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    Pas son genre
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Après l'excellent "Dans la cour" de Pierre Salvaldori, est sorti la semaine suivante "Pas son genre", un film dont j'esperais beaucoup en regard de son sujet et de son metteur en scène (bien que j'avais été déçu par son précédent long 38 témoins sonnait parfois faux, et qui ne m'a pas déçu du tout, bien au contraire.

    Car "Pas son genre" est avant tout une magnifique histoire d’amour, un genre certainement vu et revu au cinéma (enfin c'est les autres qui s'en plaignent),, mais dont, personnellement, je ne me lasse jamais surtout lorsque les cinéastes, comme l'a fait aussi Spike Jonze dans son "Her" ou Kechiche dans "sa vie d'Adèle", arrivent à apporter à ce genre aussi vieux que le cinéma un regard original et singulier sur cette rencontre entre deux êtres qui n'étaient pas forcément destinés.

    Ainsi, face àux arguments de ma propre mère qui se refuse à aller voir ce film,pourtant défendu par toutes les critiques (qu'elle a tendance à suivre autant que moi), au motif que l'histoire est la copie conforme de la Dentellière (adaptation d'un roman de Pascal Lainé "La dentellière"] portée à l'écran par Claude Goretta avec Isabelle Hupert qui voyait aussi une jeune coiffeuse d'origine modeste tomber amoreux d'un professeur plus aisé socialement, je lui ai rétorqué que le film de Claude Goretta est de 1978, et que s'il a fallu attendre 35 ans pour voir une histoire similaire, c'est quand même que la question d'une relation entre deux êtres a priori complètement opposés n'est pas si traitée que cela au cinéma, et en tout cas pratiquement jamais avec la même sensibilité que ne le fait Lucas Belvaux dans son nouveau film.

    Car un des immenses mérites du scénario de "Pas son genre", c'est qu'il décrit ainsi en prenant son temps et sans jamais prendre de haut ses personnages cette tentative de relation entre ces deux êtres que tout oppose ; condition sociale, niveau culturel, le lieu géographique, l'éducation, les plaisirs de la vie, et dont la relation va peu à peu tenter de se transformer en une relation tendre et amoureuse et où les deux pourraient y trouver leur compte. Les sentiments y sont explorés dans toutes leurs composantes, culturelles évidemment, mais aussi sexuelles ( à noter les très belles scènes d’amours sans aucune vulgarité ni voyeurisme aucun).
    "Pas son genre" nous démontre de très belle façon à quel point l'amour et la passion sont de belles utopies qui, comme toutes les utopies, n'ont d'autre choix que de se briser face à la réalité sociale. La joie de vivre et l'insouciance de la belle provinciale face à l'arrogance inconsciente et la culture littéraire de l'autre nous entraineront forcément, sans spoiler la fin, dans une voie sans issue, au grand regret du spectateur (en tout cas du mien) qui aurait aimé croire à l'issue heureuse de cette histoire aussi chimérique soit elle.

    On sait énormément gré à Lucas Belvaux de briser les a priori des deux milieux sociaux qu'il décrit, grâce à des dialogues sont très bien écrits qui mélangent avec grande pertinence le vocabulaire populaire avec celui d’une classe plus instruite, bien loin des caricatures ( si présentes dans les comédies françaises dont j'ai parlé au début de billet). Brisant les représentations inhérentes à leurs deux milieux, Lucas Belvaux prend surtout soin d'aimer terriblement ses personnages, et de nous les présenter avec énormément de bienvaillance dans le regard.

    Car, empêtrés pourtant l'un et l'autre dans leurs conventions et leurs reflexes liées à leurs statut social respectif, ce couple improbable suscite ainsi la sympathie et l'empathie des deux côtés, ce qui constitue assurément la force des très grands films (et le livre de Philippe Vilain que je n'ai pas lu, dont le film est tiré, était visiblement un poil plus condescendant sur ses personnages)....suite de la chronique sur baz-art
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2014
    C'est drôle la plupart des critiques du film parle de l'impossible amour dû aux différences de classe sociale. Or si j'ai bien écouté les dialogues, Clément évoque très clairement son non désir d'enfant , de couple. Et il me semble son impossibilité à s'engager.. J'ai cru qu'il allait tomber amoureux réellement de Jennifer.. Donc l'amour serait possible au delà des différences de classe.
    Lors de la scène du carnaval lorsqu'il rencontre sa collège, il semblerait que plus qu'un problème de classe sociale, ce soit un problème d'engagement qui le retient de Présenter Jennifer comme son amie, fiancée ou compagne. Les deux autres brunes (celle de la rupture du début, et Amira Casar paraissent être de la même classe sociale et pour autant Clément ne s'est pas plus engagé avec elles.
    C'est pourquoi cet aspect du film est intéressant, le thème est pour moi " cet homme va t-il s'engager?
    Cet homme va t-il apprendre enfin à aimer? Quitter un peu la plateforme du "philosophe" (enfin du prof philosophe qui donne des leçons de vie) mais qui ne vit pas entièrement . Il est tellement coincé.
    Cappal
    Cappal

    6 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Et bien voilà encore un film qu'il ne fallait pas rater ! Et, qui plus est, un film belge ! Pourtant je ne suis (vraiment) pas fan des comédies à l'eau de rose, mais c'est justement parce que ce n'en est pas une qu'il est intéressant. Et en plus, on a droit à Emilie Dequenne, actrice que je n'ai pas souvent vue hormis dans son premier film Rosetta, des frères Dardenne. Bien dommage d'ailleurs, car elle mérite amplement la vision du film en jeune femme pétillante et enjouée. Et en plus elle sait chanter !
    traversay1
    traversay1

    3 456 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    La coiffeuse et l'intellectuel. La provinciale (d'Arras) et le parisien. Elle lit Gavalda, lui, Kant ou Dostoïevski. Attraction des contraires. Une histoire d'amour qui se heurte à la violence des différences sociales et surtout culturelles. Il est aisé de parler de clichés quand on aborde les personnages de Pas son genre. Peut-être, sans doute. Mais Lucas Belvaux va au-delà, sonde le coeur et l'âme de ce couple a priori improbable. C'est tout l'intérêt du film qui sait se faire léger, dans un univers à la Demy, avant de devenir profond et d'aller au plus loin dans ce qui fait l'essence d'une relation amoureuse. Belvaux adopte une mise en scène plutôt neutre laissant toute place aux dialogues, extrêmement bien écrits et au jeu de ses deux comédiens. Emilie Dequenne est une fois de plus incroyable, rayonnante et d'une lucidité absolue. Loïc Corbery se révèle, bel indifférent qui vit dans la théorie. La confrontation de leurs univers est euphorisante, désenchantée et cruelle. Comme la vie. Pas son genre est une comédie romantique qui n'esquive pas la tristesse pas plus que la réalité. Et ça fait du bien. Et un peu de mal.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    196 abonnés 2 830 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2020
    On ne sait si c'est parce qu'Emilie Dequenne est hypnotisante que Loïc Corbery est si oubliable ou si ce sont les caractères diamétralement appuyés qui rend l'ensemble déséquilibré. La conclusion ne suit pas non plus et on en vient à se demander si l'inversion des caractères n'aurai pas trouvé notre indulgence dans ce récit.
    ninilechat
    ninilechat

    69 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Dans cette figure de jeune prof de philo incapable d'imaginer la vie hors Paris, Vilain a du projeter beaucoup de lui même. Vilain, grand amoureux -et lâcheur- de femmes, souvent un peu âgées et souvent très connues, depuis Annie Ernaux ce qui est de notoriété publique puisqu'elle l'a elle même écrit, jusqu'à..... mais chut!

    J'aime énormément ce que fait Lucas Belvaux, réalisateur belge (même si on voudrait bien qu'il soit français.... hélas non, nos français se cantonnent sagement aux comédies bien grasses); j'ai été passionnée par Rapt, 38 témoins, et surtout cette épatante trilogie grenobloise qui l'avait fait connaitre en 2001, où les mêmes évènements, les mêmes gens étaient utilisés dans trois films, avec des traitements totalement différents: une comédie, un thriller, un mélo. Un des actes cinématographiques les plus intelligents, les plus créatifs et les plus réfléchis qui ait jamais été entrepris.

    Eh bien, même si ce scénario est un peu simpliste pour Belvaux, plus à l'aise dans du plus large, même s'il conviendrait de couper un bon quart d'heure, le cinéaste a réussi à donner bien plus de vie, de profondeur et d'intérêt à cette romance entre Clément, professeur de philosophie muté à Arras -l'horreur absolue!! et Jennifer, coiffeuse arrageoise et heureuse de l'être que l'on en trouve dans le livre.

    Ces intellos parisiens sont décrits par toutes petites touches toutes en finesse, mais si juste! le père du héros (Didier Sandre) qui grogne parce qu'on l'emmène à l'Opéra voir un Dusapin alors qu'il n'aime que Debussy et Messiaen.... si c'est pas du vécu! Ca caractérise une classe sociale mieux qu'un long discours.... leur coquetterie, Arras, mais quel désert, comment peut on vivre à Arras, leur prétention... Loïc Corbery est vraiment très bien.

    Mais celle qui porte le film, c'est la merveilleuse Emilie Dequenne. Son visage bien carré de chat n'a pas perdu toutes les rondeurs de Rosetta; elle est ravissante. Elle court tout le temps, elle chante tout le temps, elle rit tout le temps, en s'occupant de son petit garçon qu'elle élève seule, en prenant le bus, en faisant le métier de coiffeuse qu'elle adore -et surtout, le samedi soir au karaoké où, avec ses deux copines du salon, elle chante du disco. Elle aime sa vie, elle aime sa ville, elle est solaire. Il lui fait la lecture, elle l'emmène au cinéma -c'est impossible qu'il ne connaisse pas Jennifer Anniston! elle l'emmène au karaoké. Il est amoureux d'elle aussi -c'est évident. Mais à condition qu'elle reste la femme d'à côté. Celle qu'on n'emmène pas à Paris, celle qu'on ne présente pas aux collègues.

    Mademoiselle Dequenne ne veut pas qu'on la dénude. Il est donc prouvé qu'un réalisateur respectueux peut faire un film qui se passe en grande partie dans une chambre et même dans un lit, sans qu'il y ait une débauche de poils pubiens; elles devraient en prendre de la graine, toutes ces jeunes actrices qui acceptent de se faire viandiser en racontant que c'est pour l'art, alors que c'est juste pour que le cinéaste fasse des entrées en plus en attirant des messieurs à l'œil salace, n'est ce pas mesdemoiselles Seydoux et Exarchopoulos.....

    Lucas Belvaux n'est il pas en train de prendre la succession de Tavernier, en assumant un cinéma de facture très classique tout en étant capable d'aborder tous les genres? Là, la subtilité avec laquelle il décrit l'incommunicabilité des classes sociales (quoiqu'en dise une certaine bienpensance...) est tout à fait admirable.
    aymericl
    aymericl

    17 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 juin 2014
    Un film rempli de clichés dans tous les sens!! A Arras, il n'y a rien à faire, la coiffeuse lit du Musso et le philosophe du Kant. Le philosophe est bien sur un petit bobo parisien qui va à des vernissages dans de magnifiques appartements, et la coiffeuse va chanter avec ses deux copines au karaoke le samedi soir!! Une grosse catastrophe! Je ne suis jamais rentré dans cette histoire qui ne tient pas la route! 2 heures d'ennui ferme
    cinono1
    cinono1

    287 abonnés 2 037 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Oui Emile Dusquenne est formidable de bout en bout, autant dans la gaïté insouciante que dans ces moments de tristesse. Elle défend la fraicheur de la provinciale avec talent, l'acteur qui incarne Clément est pas mal non plus. Mais il y a gros MAIS, c'est qu'on ne croit tout simplement pas à cette histoire d'amour. On arrive pas à voir ce qui rapprochent, attirent ces deux personnages,aucune fièvre ne se dégage dans leurs rapports, leurs regards, et ce même si les scènes de sexes sont plutot réussis. Et le film finit par procurer un ennui diffus...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Bien et même très bien sans une fin certes généreuse pour l'héroïne mais qui désarçonne un peu le spectateur. Sinon c'est excellent sur plusieurs points : le film raconte la vie d'une histoire d'amour, hors du schéma archi-connu "on s'attire, on hésite, on se perd, on se retrouve pour de bon, clap de fin". Le mélange de romantisme authentique et de réalisme pessimiste est très subtilement dosé. Les personnages, bien qu'ils répondent à des stéréotypes (l'intello bobo, l'employée inculte) ne tombent jamais dans la caricature. Enfin, Emilie Dequenne porte "Pas son genre" quasiment à elle toute seule : péchue, lumineuse, mignonne, filmée quasi de façon amoureuse par Belvaux...et même chanteuse ! Tout cela compense largement quelques défauts (la fin donc et les scènes de q assez pénibles).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2014
    Arras ayez de l'amour
    Ce film est plutôt drôle et sentimental et pourtant ne ressemble pas aux comédies-romantiques du moment. Par son réalisme et sa sobriété le nouveau Lucas Belvaux tend grandement vers l'histoire de vie. "Pas son genre" alterne entre deux cinématographiques. Paradoxalement, l'intimisme est à la fois la force et la faiblesse du film. Il rafraîchie la romance tout en étant relativement instable.
    Certaines ficelles de la comédie-romantique sont bien présentes ici et la forme narrative en garde les bases. Une rencontre fortuite qui n'annonce au départ pas une idylle, mais dont on connait les évidents rebondissements. Clément et Jennifer ne semblent effectivement pas faits l'un pour l'autre. Non pas parce qu'ils se repoussent un premier temps mais parce qu'ils ont un tempérament et un vécu extrêmement différents. De là découle des incompréhensions, une interférence dans le dialogue. Le scénario est enfin de compte une sorte d'anti-RomCom dans son déroulé. Ils tombent rapidement et naturellement dans les bras l'un de l'autre, mais on voit déjà qu'elle est condamnée à être une histoire à court terme. On échappe donc à l'indigeste, «ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants». Ce réalisme apporte de la dimension à l'histoire et ses protagonistes et donc de l'émotion. C'est dans l'écriture qu'il y a le plus de justesse. Les échanges de Clément et Jennifer appuient très fortement leur traits de caractère opposés.
    Emilie Dequenne est encore exceptionnelle. Elle fait même parfois preuve de trop de naturel pour un personnage un peu superficiel sur les bords. Quoique pas tant que ça. La jeune coiffeuse a une forte personnalité et du répondant. Son fils et sa façon de raconter ses histoires amoureuses dévoilent très bien un passé tumultueux mais constructeur. Cela justifie simplement la méfiance et la distance qu'elle prend au départ de la relation. L'actrice fait une grande performance dans son ouverture progressive et ses sentiments croissants. Cette vigilance établie au départ devient petit à petit un amour passionnel. On sent toute l’exaltation de l'amour que porte Jennifer à Clément. Le choix des prénoms (surtout le féminin américain) et des professions est tout de même stéréotypé.
    Si le rôle offert à Emilie Dequenne bénéficie d'un peu de singularité, celui de Loïc Corbery en revanche est assez banal. Prof de philo introverti, nonchalant et plein de flegme. Comme Jennifer on doute de ses sentiments à son égard tant il en fait peu la démonstration. Même lorsqu'elle essaye d'y faire appel désespérément, Clément reste dubitatif. Il est charmant mais ce n'est une coquille vide. Le jeu du sociétaire de la Comédie Française (encore un) est juste, cependant le rôle n'est pas très intéressant dans l'écriture car il ne se dévoile jamais. Même lors des scènes où il est dans son élément, en salle de classe, c'est pas brillant et bien loin de la qualité pédagogique de "L'esquive" ou "Entre les murs".
    Enfin de compte "Pas son genre" est une dévotion à Emilie Dequenne et le personnage qu'elle y incarne. Alors que Clément reste dans ses travers et même s'y enfonce presque, Jennifer résonne, comprend progressivement très bien sa relation avec lui et son tempérament. Le carnaval final est fabuleux en cela, flagrante croisée des chemins. Elle agit finalement logiquement compte tenu de cette lecture qui ne peut qu'être partagée.
    L'authenticité n'est pas aussi puissante que chez Kechiche. Mais elle est bien présente et fait de ce film une comédie-romantique vraiment saisissante. La tragique mais belle histoire de ce couple est portée par une grande Emilie Dequenne (cela commence à être une pléonasme) et une mise en scène efficace dans sa sobriété. La dernière image d'un simple vide suffit à emmener l'émotion à son paroxysme.
    Et je ne savais pas Arras aussi joli !
    Blanche G.
    Blanche G.

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2014
    c'est parfait. les relations humaines sont très bien rendues. le titre n'est pas tout à fait exact. indépendamment de la différence de culture il y a aussi la lâcheté de l'homme ou la peur de ne pas vouloir s'attacher. Emilie Dequenne est partie pour un prochain césar. elle éclate l'écran.
    Roub E.
    Roub E.

    905 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Quand je regarde un film, c est pour m évader, réfléchir, frissonner, vibrer. Du coup je ne comprend pas qu on puisse faire un film avec un personnage comme celui d Emilie Dequenne. Non pas qu elle joue mal dans ce film, mais franchement regarder pendant plus d une heure et demie les amours de cette coiffeuse d Arras amatrice de karaoké, de Jennifer Aniston et lectrice de Voici m a profondément ennuyé. Cette dernière rencontre un professeur de philosophie parisien qui va s enticher d elle. Et d une je n ai pas cru un instant à leur histoire, ensuite Loic Corbery est totalement transparent face à Émilie Dequenne, ce qui fait sonner faux les interactions entre les deux personnages. Un succession de clichés, un film aussi passionnant qu un rendez vous chez le coiffeur avec les conversation de 3 ménagères en bruit de fond sur la météo, le dernier épisode de plus belle la vie, les malheurs de Claire Chazal ...
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    261 abonnés 2 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2017
    Chronique amoureuse de facture assez classique (un homme et une femme que tout oppose vont essayer l'aventure), qui joue essentiellement sur la finesse de l'analyse et le choc des cultures. L'aspect social étant assez vite évacué, il est plus question de différences de culture et de tempérament pour aborder les difficultés d'une relation amoureuse naissante. Dans ce registre, Emilie Dequenne crève l'écran, très à son aise avec ce personnage de coiffeuse doucement rêveuse. La mise en scène de Lucas Belvaux est précise et va chercher le petit détail qui tue, dans un regard ou un objet, avec beaucoup de talent. A vrai dire, le seul bémol (quelques longueurs toutefois) réside dans la toute fin du film, qui me semble aller à contre-courant du personnage. Beau film cela étant.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    130 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2015
    Au départ on est gêné par les atours trop lumineux, trop évidents, de la dialectique amoureuse lorsqu'elle est passée au crible des classe sociales, de tout ce que la Culture aussi peut créer l'air de rien comme cataclysmes… Le jeu des acteurs peut d'ailleurs agacer dans ces dialogues un peu trop plat et des "mon chaton" qui énervent au plus haut point ;) Mais il faut s'accrocher parce que le final a vraiment quelque chose de bouleversant, et surtout d'insondable, on se dit soudain que les personnages recelaient une fragilité, une complexité salutaires qui rend au film son mystère et sa beauté. Emilie Dequenne effarante de vérité.
    LeFilCine
    LeFilCine

    173 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2014
    Quand un réalisateur sait attirer de si bons acteurs, Emilie Dequenne et Loïc Corbery, il part déjà avec un bon capital réussite pour son film. En effet, ces derniers interprètent remarquablement des personnages que tout oppose, et qui pourtant tentent de vivre leur amour au grand jour (enfin surtout elle !) malgré les barrières sociales. Romance sociale bien incarnée et très bien mise en scène, Pas Son Genre fonctionne plutôt bien. Le réalisateur, Lucas Belvaux, adapte un roman qui s'intéresse surtout au gouffre culturel et intellectuel, qu'il est censé exister entre un professeur de philosophie et une coiffeuse. Là où le réalisateur fait fort, c'est qu'il évite tous les écueils d'un scénario pourtant bien caricatural de prime abord. On arrive à s'identifier à l'un ou l'autre des personnages, et cela rend donc le film très crédible. La fin est certes brutale, mais elle est intéressante, car elle laisse toutes les pistes ouvertes.
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