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🎬 RENGER 📼
7 226 abonnés
7 515 critiques
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2,0
Publiée le 28 avril 2021
Lors d’une journée radieuse, l’équipe féminine des "Babe and the ballgirls" s’atteler à clôturer une glorieuse saison en jouant face à une équipe masculine. Mais ce qui ne devait être qu’un match de baseball comme les autres va virer au cauchemar lorsque les garçons vont se révéler être de très mauvais perdants. Ces derniers sont des cul-terreux qui n’aiment pas la défaite, encore plus face à la gent féminine. Suite à leur débâcle, ils vont picoler dans leur bar habituel (décoré du drapeau des confédérés) et la soirée va virer au drame lorsque ces derniers vont vouloir assouvir leurs pulsions et se venger sur les gagnantes. Ce qui n’était alors qu’une banale rencontre sportive amicale va virer au cauchemar, confrontant ces rustres bouseux aux frêles demoiselles qui ont bien décidés de ne pas se laisser faire.
Seul et unique long-métrage de la part de Tanya Rosenberg qui réalise ici une sympathique Série B opposant deux équipes de baseball, l’une féminine et l’autre masculine. D’un côté, des filles bien sous tous rapports et de l’autre, des arriérés misogynes. Bien évidemment, on n’échappe pas à la séquence du vestiaire avec les nanas en p'tite tenues, voire carrément à poil (plans culs & boobs sous la douche) en guise d’amuse-bouche avant que le film ne se transforme en un survival forestier lorsque la traque commence, entre les sportifs et l’équipe féminine. Ces dernières vont avoir fort à faire pour se sortir de cet enfer où tous les coups sont permis.
On est typiquement devant un film d’exploitation, un pur produit qui a dû faire les beaux jours des vidéos-clubs, avec sa jaquette attrayante. Blood Games (1990) nous réserve bon nombre de surprises et s’avère jubilatoire lorsque les nanas prennent le dessus face aux bouseux, armées de battes de baseball ou de tout ce qui leur tombe sous la main (arbalète, carabine, …). Viols, meurtres & chasse à l’homme sont au programme de ce survival à la tension constante. Si la mise en scène abuse de ralentis et que l’interprétation peut laisser dubitative, cela n’enlève en rien le plaisir que l’on a de regarder ce type de production, fauchée mais qui fait aisément le job.