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I'm A Rocket Man
283 abonnés
3 112 critiques
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4,0
Publiée le 4 octobre 2018
Superbe film sur la jeunesse engagée et l’extrémisme qui pousse à bien des folies ! C'est cru, poignant, hyper réaliste et franchement malgré quelques longueurs ce n'est pas mal du tout. Les jeunes acteurs sont incroyablement justes et on s'y croirait... et ça fout la trouille !! Un beau film profond et intelligent !
Eh bien ce n'est pas si mal ce film ! Au début, ça fait peur : la caméra, le cadre, on est en plein amateurisme. Et peu à peu on est sensible à cette histoire. Malheureusement, au bout d'une heure, on souffre un peu et on décroche. On ne parvient plus à s'identifier totalement. Mais le trajet de l'héroïne est intéressant.
Ce n'est pas du tout mon style de film, mais j'ai tout de même aimé. On sent bien les inquiétudes, les désespoir et surtout le changement de Audrey, la héroïne, incarnée par Pauline Parigot, qui débute dans le cinéma. Ce genre de film est à encourager, plutôt que de cracher dessus ! ( je ne nommerai personne...)
Quelques longueurs mais un projet original et intéressant et de bons acteurs bien dirigés. On entre dans l'histoire et on y croit. Prometteur pour un premier long métrage de fiction.
Les propos de Bénédicte Pagnot en avant-première résument assez bien son film : 'il n'y a pas vraiment de message, c'est juste pour faire réfléchir'. Tout est dit, le film s'enfonce sans l'aide de personne dans une impasse et ce n'est certainement pas la dernière scène d'une insolente gratuité qui le sauve du naufrage.
Le film commence en suivant deux amies à la veille des résultats du bac mais ne va bientot s'intéresser qu'au parcours d'Audrey, jeune fille bien sous tout rapports, mais que différents déceptions sentimentales et familiales va conduire à se construire en marge et entouré d'autres personnages tout autant réfractaires à l'ordre établi. Sur un ton sobre, sans psychologie, la réalisatrice fait le portrait d'une part de la jeunesse aux horizons obstrués qu'elle filme avec compréhension. C'est tendu, émouvant, parfois léger, parfois grave. Le film ne juge pas mais montre une société, et là est le drame, qui n'offre pas d'alternative au système en vigueur et sur lequel s'échouent les utopies... La jeune actrice Pauline Parigot, parfaite, fait penser à Sandrine Bonnaire dans ce film qui rappelle également l'oeuvre de Pialat.
J'ai beaucoup aimé ce film, qui suit le regard d'une jeune fille complètement apolitique au départ. On voit de façon sensible mais non appuyé comment sa conscience se construit et s'ouvre au monde, quand elle quitte son univers protégé (son école, sa famille, son copain, sa copine). Les acteurs sont tous très bons. Les personnages ont tous une vraie personnalité dessinée de façon subtile. Les dialogues sont excellents. La fin est plus faible, c'est dommage. Bravo.
La jeune réalisatrice ne campe pas la dérive inexorable de son héroïne avec angélisme ni apitoiement. Elle montre aussi combien les illusions sont compliquées à se concrétiser, qu’elles sont souvent l’apanage des plus éduqués et des plus nantis. La colocataire d’Audrey est une fille gâtée, avec des parents riches et engagés et, quand elle rejoint le squat par nécessité, Audrey est la seule à exercer un petit boulot, ses amis vivant de vols et de divers subsides. Il y a bien sûr quelque chose qui relève du déterminisme social, mais celui-ci s’exacerbe dans la période de crise dans laquelle le film s’inscrit. On pourrait dire d’Audrey qu’elle incarne les années d’adolescence de sa ‘grande sœur’, Mona, la vagabonde morte de froid de Sans toit ni loi (Agnès Varda en 1985). Le film met donc en scène de manière factuelle et frontale, sans psychologie ni explications, le processus inéluctable d’un dérèglement dont on mesure, dans une tension croissante, que l’issue ne pourra en être que dramatique. Avec sobriété et justesse, Bénédicte Pagnot ne pratique jamais la surenchère ni la facilité. Dans son implacabilité, le constat est terrifiant puisqu’il entérine l’absence des échappatoires, l’inutilité des utopies et la stérilité accablante des luttes.
Au départ : sujet intéressant, question du chômage et du militantisme politique. Mais on se rend compte à la fin du film (si vous n'êtes pas sortit avant : chapeau!) que tout n'est fait que de clichés parsemés de stéréotypes navrants. Les squatteurs avec leur chien, le père au chômage, la colloc bobo. L'histoire sonne faux, les personnages aussi, et la qualité du jeu d'acteur est on ne peut plus médiocre. Pauline Parigot, qui signe ici son premier film, est peu crédible, plate, sans charme et malheureusement sans talent. L'affiche donne pourtant envie, mais une fois que cette actrice apparaît à l'écran on est déçu : aucune aura, aucune originalité rien! A fuir à tout prix, si vous voulez éviter de perdre votre temps et votre argent.
Pauline Parigot, elle a la présence de Sandrine Bonnaire dans "Sans toit ni loi"… De plus, elle est bien entourée, et surtout le film nous amène avec tous ces jeunes à s'interroger sur ce qu'on fait de notre vie et pourquoi on se retrouve sur un chemin qu'on n'a pas forcément souhaité. Tout est réussi dans ce film : l'histoire, l'interprétation, le rythme, l'image. On ne s'ennuie jamais, et on en ressort avec plein de questions sur soi-même et sur la société.
L'affiche donne envie, elle est belle. Et à vrai dire, le début est prometteur, les acteurs et Pauline Parigot en tête sont superbes. Mais, où sont les enjeux ? Certaines scènes pattinent, n'aboutissant à rien ou presque. Alors, très vite, l'ennui s'installe : j'ai vu quatre personnes quitter la salle de projection... A vouloir trop pousser la subtilité, on en quitte l'essence pour se diriger vers autre chose (éventuellement la salle de sortie^^)