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tony-76
1 076 abonnés
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2,0
Publiée le 17 septembre 2015
True Story est un thriller psychologique basé sur la vie de Michael Finkel. Ce journaliste se fait renvoyer du New York Times pour avoir falsifié des informations. Il obtient une chance de rédemption lorsqu'un tueur en série déclare qu'il s'est fait passer pour lui durant plusieurs années. Michael va donc à la rencontre de ce Christian Longo, un homme qui était dans les années 2000 sur la liste des dix fugitifs les plus recherchés du FBI pour avoir tué sa femme et ses trois enfants. Une histoire qui était palpitante sur le papier mais qui s'avère au final, décevant. Car oui, pour en faire un bon thriller il faut : du suspens, des rebondissements, une tension narrative... Pour True Story, le suspense manque à l'appel. Il prend la forme d'un drame judiciaire classique avec les rebondissements attendus. La mise en scène s'avère plate au plus possible, c'est vraiment long ! Néanmoins, les décors du Montana sont à la fois dérangeants et glaçants. Tout comme son atmosphère, angoissante. La trame sonore se vaut discrète. Malgré tout, les interprètes sont honnêtes dans leur performance respective. Jonah Hill prouve encore une fois son talent d'acteur, il s'avère crédible et surprenant dans ce thriller. James Franco est assez troublant, il arrive néanmoins à procurer quelques frissons au spectateur. Le duo fonctionne plutôt bien. Mais pourtant, le film finit par lasser le cinéphile, notamment au niveau du scénario qui semble se vouloir un peu trop fidèle au récit original. En conclusion, True Story donne l'impression d’être un peu passé à côté de son potentiel... Un résultat peu passionnant.
Un fait divers que je ne connaissais pas, et qui est rondement mené et particulièrement dérangeant. On suit cette enquête, dans le flou le plus total, se demandant quelle version est la vérité. Là où le film frappe fort, c'est qu'on arrive à passer de l'empathie au dégoût en une fraction de secondes. Le scénario joue avec nos sentiments, porté par un duo impeccable. Les personnages sont énormément travaillés, ce qui donne une réelle profondeur au film et amène cette palette de sentiments. A ce niveau, c'est jubilatoire, on découvre l'histoire en même temps que le journaliste. Côté points négatifs, le film manque un peu de rythme sur des passages cruciaux, la faute à de longs plans fixes qui pourraient freiner plus d'un. On tombe donc sur une histoire vraie invraisemblable, respectant les faits et qui ne laisse clairement pas indifférent.
Une vraie réflexion sur le journalisme et le bidouillage, car c'est le vrai sujet de ce sujet. Ce qui explique le peu de critiques positives de ce film puisque cela renvoie à des pratiques récurrentes dans les rédactions. Sinon, le film tient la route, jusqu'au bout et est servi par une interprétation très juste.
si sur le papier le scénario tiré d'une histoire vraie semblait alléchant, force est de constater que le résultat est pour le moins laborieux et sans âme. Le face à face promis entre le journaliste et l'assassin qui a usurpé son identité est plat, la dramaturgie n'évolue pas, et on se demande si l'aspect elliptique est volontaire ou s'il dissimule tout simplement une vacuité dans la rencontre elle-même. Même les acteurs de par leurs personnages sont ternes et mono-expressifs. Le résultat est un ennui profond et le sentiment amer d'avoir perdu une heure et demi lorsque le générique apparait enfin.
Prout Prout, l'histoire de ce film est un peu classique mais pas inintéressante, un homme journaliste qui se voit "choisi" par un tueur en série présumé pour raconter son histoire et qui s'identifie à lui. J'ai trouvé ça agréable à suivre même si c'est didactique et sans réelle surprise...
Par contre... bordel... c'est quoi ce téléfilm ? Pas une idée de mise en scène, c'est planplan au possible, une horreur à regarder, c'est d'une banalité affligeante. Par moment le point n'est pas fait correctement, genre à la fin l'oreille de l'actrice est nette est son visage est légèrement flou... tandis que dans le contre champ le point est fait correctement.
Je veux dire par là que ça tente par moments de semer le doute dans l'esprit des personnages et du spectateur, de faire un peu monter la tension, faut bien, il se passe pas grand chose... mais ils n'ont aucune chance d'y arriver avec une mise en scène aussi molle.
Tu donnes ce sujet à un type comme Fincher ou Hitchcock, ça devient un chef d'oeuvre, là c'est rien. C'est pas chiant, parce que comme dit l'histoire est plus ou moins sympathique à suivre, mais il n'y a aucun effort. C'est plat.
Alors du coup quand comme concurrent direct tu as des films comme Zodiac ben ça fait mal... pourquoi voir ça ? Franco joue pas trop mal le type troublé et troublant, Hill... ben euh... existe à l'écran... on va lui accorder ça. Mais le reste c'est tellement rien.
Le principal problème de "True Story", c'est qu'il peine à se distinguer du traitement classique d'un procès au cinéma. Si le choix du duo Jonah Hill-James Franco pour interpréter respectivement un journaliste et un tueur me laissait dubitatif, ce film a au moins eu le mérite d'écarter ce sentiment. Hill est très sérieux et très sobre dans son interprétation, Franco arrive par moments à être dérangeant avec son sourire en coin permanent, comme si l'inévitable ne lui faisait pas peur mais qu'il a besoin qu'on comprenne sa version de l'histoire, sans le juger. Mais hormis quelques conversations entre Hill et Franco et également celle entre Felicity Jones et Franco, le film n'arrive pas à transcender et ne sort jamais vraiment des sentiers battus. A l'image de l'exposition des faits par le personnage de Christian Longo, cela traine même un peu en longueur par moments. Pas étonnant cependant quand il s'agit d'une adaptation d'un livre subjectif (point de vue de Michael Finkel).spoiler: Mauvaise surprise par contre à la fin quand on apprend que malgré sa condamnation à mort en 2003, Christian Longo est aujourd'hui encore dans le couloir de la mort, comme quoi la justice américaine... .
Il faut bien comprendre que le film n'est absolument pas un thriller mais un film biopic plus typé enquête. Le film est linéaire et froid, que ce soit dans le jeux d'acteurs, le ton, la photo, ou bien même la musique. Bien sûr, ça ne plaira pas à tous, mais ce n'est pas pour autant qu'il faille descendre le film niveau note. La force du film se trouve dans la réflexion quant à la psychologie humaine des deux protagonistes, qui est quant à elle très bien amené au court des 1h30. Ça ne sert à rien de spoiler puisque de tout façon, le film le démontre très bien. Surtout dans le dernier quart d'heure.
Petite mention tout de même pour les acteurs, surtout Jonah Hill qui joue fort bien et qui fait ressentir un réel investissement dans son rôle. Acteurs qui part ailleurs me surprend de plus en plus, dont je conseil la mini série Maniac, exceptionnel.
MEA CULPA. L'homme qui mentait trop. Le journaliste et le meurtrier dans l'imposture de leurs vies. Une réflexion tranquille sur deux hommes, sur deux vies mensongères. Une succession de face à face tendu, ou deux escrocs se l'a raconte, peinard. Même quand je mens, c'est vrai. Condamné, levez vous!
Ce dit être un thriller mais je n'ai pas trouvé ce "thriller psychologique" si rebondissant que ça. C'est, certes, une bonne interprétation de cette histoire vraie, mais le film est trop plat.
De nombreux films méritent d’être vus. Certains le sont grâce à du marketing, d’autres grâce à leurs labellisation Art & Essai. Et puis il y a les films comme True Story, qui étonnent d’être si peu connus. Sans budget publicité, totalement ignoré de la critique et diffusé dans si peu de salles, True Story est pourtant un film d’une réelle puissance cinématographique. Tout d’abord car Jonah Hill et James Franco forment le duo époustouflant de vérité. Ensuite car le scénario est extrêmement bien construit et laisse une porte-ouverte aux réflexions du spectateur. Pour sa première expérience au cinéma, Rupert Goold réussie une œuvre froide et manipulatrice aux dialogues percutants et à l’image digne d’un Roman Polanski. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film intéressant sur les bidouillages journalistiques, les histoires, sagas et légendes montées de toutes pièces et la désinformation contrôlée avec la manipulation des écrits ou des images. L'intérêt hélas s'arrête un peu là par une réalisation extrêmement linéaire et plate qui n'empêche pas le film de pâtir de lenteur, manque de rythme et d'entraîner un peu d'ennui. Au niveau des acteurs, seul James Franco, dans un rôle plus complexe, double face, arrive à ressortir du lot et apporter un peu d'énergie à l'ensemble.
True Story fait preuve, à chaque instant, d’un narcissisme dégoûtant qui ne semble avoir d’autres motivations que de prouver – à qui ? – que ses deux acteurs centraux, figures essentiellement comiques, sont capables du tragique le plus politique et brutal qui soit. Ainsi, le film s’ouvre sur un ralenti à l’image superbe où le spectateur peut voir une peluche balancée dans une valise contenant, entre autres, le corps mort d’une petite fille. Cette scène initiale pose d’emblée problème tout en annonçant la couleur de ce qui suit : une esthétisation complaisante de la violence ici traitée au profit d’un parcours « d’introspection » (selon les mots du journaliste) dont la finalité n’est guère de condamner l’horreur, mais de mettre en scène une guérilla psychologique entre un reporter fraudeur et un meurtrier aussi convaincant dans son rôle qu’un poisson mort dans son bocal. En inscrivant de prime abord son récit dans le cadre d’une « histoire vraie » (selon les mots employés par le titre), en le refermant par les traditionnelles images d’archives avec écriteaux, le film s’octroie le droit ô combien usurpé de placer le massacre d’hommes, de femmes et d’enfants en toile de fond que l’on va, de temps en temps, raviver pour engendre moult larmes ; son cœur battant n’est autre que le rapport de fascination entre deux hommes clichés dont les enjeux dramatiques respectifs paraissent empruntés à d’autres œuvres. Dans ce vaste kaléidoscope d’images trafiquées et d’émotions mal fabriquées, pas le moindre mystère ; car il s’avère plutôt paradoxale qu’une histoire vraie semble aussi fausse, et donne lieu à une telle masturbation misérabiliste dont le dessein – paradoxal, et manqué – consiste à créer des icônes. Effarant.
« True Story » : le titre annonce la couleur. Raconter ce récit assez incroyable en sachant qu'on ne pourra contredire les faits puisqu'ils sont (plus ou moins) authentiques. D'ailleurs, j'avoue que pendant un certain temps j'ai marché, intrigué par la façon dont le récit était construit : se focalisant sur le portrait d'un journaliste déchu suite à une énorme faute professionnelle, puis son incroyable opportunité de « revenir dans la partie » lorsqu'il apprend qu'un homme accusé d'avoir assassiné toute sa famille utilisait son nom avant d'être arrêté. Commence alors un séduisant jeu de dupes entre les deux hommes, hélas assez platement mis en scène par Rupert Goold, vouant notamment une véritable passion au champ/contrechamp. Cela manque de soufre, d'ambiguïté, malgré quelques scènes allant en ce sens plutôt réussies, notamment celle faisant intervenir la compagne du héros, dont le monologue sur spoiler: Carlo Gesualdo s'avère des plus efficaces. Le rythme se traîne un peu jusqu'au procès, où spoiler: le véritable visage de Christian Longo est révélé, dévoilant le manipulateur génial qu'il est, le spectateur (du moins votre serviteur) se révélant pour le coup beaucoup plus naïf que le jury... On s'en voudrait presque d'avoir été baladé comme ça, nous sentant plus que jamais à la place de notre héros, sans pour autant empêcher le pouvoir de fascination de l'assassin sur lui . Dommage qu'une fin sans envergure vienne conclure mollement l'intrigue, James Franco, convenable, n'étant pas forcément le meilleur choix pour interpréter un personnage aussi retors, au contraire d'un Jonah Hill parfaitement à l'aise dans cet intéressant contre-emploi. Intéressant, donc, à défaut d'être l'œuvre complexe et ambiguë qu'elle aurait pu être avec plus d'ambition et de talent.
Voilà un titre qui ne fait pas dans le subtil et qui annonce d'emblée la couleur. Le choix de ce duo d'acteur n'est pas anodin. Une amitié étrange, une rencontre entre deux semblables, entre deux âmes soeurs." ... Néanmoins il est tout de même difficile d'y déceler réellement ce lien si fort. C'est là toute la limite de l'entreprise. A aucun moment on ne sent le vrai lien "amical" entre les deux. Un bon film, de toute façon intéressant, mais qui s'oubliera avec le temps.