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    Quand passent les cigognes
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    jean-marie r
    jean-marie r

    4 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    Alors là, les gars, accrochez-vous, vous n'êtes pas près de revoir un film d'une telle facture et d'un tel niveau !
    J'insisterais juste sur deux points .
    Une réalisation époustouflante, une profusion d'images, de plans , de séquences d'une virtuosité, d'un travail, d'une poésie, d'une émotion à couper le souffle. A côté de Kalatazov, presque tous les réalisateurs sont des rigolos et devraient abandonner le cinéma.
    Ensuite, la plus grande actrice de tous les temps, Tatiana Samoilova, d'un charme, d'une féminité, d'un naturel, d'un charisme à tomber à la renverse.
    C'est bien simple : à côté, Audrey Hepburn, exactement à la même époque, pourtant le charme incarné, fait pâle figure, non, elle est écrabouillée par Tatiana Samoilova.
    Elg
    Elg

    21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2020
    La séquence d’ouverture nous rappelle une scène de Roméo et Juliette dont on aurait remplacé le balcon par un escalier. Cette séquence a surtout marqué le 7e art pour sa prise de vue audacieuse. Alors que le jeune amoureux monte à grandes enjambées les marches d’un escalier à paliers de plusieurs étages, la caméra le suit en restant à sa hauteur à l’aide d’un élévateur pivotant. C’est d’ailleurs par ses exploits techniques que le film s’est bâti une postérité. Certaines séquences exigeant que la caméra suive en plan rapproché un personnage circulant dans la foule sont magistralement tournées. Sergeï Ouroussevski s’est d’ailleurs vu remettre la Palme d’or à Cannes pour sa direction photo. Mais soyons juste, pas seulement pour les acrobaties techniques mais bien pour la qualité générale de la photographie. En tirant des close up de la protagoniste pas nécessairement raccord dans l’espace, cela crée une distanciation intéressante qui ajoute à la texture du film. Ces plans nous font aussi découvrir le regard lumineux et unique de l’actrice Tatiana Samoïlova. L’évolution des états d’âme de son personnage demeure la trame principale du scénario et c’est à travers ses yeux que le spectateur a le privilège de la suivre. Dommage que les tourtereaux masculins ne soient pas aussi transcendants. Néanmoins, les amours en temps de guerre demeurent un paradoxe fertile en scénarisation. Elles imposent intrinsèquement une ligne dramatique intense et potentiellement tragique qui garde le spectateur captif.
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Très beau film. La caméra virevolte, tourne dans les escaliers pour l'Amour et est placé en caméra subjective lors de la Mort. On sent une véritable énergie dans la mise en scène de Mikhail Kalatozov. On a des très beaux plans, on a un travail sur l'image qui rend ce film d'une beauté plastique éclatante. Les cigognes volent au début et à la fin du film et la caméra vole tout au long du film dans cette histoire d'Amour poignante dans ce contexte de guerre. Le réalisateur utilise des effets pour nous montrer ce côté âpre de la guerre avec Veronika courant après un passé, et ce passé lui contamine sa vie avec Boris qui est n'est plus physiquement là mais présent toujours de manière indirecte envers Veronika. Ce film témoigne de la souffrance que cause la guerre ce qu'elle détruit: des familles, des histoires, des vies.
    nzoda
    nzoda

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    de loin le film d'amour le plus beau et le plus émouvant quil m'ait ete donné de voir ... Quand on pense que ce film date de 1958 on se demande ce que son devenus les scénaristes de cinéma...on sort boulelevé de ce film
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    C’est au moins la 6 ou 7ème fois que je vois « Quand passent les cigognes » de Mikhail Kalatozov mais cette fois-ci dans une version restaurée et sur grand écran. Je confirme qu’il fait partie de mes 10 films préférés du fait de l’ingéniosité des cadrages, de la beauté du noir et blanc, de la bande son …
    Un chef-d’œuvre du cinéma mondial à décortiquer dans toutes les écoles de cinéma et de photographie même s’il comporte un versant propagandiste sur la force du peuple russe face aux nazis et sa puissance industrielle avec en arrière plans à de moult reprises des trains, des usines qui fument … un film dans la lignée de Eisenstein mais de façon moins « caricaturale ». Il a été tourné en 1958 pendant qu’en France la « nouvelle vague » était à peine en train de naître mais Cannes a su à juste titre lui réserver sa palme d’or.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Palme d’Or au Festival de Cannes en 1958, Quand passent les cigognes raconte une histoire d’amour désespérée sur fond de Seconde Guerre Mondiale entre la belle « Écureuil » Veronika et le romantique Boris, mobilisé sur le front. Sa mise en scène impressionnante de maîtrise nous offre plusieurs séquences d’un lyrisme absolu, dont plusieurs sont restées dans les mémoires collectives. Très original pour son époque, le film se concentre sur cette histoire d’amour impossible, parvenant habilement à s’affranchir des discours officiels imposés par l’URSS. Sept ans plus tard, le même Mikhaïl Kalatozov réalisait le non moins somptueux Soy Cuba, à la liberté artistique encore plus poussée.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2019
    À Moscou, en 1940, Veronika et Boris s’aiment et se fiancent. Mais la guerre éclate et Boris doit partir au front. Mark, le cousin de Boris, force Veronika à l’épouser. Boris meurt sur le champ de bataille. Mais Veronika ne l’apprendra qu’à l’armistice.

    Staline et le stalinisme avaient tué le cinéma soviétique. Après la mort du tyran, le dégel krouchtchevien laisse augurer sa renaissance. Quand le film de Mikhaïl Kalatozov arrive sur la Croisette au printemps 1958, il est précédé d’une aura élogieuse. Une vingtaine de millions de Soviétiques avaient déjà vu l’hiver précédent l’adaptation de la pièce de Viktor Rozov.

    Rozov, oligarque sans talent, président de l’Académie russe des arts du théâtre et membre de l’Union des écrivains, avait écrit une pièce au sujet très académique : une jeune femme, malgré les vicissitudes des temps, reste fidèle à l’homme parti à la guerre se sacrifier pour la patrie. Sans trahir cette épure et sans se mettre à dos la censure communiste, Kalatozov parvient à en détourner le sujet. "Летят журавли" (littéralement « Les Grues volent »… qu’il a bien fallu traduire autrement pour éviter les doubles ou triples sens fâcheux) n’est pas une ode au communisme ou à la résistance contre l’envahisseur nazi. Sautant par dessus Eisenstein, le cinéaste des foules, Kalatozov renoue avec Dostoïevski et Tolstoï. Quand passent les cigognes n’est pas si différent de "Docteur Jivago", publié la même année 1957, qui toutefois, pour la façon dont il décrit la Révolution d’Octobre et le sort fait aux Russes blancs, encourut les foudres de la censure.

    Son héroïne, Tatiana Samoïlova, un faux air d’Audrey Hepburn, aurait fait merveille dans "Guerre et Paix". C’est son histoire qui est racontée – et pas celle du fier peuple soviétique : son amour pour Boris, son chagrin à son départ, ses remords d’avoir cédé à Mark…

    Si le film de Kalatozov connut un tel succès c’est aussi en raison de sa hardiesse technique. Avant la Steadicam, le chef opérateur Sergueï Ouroussevski réalisa des plans d’anthologie. On montre souvent dans les écoles de cinéma celui où Boris gravit quatre à quatre les marches de l’escalier le menant à l’appartement de Veronika. À la même époque, en France, Max Ophüls s’essayait à des audaces similaires.

    Sans doute "Quand passent les cigognes" a-t-il vieilli. Son histoire naïve et édifiante fait sourire ; ses plans-séquences n’impressionnent plus guère. Il n’en reste pas moins un témoignage marquant de l’histoire du cinéma soviétique.
    Lardon_spectaculaire
    Lardon_spectaculaire

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2019
    Un vieux film dans un corps de jeunot. Car j'ai trouvé ce film d'une modernité surprenante, notamment dans sa mise en scène. D'excellentes idées dans la réalisation et une très belle performance de la part des acteurs (en particulier pour Tatiana Samoilova).
    En bref, on peut facilement qualifier le réalisateur de "visionnaire", pour le dynamisme et la mise en scène irréprochable.
    Ti Nou
    Ti Nou

    492 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2019
    L’histoire de ce couple séparé par la guerre est, bien qu’assez attendue et prévisible, poignante, notamment grâce à une mise en scène qui multiplie les prouesses techniques faisant de chacune des séquences d’incroyables moments de cinéma.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2023
    Noir et blanc somptueux, cadrages modernes et magnifiques, travellings vertigineux, kalatozov est un virtuose de la caméra. histoire d'amour émouvante sur fond de guerre sur le front russe, la dernière scène pleine de symboles apporte son lot indeniable de romance et d'émotion. une petite longueur vers les 3/4 du film certes mais un grand film quand meme !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    La séquence d’ouverture nous rappelle une scène de Roméo et Juliette dont on aurait remplacé le balcon par un escalier. Cette séquence a surtout marqué le 7e art pour sa prise de vue audacieuse. Alors que le jeune amoureux monte à grandes enjambées les marches d’un escalier à paliers de plusieurs étages, la caméra le suit en restant à sa hauteur à l’aide d’un élévateur pivotant. C’est d’ailleurs par ses exploits techniques que le film s’est bâti une postérité. Certaines séquences exigeant que la caméra suive en plan rapproché un personnage circulant dans la foule sont magistralement tournées. Sergeï Ouroussevski s’est d’ailleurs vu remettre la Palme d’or à Cannes pour sa direction photo. Mais soyons honnête, pas seulement pour les acrobaties techniques mais bien pour la qualité générale de la photographie. En tirant des close up de la protagoniste pas nécessairement raccord dans l’espace, cela crée une distanciation intéressante qui ajoute à la texture du film. Ces plans nous font aussi découvrir le regard lumineux et unique de l’actrice Tatiana Samoïlova. L’évolution des états d’âme de son personnage demeure la trame principale du scénario et c’est à travers ses yeux que le spectateur a le privilège de la suivre. Dommage que les tourtereaux masculins ne soient pas aussi transcendants. Néanmoins, les amours en temps de guerre demeurent un paradoxe fertile en scénarisation. Elles imposent intrinsèquement une ligne dramatique intense et potentiellement tragique qui garde le spectateur captif.
    eXistenZ I.A
    eXistenZ I.A

    8 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    Un film d'une qualité technique, photographique, artistique incroyable. L'actrice principale est très forte, elle a un jeu qui est très naturaliste en comparaison à ses homologues américains de la même époque, elle est forte et amoureuse et c'est sans équivoque un de mes moments de cinéma préféré quand elle marche rapidement et ou la caméra suit son visage de plus en plus rapidement jusqu'a se retrouver au bord du pont ou elle est prête à se jeter.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Chef d’œuvre à tous les niveaux, scénario, image et cadrages, psychologie, émotion. A noter tout d'abord qu'il ne s'agit pas d'un film de propagande soviétique, ce qui est exceptionnel quatre ans après la mort de Staline. Tatiana Samoilova est éblouissante mais les autres rôles sont parfaitement tenus. La guerre, source de tous les malheurs dans ce film, est représentée par quelques scènes choc (les deux bombardements, le champ de bataille transformé en immense bourbier, les départs et arrivées merveilleusement filmés, ...) Les expressions sur les visages et les attitudes des acteurs sont impressionnantes. Les cadrages (escalier et arbres de la forêt en contre-plongée par exemple) et la qualité du noir et blanc sont somptueux. Très très grand film dont certaines scènes seront copiées par la suite; M. Kalatozov apparaît comme un précurseur de génie.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2016
    Sublime film baroque sur l'amour fou dans lequel un couple moscovite se trouve séparé durant la seconde guerre mondiale. On trouve dans ce film des plans séquence inouïs qui n'ont rien perdu de leur force ni de leur virtuosité soixante après, bien au contraire. Voir ma critique sur mon blog :
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2016
    Je crois que je peux refaire à ce film toutes les éloges que j'ai pu faire à Soy Cuba et à la lettre inachevée. Alors forcément j'ai une petite préférence pour la lettre inachevée car l'histoire me parle plus, ces gens dans le froid, éloignés de tout qui font tout pour survivre car c'est un peu une ode à l'aventure, à la nature. Ici c'est "juste" une magnifique histoire d'amour.

    Je ne vais pas forcément redire tout ce que je trouve sublime dans le cinéma de Mikhail Kalatozov, mais en peu de mots, ce type a tout compris au cinéma, que ça soit l'utilisation de la musique, quand il faut préférer le montage au plan séquence, quand au contraire c'est intéressant de faire durer son plan, quand il faut mettre de la musique, quand au contraire c'est superflus, comment mettre une actrice en valeur, comment diriger tout ce beau monde pour que ça soit vrai et donc beau. J'ai trouve le film peut-être un peu moins baroque que la lettre inachevée, reste qu'on a de longs plans absolument magnifiques, où l'on passe successivement du plan large, au gros plan, alors que les acteurs se déplacent, tout ça transpire le virtuose et ceci sans jamais que ça ne vienne impacter sur la beauté de la scène, sur l'émotion pure.

    Je pense à quelques scènes magnifiques, une toute simple, la fille va retrouver son copain chez lui, elle arrive, personne à part la grand-mère qui lui dit qu'il est déjà parti, la fille recule d'un pas sans rien dire... Si je me souviens bien il n'y a pas de musique pour surligner tout ça et pourtant on a tous tout compris, pas besoin de mots, juste un plan sur une actrice qui joue bien ça suffit, surtout qu'elle n'en fait jamais trop.

    Il y a également quelques moments où le montage s'emballe, devient totalement fou, comme la scène où elle pense à se suicider, on la voit courir, le montage accélère, encore une fois la mise en scène fait tout, pas de dialogues explicatifs, juste une actrice et un type qui sait mettre en scène. Si ce n'est pas fabuleux ?

    Le film est vraiment déchirant à plusieurs reprises, notamment la scène du "mariage", surtout dans son contexte, ou bien toute la fin.

    C'est surtout ça que je retiendrai du film, cette capacité à être beau en toutes circonstances.

    Par contre j'ai trouvé que les scènes où on ne voit ni la fille, ni le garçon un peu en dessous, enfin je m'en foutais un peu, j'avais juste envie de savoir ce que la fille allait faire, si elle allait avoir des nouvelles du front.
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