand il s’agit de tourner un film de mafioso. Dès le début du film on est plongé dans cette ambiance seventies qu’on aime tant, aidé par une bande originale fabuleuse. Les décors et les tenues sont aussi dans leur jus. Dans ce genre de film la première scène ne commence pas par le début, et la voix d’un des personnages principaux nous raconte son passé et comment il en est arrivé là. Ensuite s’en vient la présentation de tous les personnages et l’histoire se met en place. On a donc à faire à deux pros de l’arnaque, incarnés par un couple qui nous rappelle un bonnie and Clyde de la grande époque (même si on en est quand même loin, je vous l’accorde), un Christian Bale assez méconnaissable et une Amy Adams très sexy et brillante. Puis nous avons un agent du FBI ambitieux (trop ?) et assez instable, incarné par un Bradley Cooper avec bigoudis, voilà les 3 personnages principaux. On appréciera aussi l’apparition brève de Robert De Niro, un des emblèmes des films de mafia (un peu fatigué ?). Tous ces acteurs jouent justes, le casting est bien justifié et utilisé. Le scenario est bien ficelé et l’histoire tient la route, tout est bien orchestré par David O. Russell, même si vers le milieu du film j’ai eu un peu peur car le rythme était devenu plus lent, mais c’était pour mieux repartir. On aurait apprécié une arnaque plus tordue et impressionnante, mais le bluff est bien là. Un film et une ambiance que j’ai aimé même s’il reste de dessous de certains chef d’œuvres comme Casino, les Affranchis et j’en passe.
Après le sympathique mais inoffensif « Hapiness therapy », David O. Russell nous revient à son meilleur, retrouvant l’esprit joyeusement décalé de ses débuts et son incroyable capacité à brasser les genres et les niveaux de lecture. « American bluff » est à la fois une hilarante comédie, une formidable étude de caractères et une saisissante radiographie de l’Amérique. Le cinéaste atteint un niveau de virtuosité rare, qui n’a rien à envier d’un Scorcese (à qui il emprunte la fébrilité narrative et la voix off démiurgique), mais dont il sait se détacher pour construire une œuvre foncièrement originale (peu de films de ce calibre se permettent une telle liberté narrative, à la fois ample et discursive, traversée d’un vrai souffle romanesque et capable de faire l’école buissonnière – on navigue toujours entre plusieurs niveaux de récit qui se répondent entre eux). Pleine de digressions, d’écarts et de parenthèses, l’histoire est pourtant parfaitement construite pour épouser à la fois la logique narrative (le bluff est un bluff – le cinéma, l’Amérique) mais surtout la trajectoire des personnages, tous d’une grande complexité. Derrière leurs attributs outranciers (postiches et costumes dingues), les quatre personnages principaux sont traversés de mouvements riches qui questionnent nos vérités humaines : comment on se construit sur ses propres failles, comment on s’adapte, se réalise ou se trahit face aux contingences du réel, comment les petits arrangements qu’on passe avec soi-même se transforment en mensonges qui nous aveuglent, comment ce qui nous fait vivre peut aussi nous tuer… Autant de considérations existentielles qui ne sont jamais traitées de façon abstraites, mais dans l’action même du film, dans ce foyer de combustion narratif où le cinéaste fait (avec brio) feu de tout bois. Capable à chaque séquence de passer de l’absurde à l’émotion pure (au hasard, la rencontre entre Bale et Adams, à la fois prodigieusement improbable et renversante d’émotion), David O. Russell nous livre un vrai joyau, un mille-feuille d’émotions et une bouleversante galerie de personnages, soutenue par un casting haut de gamme (dont le cinéaste sait tirer le meilleur). American bluff est un pur plaisir de cinéma, à l’intelligence virevoltante.
Casting et jeu d'acteur incroyables!! L'histoire de base n'est pas compliquée mais par trop de dialogues et la multiplication des situations, le film perd en dynamisme, en lisibilité. Heureusement la fin est bien foutue!!
Quel bon film ! l'ambiance des années 1970 est restituée de façon prodigieuse, les acteurs sont juste parfaits et Christian Bale méconnaissable avec sa bedaine et sa moumoute tout au long du film, quel acteur fabuleux ! Basé sur une histoire vraie, (à la même époque que l'excellent ARGO d'ailleurs!), qui avait défrayé la chronique à l'époque, j'ai passé un délicieux moment de cinéma jubilatoire. Une mention spéciale pour la bande son que j'ai juste ADORE ! Tomber sur mes chanteurs ou musiciens préférés tout le long du film a ajouté au plaisir cinématographique, c'est certain :)
Il est vrai que le début du film est ennuyeux mais petit à petit on se laisse porter par les formidables acteurs que sont Christian Bale et Bradley Cooper , par la grâce d' Amy Adams et que dire encore une foi de l' impeccable jeu d' actrice de Jennifer Lawrence. Enfin le clin d' œil aux films de mafia avec l' apparition de Robert De Niro est bien joué. American Bluff est tout simplement un bon film
cette histoire ne m'a pas plus emballé que ça ,travestir des acteurs n'est pas forcement un gage de film de qualité et c'est la cas ici .Tout le monde est bien, c'est plus un problème de montage de film qui est un peu brouillon .Espérons qu'il revienne pour son prochain au niveau de happiness therapy
Scandale. Argent. Réussite. Faux-semblants. Déception. Romance. Trahison. Échec. Et la liste pourrait s'allonger encore et encore... La nouvelle œuvre de David O' Russell est tout ça à la fois en nous plongeant dans l'Amérique des années 1970. Un escroc venant de se faire piéger par le FBI doit coopérer pour faire plonger un homme politique. À partir de ce fait réel, une histoire aussi dense que pesante va pouvoir commencer.
Avec American Bluff, l'américain a certainement voulu trop en faire en tombant dans une certaine superficialité, où on le préfère largement dans un cercle plus intime (Fighter, Happiness Therapy). Des dialogues qui n'en finissent pas, un montage qui veut nous on mettre plein la vue en multipliant les flash-back et flash-forward alors que le récit est déjà complexe en soi, et trop d'effets de style nous forcent à nous dire la chose suivante : le cinéaste veut-il nous prouver qu'il sait filmer ? Dommage alors d'être dans l'excès alors que nous connaissons sa qualité du réalisateur.
La multiplication de personnages ne lui permet pas de rentrer en profondeur de chaque relation, chaque protagoniste, et chaque problème. Cela rend alors parfois son récit inachevé sur certains aspects narratifs. Malgré tout, tous ces gens qu'il filme dégage une force émotionnelle dès lors qu'on les considère en tant que groupe. En effet, ils sont tous plus minables les uns que les autres, et ce n'est pas pour rien s'ils veulent jouer un rôle dans cette affaire. Dans leur propre vie, ces personnes n'existent pas et c'est à travers leurs différentes arnaques qu'ils peuvent se sentir vivants.
American Bluff est donc un film très frustrant parce que nous avons conscience d'avoir affaire à un film de qualité. La prestation des acteurs est tout bonnement stupéfiante. Bale prouve son extrême fragilité en montrant qu'il n'a pas les épaules pour cette mission. Cooper continue son chemin vers un jeu très dynamique et persuasif. À vingt-trois ans, Lawrence joue l'hystérie dramatique comme une grande dame. Adams est enfin le premier atout de cette œuvre, sexy, sûre d'elle, tout simplement à tomber. Mais confronté à ces quatre grands interprètes, on se dit là aussi qu'il y a un excès de zèle, comme si nous ne pouvions laisser de place à l'émotion, et que seule la performance comptait.
Fort de ses dix nominations aux Oscars, ce film repartira bredouille, comme s'il fallait y voir un symbole amère et douloureux. Ce n'est pas parce que nous nous intéressons à la grande histoire en nous en mettant plein la vue que la reconnaissance artistique suivra. American Bluff aurait mérité d'être moins technique, et plus sensible.
Après avoir été placardisé suite à l'échec de «I heart Huckabees», le réal D. O'Russell est revenu en force avec le carton « The fighter » qui l'a replacé dans le paysage hollywoodien. Le méga-carton de «Happiness therapy» lui a permis de signer en toute tranquillité un film d'époque pour un un public adulte avec un budget confortable et une pluie de stars, s'offrant même R. De Niro en guest. Le scénario, vaguement inspiré d'une histoire vraie, n'est qu'un prétexte pour peindre le portrait de persos bien barrés, qui mentent et se mentent entre eux en permanence au sein d'une société en lambeaux. Le contexte 70's lui permet d'appuyer son propos et de looker ses acteurs avec un goût... disons douteux, surtout d'un point de vue capillaire. Le film est aussi émouvant que drôle, mis en scène avec énergie (ah, bon sang ces travellings) et rappelant le M. Scorsese des débuts, nantis d'une direction artistique irréprochable, accompagné d'une BO mortelle et surtout offrant aux acteurs des rôles intenses qui leur permettent de s'éclater (avec un petit bémol toutefois sur S. Whigham qui cabotine un peu trop). La fin laisse un léger goût amer et même si j'ai eu quelques problèmes avec le rythme du film, peut-être à cause de son découpage très rapide, les plans longs n'étant pas légion, ce qui ne l'empêche pas d'être d'une fluidité absolue, voilà un vrai bon film, qui oscille entre les genres pour ne finalement ne ressembler qu'à son auteur, qui continue d'ausculter avec beaucoup d'acuité une société en perdition. Brillant et sublime.
On s’ennuie au bout de 10 min…..tellement « fake »…..une histoire qui s’enlise, des personnages caricaturaux terriblement ennuyant, une reconstitution des années 70 singeant Tarantino…..tout est emprunte, vole aux autres films sans la moindre once de créativité….une arnaque à éviter.
Belle intrigue, effet revival 70s garanti. Malgré la longueur du film, on passe un très bon moment. Bale est méconnaissable avec ses kg en trop mais très intéressant dans ce registre. Le casting est top et les acteurs sont vraiment à la hauteur.
Mon coup de coeur de Février va à American Bluff tellement j'ai rigolé durant ce film et quel casting !! Entre Bradley Cooper et Jennifer Lawrence tous les 2 déjantés on se plie en deux. Je vous le recommande on ne s'ennuie pas !
Je m'attendais à un film d'arnaque façon Ocean Eleven dans les années 70 avec un casting quatre étoiles et je suis tombé sur un film ou le scénario assez bordélique est balayé dans une pseudo romance insipide . Le tout est tourné à rallonge et l'ennui se ressent beaucoup durant ces deux longues heures et dix huit minutes .
Néanmoins ce n'est pas une catastrophe, le casting quatre étoiles fait son effet avec Brad Cooper qui en fait des tonnes, Christian Bale charismatique arnaqueur avec une belle moumoute, Jeremy Renner en homme politique qui ressemble plus à un présentateur télé et Robert De Niro absolument méconnaissable . Le casting en jette mais il y a aussi la réalisation, une super mise en scène qui fait ressortir les années 70 comme il faut, et rajoutons une super bande son .
Mais voilà il y a tout pour faire un super film sauf que le scénario ne suit pas, comme je l'ai dit ça se concentre sur les relations amoureuses des personnages et on s'en fiche de savoir qui couche avec qui . Si cet aspect avait été un tantinet raccourci le film aurait gagné à valoriser son but principal qui est l'arnaque, mais là on part presque dans tout les sens rendant le scénario soit lourd soit confus pour certains . C'est clairement pas maitrisé et c'est bien dommage car on ressent de bonnes idées intéressantes
Un film décevant, trop plat et long mais surtout un film qui prend le mauvais chemin pensant brouiller ses défauts avec ses têtes d'affiche, loin du grand film que l'on aurait pu attendre .
Dès la première scène, Christian Bale est méconnaissable sous cet aspect de loser obèse et en partie chauve. Il tente de se coller une moumoute sur son crâne, l’acteur se mettant dans la peau de son personnage ?
American Bluff, c’est un coup de bluff monumental où même le spectateur se fait prendre. Tout le monde ou presque joue un rôle ou a une deuxième façade cachée.
Irving Rosenfeld (Christian Bale) et sa complice, Sydney Prosser, ont monté une arnaque où ils donnent l’illusion de pouvoir donner des crédits à des gens déjà ruinés. Un début en coup de maître ! Sauf qu’un agent du FBI, Richie di Maso, va découvrir leur supercherie. Ils vont devoir s’associer à lui pour piéger un homme politique corrompu, Carmine Polito. A partir de là, ils rentrent dans la cour des grands arnaqueurs, s’attaquant à la mafia et aux hommes politiques. Mais qui va gagner ce tour de poker ?
Irving a une femme complètement délurée, Rosalyn (incarnée par Jennifer Lawrence, Hunger Games) qui a de nombreuses reprises par sa grande conversation va mettre la partie au bord du feu.
Toutes les scènes où les femmes jouent les femmes fatales m’agacent, une femme a d’autres moyens que son corps pour réussir. C’est la sur-sexualisation de la femme qui me dérange. Ou c’est un cliché américain/occidental ?