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RENEE D.
18 abonnés
117 critiques
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5,0
Publiée le 12 juin 2014
J'ai adoré du début à la fin.J'ai été touchée par cette histoire. On sait que leur relation n'est pas possible mais on espère quand même. Excellents acteurs.
Bouleversant ! je suis sortie de la séance l'estomac noué, "mal aux tripes" tellement j'étais dans la peau de Jennifer. Le réalisateur fait un tour de force en nous plongeant dans la tête des personnages. On est Jennifer, on souffre pour elle. Emilie Dequenne est impressionnante, fantastique actrice, j'espère qu'elle nommée aux césars, comme le film et l'acteur Loic Corbery dont on se demande toujours ce qu'il a dans la tête. Les dialogues sont vraiment très bien écrits et certains échanges verbaux autour de la philosophie sont des moments de pure poésie.
qui est le vrai philosophe ? Une actrice exceptionnelle, un acteur subtil, une histoire simple, un grand film. Dommage que la fin soit la fin alors que c'est là que ça commence à devenir intéressant, à devenir de l'amour. A voir.
Lucas Belvaud réussit l'énorme défi d'intéresser, d'émouvoir et de faire réfléchir à un sujet qui s'annonçait pourtant ultra-previsible : un jeune intello parisien qui s'éprend de la jolie coiffeuse d'Arras... C'est la première fois qu'un "mélo" me captive et me touche. Cela grâce à l'énorme qualité de jeu de Loïc Corbery et plus encore d'Emilie Dequenne (qui mérite un prix d'interprétation pour ce rôle). Grâce à la justesse de ton de Belvaud, pour filmer les relations sociales, tant à Arras qu'à Paris. Et à la très grande qualité de la mise en scène et la finesse de son approche du sentiment amoureux. Excellent film !
J'attends la fin de l'année 2014 avant de trancher définitivement, mais ce film est peut-être le pire de l'année. L'intrigue, que je trouve pour ma part charmante, est mise en pièce par une Émilie Dequenne candide et ingénue à outrance, comme si, sous prétexte qu'elle a grandi et vécu à Arras, son horizon intellectuel et émotionnel s'en trouvait réduit. En face, Loïc Corbery (DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE, s'il vous plaît) joue une partition monochrome pour dissimuler la profonde hypocrisie de son personnage.
Ce film, qui se veut une critique à l'encontre d'un élitisme parisien, ne fait que ressasser des clichés éculés avec des comédiens aux intentions peu justes, voire totalement farfelues. Avec en guest star spoiler: les larmes de Kathy, la collègue de Jennifer, qui interviennent dans un final à pleurer (de rire, j'étais vraiment plié en deux) .
Le personnage de Clément a fichtrement raison quand il explique pourquoi il ne peut vivre qu'à Paris, celui de Jennifer est plus juste encore sur le fait que les femmes savent mieux que les hommes décrire ce que vivent les femmes. Lucas Belvaux, si vous lisez ces lignes, apprenez spoiler: qu'aucune femme ayant lu les romans d'Anna Gavalda ne s'aventurera à appeler « chaton » et à dire « je t'aime » et « tu es l'homme de ma vie » à un homme qui n'en a cure ou n'a pas daigné répondre à son premier « je t'aime ». Et comment une femme qui cherche un père pour son fils pourrait-elle se contenter de se faire sauter dans une miteuse chambre d'hôtel ?
J'ai beaucoup ri pendant ce film, toujours au détriment des personnages et des comédiens. C'était à la fois épouvantable et hilarant. Mais plus jamais ça, s'il vous plaît.
Pourtant très bon public en général, j'ai trouvé ce film insupportable... la punition du dimanche soir... des clichés qui s'accumulent, des lenteurs invivables... ok, elle chante, mais toutes les chansons en entier?? vraiment ? fallait gagner des minutes ? on ne croit pas une seconde à l'histoire, on se demande où ca peut bien aller, jusqu'au moment où on se rend compte que ça ne va nulle part... Peut-etre avec beaucoup d'alcool, ça peut passer, et encore..... oubliez!
Il y a plein de bonnes choses dans le tout nouveau film de Lucas Belvaux qui s'attaque à la passion et la déception amoureuse. Comment faire cohabiter deux êtres alors que rien ne les rassemble, à part l'amour ? Emilie Duquesne est impressionnante. Les passages musicaux sont bluffants et sa joie de vivre très communicative. Loïc Corbery de la comédie française tient parfaitement, à l'inverse, la démesure de sa nonchalance. On a bien compris ce que le réalisateur cherchait à démontrer, voir un peu trop. Le thème reste quelque peu sur-exploité et certains passages auraient mérité plus de finesse...
Allez d'urgence voir ce film... C'est un film émouvant et drôle, même très drôle à certains moments et touchant... Bref, il n'y a pas assez d'adjectif pour le décrire. Tout ce que je sais c'est que c'est un chef-d’œuvre et que vous ne serez pas déçu! Bon film!
Et bien voilà encore un film qu'il ne fallait pas rater ! Et, qui plus est, un film belge ! Pourtant je ne suis (vraiment) pas fan des comédies à l'eau de rose, mais c'est justement parce que ce n'en est pas une qu'il est intéressant. Et en plus, on a droit à Emilie Dequenne, actrice que je n'ai pas souvent vue hormis dans son premier film Rosetta, des frères Dardenne. Bien dommage d'ailleurs, car elle mérite amplement la vision du film en jeune femme pétillante et enjouée. Et en plus elle sait chanter !
Après "38 Témoins" un film que je n'avais absolument pas aimé Lucas Belvaux revient avec un film qui m'a laissé craindre le pire pendant 15/20 minutes et pourtant c'est tout l'inverse qui s'est produit. J'ai vraiment adoré ce film tout en simplicité avec l'histoire d'amour entre ces deux personnes que tout oppose avec la coiffeuse qui aime les choses simples et le professeur de philosophie un peu bobo sur les bords mais sans jamais tomber dans le cliché pour l'un comme pour l'autre, hormis ces différences sociales il y a une autre chose qui les différencie, leur vision de l'amour et c'est surtout sur ça que va se concentrer l'histoire. Ce film arrive à nous faire rire, à nous toucher et même à nous surprendre jusqu’à la dernière minute et c'est un gros point positif dans ce genre de film. Si j'ai beaucoup aimé ce film c'est aussi en grande partie grâce à Emilie Dequenne qui est tout simplement superbe je veux pas revoir à la baisse la prestation de son partenaire mais elle illumine l'écran et c'est la seule à nous faire partager des émotions.
Après quelques films très noirs, Lucas Belvaux (Rapt, 38 témoins) se tourne vers la comédie romantique. Enfin, c'est ce que laisse entendre la bande-annonce. Le philosophe parisien rencontre la petite coiffeuse d'Arras. En grattant un petit peu, ce télescopage de deux mondes, ceux de Kant et de Jennifer Aniston, rencontre de deux êtres que tout oppose, va très rapidement s’avérer être presque aussi...
Après "38 témoins" qui ne nous avait pas vraiment convaincu, Lucas Belvaux nous donne dans "Pas son genre" une petite leçon de cinéma. Bien aidé par un scénario très proche du roman adapté, et surtout par un couple d'acteurs époustouflants de naturel, il nous plonge dans ce qu'on devine être rapidement la chronique d'un drame annoncé. Émilie Dequenne, éblouissante en amoureuse blessée par la vie et qui veut encore croire au grand amour, confirme de film en film qu'elle a une réelle intelligence des rôles qu'elle interprète. La description d'une petite ville de province avec tantôt les yeux d'un Parisien intellectuel passablement coincé et tantôt ceux d'une coiffeuse provinciale aux distractions plus populaires, ne revêt pas l'aspect caricatural et méprisant qu'on aurait pu craindre. Les images de Belvaux sont marquées d'un classicisme de bon aloi mais on aurait apprécié un peu plus d'originalité dans le mouvement de la caméra ou les enchaînements afin de ne pas confondre certaines scènes avec des échantillons de "plus belle la vie". Bande-son superbe.