AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,4
6419 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Chute de la Maison Blanche ?
5
66 critiques
4
175 critiques
3
239 critiques
2
142 critiques
1
58 critiques
0
47 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Il n'y a vraiment que les américains pour faire ce genre de films : attaqués sur leur territoire (en l’occurrence à la Maison Blanche) par des méchants coréens (quand ce ne sont pas des russes ou des musulmans extrémistes), ils parviennent quand même à s'en sortir grâce au courage d'un seul homme (encore rien de nouveau) qui tue les méchants un par un. On sait comment ça va se passer rien qu'en voyant l'affiche et le titre. Et vu que le film se prend terriblement au sérieux, l'ensemble n'en est que plus effroyablement navrant. Les acteurs sont tous mal dirigés (et pourtant Antoine Fuqua a réalisé "L'élite de Brooklyn", un film qui n'avait rien à envier aux meilleurs de Friedkin), Gerard Butler étant vraiment un mauvais choix pour assumer un premier rôle. On retiendra alors seulement la scène de l'attaque de la Maison Blanche, vraiment spectaculaire et on oubliera le reste rapidement.
Stephenballade
Pour en avoir entendu parler, je m’attendais à du lourd, du très lourd. Et il faut admettre que ça envoie du bois. Lors de l’entame calme et tranquille, enfin pas si tranquille de ça, on s’attend à ce que la tempête ne tarde pas à venir. Bon, d’accord, la tempête de neige fait déjà rage autour de Camp David, la résidence secondaire des présidents américains. Mais comment ça va arriver ? Est-ce cette tempête qui va jouer un sale tour, ou des personnes mal intentionnées qui vont profiter des mauvaises conditions climatiques ? Ou tout simplement, ne va-t-il rien se passer ? D’entrée, on est pris dans l’intrigue qui prend une tournure dramatique. Efficace pour implanter le contexte qui deviendra par la suite explosif, avec un sentiment de déjà-vu sous son air "Die hard" bis. On sent vraiment l’influence de la saga et de son héros John McClane : particulièrement viril (mis à part le court charme apporté par la délicieuse beauté de Ashley Judd en Première Dame), le rythme est soutenu, parsemé de quelques temps morts permettant au spectateur de reprendre son souffle, et nous retrouvons aussi quelques belles banderilles verbales si chères à McClane. Sauf que nous n’avons pas affaire au plus célèbre lieutenant de la police new-yorkaise. Malgré son millésime 2013, "La chute de la Maison Blanche" fleure bon les films d’action comme seuls les américains savaient les faire à la fin des années 80 / début 90. Cette ressemblance est telle que l’ensemble est relativement prévisible dans sa trame générale. Les seules surprises résident dans l’invasion de la Maison Blanche, filmée en temps réel, ce qui a dû requérir des moyens logistiques énormes. C’est réussi, c’est immersif, et on en prend plein les yeux… et les oreilles, surtout si vous optez pour la version Blu-ray, que je vous recommande. C’est bien filmé et les effets spéciaux sont très convaincants. Mais les scénaristes et Antoine Fuqua n’ont pas su éviter les écueils que sont les incohérences.
spoiler:
Comment cet avion non identifié a pu arriver aux portes de Washington sans donner la moindre alerte ? De plus, j’imagine mal que les codes d’accès utilisés par le héros ne soient pas régulièrement changés, surtout vis-à-vis de l’agent qui a été viré 18 mois plus tôt.
Les clichés n’ont eux non plus pas été évité spoiler: s, avec ce grand méchant aux yeux bridés, et cet invincible agent plus fort que tout le monde. Cependant, le patriotisme a été laissé plus ou moins laissé de côté (j’ai bien dit plus ou moins, hein) au profit des enjeux politiques et géopolitiques, pas très nouveaux eux non plus
. Malgré cette relative prévisibilité, malgré ces incohérences, et malgré ces clichés, ce long métrage qui ne révolutionne pas vraiment le genre se suit plus qu’agréablement. Et on arrive au bout des 2 heures sans même s’en rendre compte, la musique de Trevor Morris accompagnant bien chaque moment du film. Gerard Butler rend une bonne copie, Aaron Eckhart également, Morgan Freeman est très crédible en semblant un peu perdu (son personnage a de quoi l’être), mais ma préférence se tourne vers Rick Yune, très charismatique en terroriste sûr de lui et que rien ni personne bien ne peut l'empêcher d'exécuter son plan, bien décidé à aller jusqu’au bout. Il est même glaçant dans ses prises de décisions et de leur mise en œuvre. "La chute de la Maison Blanche" est donc un film d’action dans toute sa splendeur, typiquement américain de par ses clichés et sa propagande. Peu importe la redondance des thèmes, c’est un bon moment de spectacle à passer. Et bravo à Antoine Fuqua d’avoir su élever le niveau pour ne pas faire de ce scénario un quasi-inévitable nanar.
Les clichés n’ont eux non plus pas été évité spoiler: s, avec ce grand méchant aux yeux bridés, et cet invincible agent plus fort que tout le monde. Cependant, le patriotisme a été laissé plus ou moins laissé de côté (j’ai bien dit plus ou moins, hein) au profit des enjeux politiques et géopolitiques, pas très nouveaux eux non plus
. Malgré cette relative prévisibilité, malgré ces incohérences, et malgré ces clichés, ce long métrage qui ne révolutionne pas vraiment le genre se suit plus qu’agréablement. Et on arrive au bout des 2 heures sans même s’en rendre compte, la musique de Trevor Morris accompagnant bien chaque moment du film. Gerard Butler rend une bonne copie, Aaron Eckhart également, Morgan Freeman est très crédible en semblant un peu perdu (son personnage a de quoi l’être), mais ma préférence se tourne vers Rick Yune, très charismatique en terroriste sûr de lui et que rien ni personne bien ne peut l'empêcher d'exécuter son plan, bien décidé à aller jusqu’au bout. Il est même glaçant dans ses prises de décisions et de leur mise en œuvre. "La chute de la Maison Blanche" est donc un film d’action dans toute sa splendeur, typiquement américain de par ses clichés et sa propagande. Peu importe la redondance des thèmes, c’est un bon moment de spectacle à passer. Et bravo à Antoine Fuqua d’avoir su élever le niveau pour ne pas faire de ce scénario un quasi-inévitable nanar.
Nicothrash
Après une bonne guimauve à l'américaine, patriotique à outrance, d'une petite demi-heure, on passe aux choses sérieuses avec l'attaque terroriste coréenne ( et oui, pas de Russe ni d'intégriste musulman ! ) et là attention les yeux, et accessoirement les oreilles ... Ça pète de partout et sans temps mort jusqu'à la fin ! Du début, on conserve l'aspect patriotique et l'on y ajoute fusillades, bastons, bains de sang, touches d'humour et explosions en tout genre. Il est clair que cette production semble sortie tout droit d'une autre époque mais le fait est que ça fonctionne et ce malgré l'absence de crédibilité et les innombrables morceaux de bravoure impensables, la différence est surtout faite par une excellente réalisation et une mise en scène dynamique, les effets spéciaux sont impressionnants pour le genre et permettent véritablement de pendre son pied devant ce spectacle bourrin incessant mené tambour battant par un Gerard Butler en grande forme. Le scénario aurait fait le bonheur des fans de John McClane si seulement il avait été associé à la saga "Die Hard" dont le dernier épisode fut décevant. Les deux heures passent à vitesse grand V et l'on ne s'ennuie pas une minute, c'est certes très régressif mais en même temps c'est trop bon !
Ce film est comment dire... mauvais. Le pitch est très bon, mais le réalisateur Antoine Fuqua a du mal à faire passer sa dragée. Les incohérences sont nombreuses et le gouvernement américain passe pour une bande d'incapables. Au lieu de passer pour un film d'action, ce film devient un film comique traitant de la stupidité des forces armées et des différents services de sécurité... Bref, à éviter.
Quand l'idéologie de ce film se fait discrete pendant toute la première partie jusqu'à la prise de la maison blanche,on prend un certain plaisir à regarder. Puis vient la suite où le scénario s'effondre: les motivations des méchants et des gentils deviennent stupides ( morgan freeman du côté des gentils veut sauver le président au prix d'une guerre nucléaire et le méchant koréen commence à lancer des ultimatums et d'envoyer ses sbires un par un juste pour être sur que le rambo locale puisse permettre le happy end du film ). Tou cela au service d'une propagande à vomir : prendre le spectateur américain autant pour un con il faut oser quand même mais pas de problème. l'idéologie de ce film n'est ni plus ni moins un travestissment de la réalité et de la pensée,c'est un mensonge destiné a crédibiliser l'usurpation du pouvoir militaire par la guerre au terrorisme, à ne jamais remettre en cause la figure présidentielle apparenté quasiment a dieu dans ce film sans exagérer ! Ils te balancent comme ça le nouveau bouc émissare 2.0 après les arabes voici venu le temps des korré me rappelle d'un temps ou au moins le film d'action était fun ( die hard,james bond ) maintenant ce n'est que du premier degrè. La seule traçe d'intelligence de ce film reste cet odieux mensonge qui révèle tout le sinisme de ces auteurs, je ne peux pas croire une seconde qu'ils croient a ce qui est à l' réalise que ce film est monstrueux c'est juste un cas d'école de propagande.
Efficace !! Beaucoup d'action !!on s'ennuie pas !!
Ça aurait du s'intituler Die hard !! Contrairement au Die hard bien naz qui est actuellement en salle !! A voir pour tout les fans d'action terroriste Corée /USA
Ça aurait du s'intituler Die hard !! Contrairement au Die hard bien naz qui est actuellement en salle !! A voir pour tout les fans d'action terroriste Corée /USA
un film 100 % action et patriotique
des scènes d'actions, de tirs, de bagarres, avec un héros qui va sauver les U.S.A
reste un bon film qui se regarde aisément, qui nous laisse imaginer ce que serait une attaque de la Maison blanche.
des scènes d'actions, de tirs, de bagarres, avec un héros qui va sauver les U.S.A
reste un bon film qui se regarde aisément, qui nous laisse imaginer ce que serait une attaque de la Maison blanche.
Requiemovies
Une chose est sûre, avant même d’entrer en salle, nous savons à quoi nous attendre. Il est donc bon de porter un regard critique sur de tels projets avec le recul nécessaire. C’est uniquement en successeur des films des années 80, 90 que La chute de la Maison Blanche s’inscrit.
Tout y est, cocktail ou plutôt mélange fourre-tout, compilation d’ingrédients, des films bourrins d’un autre temps. Sans doute un peu plus, car totalement assumé, voire déversé, dans un excès qui l’inscrit définitivement comme un moment de cinéma où on laisse son cerveau à l’entrer. Rien n’est sérieux ici, tout est invraisemblable, l’histoire se moque totalement des vraisemblances géopolitiques, de la continuité ou crédibilité des scènes ; idem quant à l’évolution de l’action, des choix opérés. La Maison Blanche doit être mise à sac, peu importe les moyens. Sur ce point, le film est vainqueur haut la main, on aura rarement vu un film oser avec autant de culot mettre en scène un scénario si tiré par les cheveux. Le propos n’étant pas la crédibilité mais comment donner un semblant d’histoire au genre avec un cahier des charges suivit à la lettre.
C’est parti, le héros qui ne se remet toujours pas de n’avoir pu sauver la vie d’un protagoniste, le « flash news » qui défile sur la télévision en quasi off, aura son importance, le traître, le sacrifice humain avec sirène musicale en fond, le compte à rebours qu’on doit vraiment, mais vraiment arrêter, bref liste non exhaustive. Tout y est, vraiment !
On se croirait presque entre Piège en haute mer, Cliffhanger et Air Force One.
Peu importe qu’un avion blindé d’armes jusqu’aux moteurs puisse survoler Washington sans qu’on le détecte avant même d’arriver à la « White House », tout n’est que pur délire afin de mettre en scène une multitude de scènes d’action (aux effets spéciaux, plus ou moins réussis d’ailleurs).
Une fois qu’on comprend à peu près le concept, le mode tire automatique du film est en place.
Alors pourquoi saluer le projet, ne serait-ce qu’un petit peu ?
Pour son casting étonnant, plus par sa quantité que par sa qualité (Mélissa Leo est même présente), Gérard Butler toujours aussi limité mais campe son personnage comme le genre le demande.
Et puis les scènes d’actions sont culottées, grossières, réussissent là où d’autres ont échoué dans cette livraison markettée.
La messe est dite, ce film est uniquement un divertissement, une production qui surferait sur la vague du revival (retour récent de Stallone et Schwarzeneger), plus tendance qu’hommage finalement, à un cinéma passé qui avait réussi à inscrire certains noms de comédiens sur l’étiquette même du genre (Stallone, Seagal…)
Millenium Films derrière tout ça n’est donc pas un hasard, Expendables, c’est eux, le « chef d’œuvre », Le Pacte également.
Alors on ne boude pas son plaisir, on ne tire pas sur l’ambulance sans en connaître la couleur, on conseille simplement le film à ceux qui aiment voir ce genre de « divertissements » et pour le coup à défaut d’en changer ou renouveler les codes, La chute de la Maison Blanche est la copie fidèle de ce qu’on faisait, il y a 20 ou 30 ans déjà. Pour certains, ce passé, s’inscrit dans le ridicule, pour d’autres la nostalgie « mononeuronale » a toujours du bon. A bon entendeur.
Tout y est, cocktail ou plutôt mélange fourre-tout, compilation d’ingrédients, des films bourrins d’un autre temps. Sans doute un peu plus, car totalement assumé, voire déversé, dans un excès qui l’inscrit définitivement comme un moment de cinéma où on laisse son cerveau à l’entrer. Rien n’est sérieux ici, tout est invraisemblable, l’histoire se moque totalement des vraisemblances géopolitiques, de la continuité ou crédibilité des scènes ; idem quant à l’évolution de l’action, des choix opérés. La Maison Blanche doit être mise à sac, peu importe les moyens. Sur ce point, le film est vainqueur haut la main, on aura rarement vu un film oser avec autant de culot mettre en scène un scénario si tiré par les cheveux. Le propos n’étant pas la crédibilité mais comment donner un semblant d’histoire au genre avec un cahier des charges suivit à la lettre.
C’est parti, le héros qui ne se remet toujours pas de n’avoir pu sauver la vie d’un protagoniste, le « flash news » qui défile sur la télévision en quasi off, aura son importance, le traître, le sacrifice humain avec sirène musicale en fond, le compte à rebours qu’on doit vraiment, mais vraiment arrêter, bref liste non exhaustive. Tout y est, vraiment !
On se croirait presque entre Piège en haute mer, Cliffhanger et Air Force One.
Peu importe qu’un avion blindé d’armes jusqu’aux moteurs puisse survoler Washington sans qu’on le détecte avant même d’arriver à la « White House », tout n’est que pur délire afin de mettre en scène une multitude de scènes d’action (aux effets spéciaux, plus ou moins réussis d’ailleurs).
Une fois qu’on comprend à peu près le concept, le mode tire automatique du film est en place.
Alors pourquoi saluer le projet, ne serait-ce qu’un petit peu ?
Pour son casting étonnant, plus par sa quantité que par sa qualité (Mélissa Leo est même présente), Gérard Butler toujours aussi limité mais campe son personnage comme le genre le demande.
Et puis les scènes d’actions sont culottées, grossières, réussissent là où d’autres ont échoué dans cette livraison markettée.
La messe est dite, ce film est uniquement un divertissement, une production qui surferait sur la vague du revival (retour récent de Stallone et Schwarzeneger), plus tendance qu’hommage finalement, à un cinéma passé qui avait réussi à inscrire certains noms de comédiens sur l’étiquette même du genre (Stallone, Seagal…)
Millenium Films derrière tout ça n’est donc pas un hasard, Expendables, c’est eux, le « chef d’œuvre », Le Pacte également.
Alors on ne boude pas son plaisir, on ne tire pas sur l’ambulance sans en connaître la couleur, on conseille simplement le film à ceux qui aiment voir ce genre de « divertissements » et pour le coup à défaut d’en changer ou renouveler les codes, La chute de la Maison Blanche est la copie fidèle de ce qu’on faisait, il y a 20 ou 30 ans déjà. Pour certains, ce passé, s’inscrit dans le ridicule, pour d’autres la nostalgie « mononeuronale » a toujours du bon. A bon entendeur.
Alain D.
Réalisé par Antoine Fuqua, ce film catastrophe est ultra violent. Cette production politico-mélodramatique à grand spectacle et à grands moyens est dotée d’un scénario alambiqué et assez peu crédible. Néanmoins le jeu d’acteurs est d’un haut niveau avec Gerard Butler, excellent dans le rôle de Mike Banning, l’ancien des forces spéciales qui sauve encore le président joué par Aaron Eckhart, et le toujours efficace Morgan Freeman, dans le rôle du vice-président.
Action à gogo, corps à corps, patriotisme, cascades, hélicoptères et avions de chasse… rien ne manque à ce thriller de politique-fiction.
Action à gogo, corps à corps, patriotisme, cascades, hélicoptères et avions de chasse… rien ne manque à ce thriller de politique-fiction.
Un film super efficace et bien rythmé avec un Gerard Butler en mode héroïque.
Avec Atmosphère immersive et angoissante, on se demande comment ils vont se sortir de là. La trame est très classique avec une boucherie constante, l'image un peu usée du méchant "jaune" et du gentil américain, les bonnes vieilles joutes hiérarchiques et les moments de pur patriotisme dont les américains ont le secret. Finalement, ce" Piège de Cristal" sur fond de conflit géopolitique est plutôt de bonne facture.
Un excellant films pour ceux qui aiment l'action et le suspens.
Avec Atmosphère immersive et angoissante, on se demande comment ils vont se sortir de là. La trame est très classique avec une boucherie constante, l'image un peu usée du méchant "jaune" et du gentil américain, les bonnes vieilles joutes hiérarchiques et les moments de pur patriotisme dont les américains ont le secret. Finalement, ce" Piège de Cristal" sur fond de conflit géopolitique est plutôt de bonne facture.
Un excellant films pour ceux qui aiment l'action et le suspens.
Caine78
Et pourquoi pas ! Un bon gros film d'action à l'américaine « back to the 90's », si ce n'est que les (très) méchants sont des nord-coréens venus asservir le beau peuple américain en prenant le contrôle de la Maison Blanche (rien que ça!) à coups de technologie très poussée et de puissance de frappe ultra-puissante. Au moins ne nous ment-on pas sur la marchandise : aucune psychologie ou presque, des stéréotypes ambulants, de l'action non stop bourrée de testostérone et de mecs qui en ont, où la dimension géopolitique est à 90% un prétexte pour mettre en avant la puissance et le courage ricain. On ne s'ennuie pas trop, Antoine Fuqua enrobant l'ensemble d'une certaine efficacité, la présence de Morgan Freeman apportant un peu de classe à un résultat qui n'en a quasiment aucune. Qu'écrire de plus ? Certains effets numériques (notamment les explosions) sont parfois proches de la honte, on voit exactement ce qu'on s'attend à voir, aucune surprise (allez, une toute petite), aucun revirement, aucune réelle difficulté (ou si peu) pour le héros, juste un peu de brutalité histoire que l'on souffre un peu avec le Président et son personnel... C'est vraiment du très, très basique, paraissant presque obsolète dès sa sortie et très loin des modèles dont il semble vouloir s'inspirer (« Piège de cristal » en premier lieu). Ça n'apporte strictement rien, enlève quelques neurones au passage, tout en faisant vaguement passer le temps, même si un semblant d'humour n'aurait pas été de trop vu le postulat de départ... Voilà, voilà. Cela se regarde vaguement et s'oublie presque dans la foulée, ce qui n'a pas empêché le succès d'être au rendez-vous : le public américain semble toujours aussi peu exigeant dans ses choix cinématographiques.
Ils sont trop forts ces américains !! Décidément, on aura tout vu au cinéma. Ils ont osé et ils l'ont fait: attaquer de plein front la Maison Blanche des Etats-Unis (la "forteresse" la mieux gardée au monde). Pour une fois, on a pas à faire aux habituelles terroristes russes ou tchétchènes dans le rôle des méchants mais bien à un commando d'élite nord-coréen super entraînés. Et franchement, c'est génial. Film d'action à l'américaine (qui m'a fait penser sur certains points à Die Hard 1: Piège de cristal où le héros se retrouve isolé pour en découdre seul avec les bandits), super patriotique, grand héros aux gros bras et aux guns (il y a dix ou 15 ans, Bruce Willis aurait sans doute incarné ce garde du corps sauveur de la planète mais cette fois-ci, c'est Gérard Butler qui s'y colle et il se débrouille plutôt bien), bourré d'actions, on ne s'ennuie pas une seconde. L'assaut de la maison présidentielle est terrible et osé mais superbement mis en scène par Antoine Fuqua, le réalisateur de Training Day. C'est un film qu'on a l'impression d'avoir déjà vu des dizaines de fois (casting de grosses vedettes, scénario avec un sentiment de déjà vu, actions, fusillades calibrées, musique typique de ce genre de métrage) mais étonnamment il fait son petit effet et remplit bien son rôle de divertissement sans prise de tête. A voir.
RedArrow
"L'Olympe est tombée, je répète, l'Olympe est tombée !"
Ah bah, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne font pas les choses à moitié les nord-coréens lorsqu'ils viennent visiter la Maison Blanche ! Animés de tout plein de mauvaises intentions belliqueuses envers les États-Unis et d'un arsenal équivalent au PIB de l'Union Européenne, ils vont avoir la mauvaise surprise de croiser sur leur route un Gerard Butler, agent des Services Secrets mis au placard car encore tout traumatisé par la mort de la Première Dame qu'il n'a pu sauvé (rien que ça, ils n'y ont pas été avec le dos de la cuillère, les scénaristes).
Forcément, la première heure majoritairement consacrée à l'assaut de la Maison Blanche, symbole de la toute puissance américaine, en met la plein la vue si on fait fi de de l'improbabilité totale de cette attaque avec son lot de traîtres de l'intérieur ridicules et de mannequins nerds nord-coréennes dans les rangs des terroristes.
Au contraire du bien plus sympathique "White House Down" de Roland Emmerich qui jouait la carte de l'humour et de vannes bien pensées devant l'énormité de la situation, "La Chute de la Maison-Blanche" part à fond dans le premier degré violent et sanglant (le nombre de victimes est sans doute équivalent à la population de la Suisse) et c'est son principal défaut.
Car la deuxième partie va s'avèrer bien trop classique pour emporter l'adhésion en sombrant dans la facilité d'une banale menace de missiles nucléaires qu'un type, seul contre tous, va devoir stopper. Heureusement, la mise en scène toujours efficace d'Antoine Fuqua assure le spectacle lors de nombreux morceaux de bravoure impressionnants (l'assaut des hélicos américains ou les duels mano a mano du héros contre les membres de l'escouade nord-coréene) mais rien qui ne parvienne à sauver la prévisibilité du déroulement d'un récit dont on connaît tous l'issue par avance et ampoulé par un symbolisme patriotique exacerbé (ah ce drapeau américain...)
"La Chute de la Maison Blanche" n'est donc rien d'autre qu'un actionner divertissant, parfait pour un samedi soir de disette, qu'un casting luxueux (Gerard Butler, Morgan Freeman, Radha Mitchell, Aaron Eckhart, Dylan McDermott, Angela Bassett, Robert Forster, Melissa Leo, Ashley Judd) parvient à maintenir à flot devant son lot d'incohérences grossières.
Ah bah, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne font pas les choses à moitié les nord-coréens lorsqu'ils viennent visiter la Maison Blanche ! Animés de tout plein de mauvaises intentions belliqueuses envers les États-Unis et d'un arsenal équivalent au PIB de l'Union Européenne, ils vont avoir la mauvaise surprise de croiser sur leur route un Gerard Butler, agent des Services Secrets mis au placard car encore tout traumatisé par la mort de la Première Dame qu'il n'a pu sauvé (rien que ça, ils n'y ont pas été avec le dos de la cuillère, les scénaristes).
Forcément, la première heure majoritairement consacrée à l'assaut de la Maison Blanche, symbole de la toute puissance américaine, en met la plein la vue si on fait fi de de l'improbabilité totale de cette attaque avec son lot de traîtres de l'intérieur ridicules et de mannequins nerds nord-coréennes dans les rangs des terroristes.
Au contraire du bien plus sympathique "White House Down" de Roland Emmerich qui jouait la carte de l'humour et de vannes bien pensées devant l'énormité de la situation, "La Chute de la Maison-Blanche" part à fond dans le premier degré violent et sanglant (le nombre de victimes est sans doute équivalent à la population de la Suisse) et c'est son principal défaut.
Car la deuxième partie va s'avèrer bien trop classique pour emporter l'adhésion en sombrant dans la facilité d'une banale menace de missiles nucléaires qu'un type, seul contre tous, va devoir stopper. Heureusement, la mise en scène toujours efficace d'Antoine Fuqua assure le spectacle lors de nombreux morceaux de bravoure impressionnants (l'assaut des hélicos américains ou les duels mano a mano du héros contre les membres de l'escouade nord-coréene) mais rien qui ne parvienne à sauver la prévisibilité du déroulement d'un récit dont on connaît tous l'issue par avance et ampoulé par un symbolisme patriotique exacerbé (ah ce drapeau américain...)
"La Chute de la Maison Blanche" n'est donc rien d'autre qu'un actionner divertissant, parfait pour un samedi soir de disette, qu'un casting luxueux (Gerard Butler, Morgan Freeman, Radha Mitchell, Aaron Eckhart, Dylan McDermott, Angela Bassett, Robert Forster, Melissa Leo, Ashley Judd) parvient à maintenir à flot devant son lot d'incohérences grossières.
Alors il ne faut pas s'attendre a une œuvre philosophique certe, mais de l'action a revendre, après le cataclysme Die hard 5 un vrai bon film d'action
Ce n'était vraiment pas un film qui m'attirait mais je suis quand même allé le voir par la force des choses. J'osais espérer, avec ce casting alléchant, que le film puisse m'étonner. Et bien ce n'était que des faux espoirs. C'est typiquement le genre de film qui m'insupporte. On peut deviner l'intégralité de l'histoire dès les 10 premières minutes de film. Aucun rebondissement ou surprise dignes de ce nom. Tous les clichés des films d'action bourrins sont réunis. Quel manque d'originalité ! C'en est affolant à ce point là. Je me demande ce que Morgan Freeman, Gerard Butler et Aaron Eckhart font dans ce nanar. Une belle bouse à l'américaine.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse