Avis : La Voleuse de livres - Page 2

La Voleuse de livres, c'est pour moi une grande réussite que ce film poignant qui nous charrie sur un torrent de larmes et de malheurs. Adapté du livre de Markus Zusak, c'est l'histoire d'une petite fille allemande, communiste, du nom de Liesel. Tout commence par la mort de son petit frère dans un train et le film se termine deux heures plus tard par celle de Hans et Rosa Huberman. Oui la mort est omniprésente, d'autant plus que le narrateur omniscient n'est aussi que la Faucheuse en personne. Liesel est accueillie par Herr und Frau Huberman et si elle est au début traumatisée et que sa vie ne lui semble que malheurs, Liesel va apprendre à vivre grâce à eux. Elle apprend à lire et découvre le plaisir de la lecture qui devient son passe-temps favoris, la poussant même à commettre des "emprunts". Mais elle n'est pas la seule réfugiée de la maison. M. et Mme Huberman cachent aussi Max, un juif dont le père avait sauvé Hans lors de la grande guerre. Les deux jeunes gens vont se lier d'une amitié pure et belle, empreinte de forts sentiments. Max est tout pour Liesel. Ensemble ils rabaissent Hitler, ils rient et jouent tels des enfants mais le jeune homme lui apprend surtout à voir le monde et la vie autrement. Un comble pour lui, coupé du monde, contraint à se terrer dans la cave! Il lui enseigne le pouvoir et la beauté des mots, leur portée et capacité à nous faire nous évader. En même temps Liesel se rapproche de son voisin, seul ami et aussi prince charmant, Rudy. Mais si cela semble presque idyllique, abandonné à la réflexion et au savoir, le tout se déroule sur fond de menaces et de totalitarisme. La guerre cogne dehors et le danger est partout. L'atmosphère est pesante, on tremble, on a peur, on est ému, on verse quelques larmes, puis un torrent. Ce film sublimé par l'exquise musique de John Williams est comme les mots: il nous ouvre les yeux. Les sens cachés sont très nombreux et rien n'est laissé au hasard. Rudy, magnifique garçon d'un blond presque blanc, au teint de porcelaine et aux yeux d'un beau bleu a vraiment le profil du parfait aryen. Mais cet enfant au grand coeur n'a qu'un rêve: être noir et faire de l'athlétisme. Comme quoi on ne doit pas se fier aux apparences. Et l'un des points les plus importants pour moi est qu'on nous montre que tous les Allemands de cette période ne sont pas des tyrans, des bourreaux ou simplement des moutons. On oublie presque que ceux sont des Allemands car nous ne sommes pas habitués à ce point de vue.
Alors oui je vous conseille ce film si vous ne l'avez pas encore découvert. Je l'ai visionné deux nuits d'affilée et chaque fois je me suis sentie touchée et c'est un torrent de larmes qui a coulé sur mes joues.

Avant d'écrire cette critique, j'ai oublié à trois reprises quel était le film que j'avais vu à ce moment-là, preuve que cette « Voleuse de livres » ne m'a pas vraiment marqué. Cela dit, au vue des critiques particulièrement tièdes reçues, il y a de quoi être surpris. Il faut dire que c'est un peu la mode : alors que pendant des années tout le monde ne jurait (beaucoup trop) que par les œuvres classiques, académiques, voilà que celles-ci sont devenues aujourd'hui presque méprisables, dans le meilleur des cas inintéressantes. On peut s'étonner de certains choix opérés par Brian Percival, tandis que l'émotion est finalement moins au rendez-vous que prévu, ce qui est évidemment regrettable au vue du sujet. Reste qu'il n'a beau pas se passer grand-chose, la reconstitution historique est de belle facture, l'hommage à la lecture et l'écriture comme rempart à la barbarie touchant et les différents personnages vraiment attachants, impeccablement interprétés notamment par la jeune Sophie Nélisse et Geoffrey Rush, ce qui rend du coup spoiler: le dénouement assez dur
, bien qu'il soit raconté de façon presque poétique. Après, c'est sûr que les films évoquant la Seconde Guerre mondiale sont un genre à eux seuls et qu'il devient désormais difficile de vraiment lui apporter quelque chose, mais le propos et les protagonistes sont suffisamment sensibles pour que l'on regarde ces 130 minutes sans ennui et même avec un certain plaisir : très honorable.

Franchement, je ne sais pas ce qui m'a pris d'aller voir ce film. Je n'avais même pas vu la bande-annonce. J'attendais vaguement une histoire déchirante. J'ai très vite déchanté. D'entrée, techniquement, on se rend compte que ce n'est pas beau. Tout fait trop...

Ce film est un chef d’œuvre et nous ouvre les yeux !
Sophie Nelisse est une actrice remarquable avec un grand cœur rempli d'humanité.

Fabuleux , difficile de ne pas verser une larme dans ce film. Tres bonne mise en scene un jeu d'acteur magnifique , la jeune fille est geniale.

La Voleuse de livres ne faisait pas partie des films à voir de l'année 2014 et pourtant... c'est une perle dramatique, un pur bijou inoubliable.
Sous l'Allemagne Nazie et à l'aube de la guerre, Liesel est envoyée dans une famille adoptive Elle ne sait pas lire mais apprend grâce à son père adoptif, un bon vieil homme optimiste jouant merveilleusement l’accordéon. Elle sympathise avec un garçon de son quartier et ont comme point commun de s'opposer à la politique barbare du régime. Quand la guerre éclate, la famille de Liesel cache un juif et c'est avec ce garçon qu'elle soutenir la dureté de cette période...
Un joli résumé. Vous me demandez ou est le sens du titre ? Il est bien la, dans le film rassurez-vous. Mais c'est surtout le pouvoir des mots et la richesse des livres qui est mis en avant. Ils sont des soutiens quand le temps n'est guère propice au bonheur.
Tout d'abord, j'ai été très surprise du narrateur (je n'ai pas lu le livre). Je ne vous le révèle pas mais ce narrateur ajoute quelque chose d'original et dramatique au récit.
Le choix historique aussi est bien choisi. On voit avec effroi l’embrigadement de la jeunesse et de la population au nazisme ainsi que leurs actes (notamment l'odieux autodafé qui m'a glacé le sang) mais aussi qu'ils n'étaient pas tous des criminels et qu'il y a eu des allemands qui se sont révoltés contre cette politique. Il est rare de voir le coté allemand pendant la Seconde Guerre mondiale et ce choix est réussi.
L'humour est une touche bienvenu aussi. Quelques scènes sont plutôt humoristiques et vous décrocheront un sourire, notamment avec la mère adoptive, un vraie mégère !
De tous les acteurs, Sophie Nélisse est la plus brillante. Je lui souhaite un grand avenir tant elle joue avec perfection son rôle.
Tout est parfait. Essayez de le voir, vous ne le regretterez pas...

Superbe!! un sujet delicat traité avec sensibilité finesse, des acteurs toujours justes, et un angle de vue intéressant et original
C'est un film a côté duquel il ne faut pas passer

Ce film colle tout à fait au livre. Émouvant, tendre, dramatique, poignant... Une histoire absolument magnifique. On se souvient de vrais héros tels que les parents adoptifs de la petite liesel. L'humanité se montre sous son plus mauvais jours par cette abominable guerre, mais aussi sous son plus beau côté grâce au courage de certains. Je le conseille vivement...

Film très touchant. le réalisateur a une façon magnifique à présenter la cruel de la guerre et le doux dans la vie. Un film à ne pas rater.

Un beau film prenant. Un scénario bien ficelé. Des acteurs émouvants.
Un mix réussi pour un film traitant des juifs, et de ceux qui les réfugient lors de la seconde guerre mondiale. Âmes sensibles s'abstenir.

Parue en 2007, le best seller de Markus Zusak La Voleuse de Livres à aujourd'hui droit à son adaptation cinématographique du même nom. Figurant parmi les films les plus attendu de ce début d'année le film a globalement été boudé par la critique mondiale La Voleuse de Livres de Brian Percival est sortit en France Mercredi dernier.

Accompagné d'un excellent casting, adapté d'un best seller mondialement connu avec un plus un sujet fort sur lequel de multiple chef d'oeuvre ont vu le jour La Voleuse de livre est malheureusement un énorme crash.
La seconde guerre mondiale et la dictature nazi vu à travers les yeux d'un enfant, c'est ainsi à quoi le film voulait se résumer et racontant l'histoire de la seconde guerre mondiale comme la voyait les Allemands de l'intérieur et d'ailleurs le film le représente très bien avec ces chants nazi à l'école, ces discours Hitlérien... rien n'est épargné au public pour qu'il comprenne la manière dont les nazis mettaient en place leur enseignements. Sur ce La Voleuse de livre est une assez bonne reconstitution historique avec également des costumes et une architecture proche de l'époque.

Quant au casting le film misait surtout sur ses acteurs, l'Oscarisé Geoffrey Rush est remarquable dans son rôle de père aimant qui ne reconnait plus son environnement, Emily Waston est en revanche extrêmement froide, son jeux correspond à son personnage mais cette froideur la rend insupportable, face à ces deux grands noms la jeune Sophie Nélisse vu pour la première fois en France il y a un an dans le petit film indépendant et inaperçue Monsieur Lazhar, elle est dans le rôle principal du film mais le fait descendre à elle toute seule avec sa prestation digne de Kristen Stewart dans Twilight de plus que l'intrigue ne fait pas du tout évoluer son personnage puisqu'elle de décolle jamais. La plupart des personnages ne sont que des inventions qui ne servent qu'à combler les trous et rendre le film encore plus long qu'il ne l'est déjà et rendre la liste des incohérences encore plus longue sans oublier l'absence absolue d'une quelconque émotion qui se ressent particulièrement au niveau de la fin déplorable et prévisible.

Il faut rajouter à cela des répliques faussement intello dont l’intéret lucratif et non artistique est flairé à des kilomètres sans compter une histoire niaise sans fondement à donné envie de vomir et qui instaure une ambiance lourde et sans vie et qui ne sert qu'à rendre ce mauvais cinémas encore plus ennuyeux.

La réalisation est également pathétique, Brian Percival livre une mise en scène incroyablement lourde qui a du mal à s'inscrire dans son contexte et écrase n'import quel attachement possible entre le spectateur et l'histoire, un pareil sujet méritait également d’être un peut plus développé mais le réalisateur n'en fait rien et se contente juste de suivre les personnages avec une morale difficile à assimiler.

Bilan :
Faire un film aussi niaiseux et fade sur un sujet pareil devrait être passible de crime de guerre. Plantage sur toute la ligne La Voleuse de livres peut déjà figurer parmi la liste des films de guerre ratés et tentant désespérément de d'égalé Steven Spielberg avec un énorme manque d'inspiration.

"La Voleuse de livres" est une fable se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. Si on peut louer la reconstitution soignée de l'ensemble et l'aspect pédagogique pour les plus jeunes, il faut également souligner le traitement un peu caricatural des personnages, le casting inégal et et un rythme parfois défaillant.

La Voleuse de livres même s'il est parfois tire larme est une belle petite histoire. Je n'ai pas trop aimé ce narrateur un peu particulier et je trouve également la fin un peu raté, mais ce sont plus des faits que je reproche au livre originel. Hormis cela je ne me suis pas ennuyé. La petite Sophie Nélisse confirme qu'elle a beaucoup de talent après son rôle dans "Monsieur Lazhar". Elle est très bien encadrée par le grand Geoffrey Rush. Pour finir, je suis toujours dérangé quand le film n'est pas dans la langue du pays où l'histoire se passe. Des Allemands qui parlent anglais, ça n'aide pas à rentrer pleinement dans le film. C'est dommage mais il ne faut pas en demander trop aux Américains.

N'ayant pas lu le livre mais vu que l'adaptation était très bonne selon les premières critiques, c'est en totale inconnue que j'ai pris place en salle.

Rares sont les films mentionnant la seconde guerre mondiale du point de vue allemand. Encore plus rares ceux où une partie de la population montra clairement à la fois sa soumission et son opposition au IIIeme Reich. La voleuse de livres en ait et ce regard posé a-travers notre héroïne rêveuse est fascinant.
Casting parfait, que ce soit Geoffrey Rush égal à lui-même, Emily Watson magistrale ou la jeune Sophie Nelisse (qui incarnait l'une des élèves de Monsieur Lazhar et que le réalisateur tenait à diriger pour ce rôle) ; musique magnifique et reconstitution historique très bonne.

Ce film rappelle des faits faisant froid dans le dos mais ne pose aucun procès et c'est peut-être l'unique bémol. Il vaut cependant la peine d'être vu...

Elle ne vole pas les livres, elle les emprunte...A une èpoque où l'on brûlait ènormèment de livres! D'ailleurs on s'assurait que les gens ne liraient ainsi que l'allemand! Markus Zusak, l'auteur de "La voleuse de livres", a eu l'idèe de ce roman grâce à ses parents qui ont grandi en Allemagne pendant la guerre! C'est Brian Percival qui assure la rèalisation de ce très beau film à l'interprètation parfaite, synchrone et sobre! C'est suffisant rare pour être soulignè car les comèdiens sont tous bons! A commencer par la jeune et prometteuse Sophie Nèlisse où le spectateur vit l'histoire à travers elle! Liesel dècouvre un monde fait d'histoires et de mots! Elle et Max se rapprochent grâce aux livres! Ces histoires sont au coeur de l'intrigue car elles montrent le pouvoir des mots et notre potentiel! D'une gentillesse extrême, Geoffrey Rush est formidable, comme toujours! Quant à Emily Watson, elle est comme le tonnerre, elle est toujours à gronder! spoiler: Tous les trois risquent pourtant leurs vies au dètriment de la leur.
"The Book Thief" est avant tout une ode aux histoires, à leur côtè salvateur! Dernière chose, dans la religion juive, on enseigne que tout être vivant, chaque feuille, chaque oiseau, ne vit parce qu'il contient le mot secret qui signifie vie! C'est ce qui les diffèrencie d'un bloc de glaise : un mot! Les mots, c'est la vie...