Mon compte
    Sunset Song
    Note moyenne
    3,1
    126 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Sunset Song ?

    27 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    11 critiques
    3
    4 critiques
    2
    3 critiques
    1
    5 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Pascal
    Pascal

    164 abonnés 1 700 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2021
    Terence Davies est un excellent réalisateur dont la breve filmographie propose plusieurs chefs-d'œuvre et ne comprends pas de mauvais films . Il a une vision tragique de la vie et tous ces opus sont parcourus de nostalgie et d'émotions très fortes. Il adapte ici un roman d'un écrivain écossais qui raconte l'histoire d'une jeune femme de la campagne écossaise au début du XX eme siècle et dont le parcours trouve des résonances avec l'enfance et l'adolescence du réalisateur. Disons le tout net, "Sunset song" est un excellent film, mais certainement pas le meilleur du réalisateur. Si la photo est superbe, la réalisation, la direction d'acteur et le casting très réussis, on relèvera néanmoins le manque de rythme qui affecte le film ( surtout dans sa partie centrale). Réservé toutefois à un public exigeant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 713 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2021
    Sans aucun doute la plus grande déception cinématographique de l'année 2016. Deyn était complètement en bois et Peter Mullen jouait le père dur comme d'habitude. Croyez-moi, je pourrais continuer parce qu'il y a tellement de problèmes vraiment naïf avec ce film. Ce n'est pas un documentaire et comme tout le monde je suis heureux de suspendre mon incrédulité mais il y a eu trop de moments de n'importe quoi. Agnes Deynn a l'air si étrange à côté de l'acteur qui joue son mari car elle est beaucoup plus grande que lui elle devrait s'en tenir à être un modèle. Il y a un très mauvais développement de l'histoire. Il y a une scène particulièrement hilarante où le folklore local se rend à l'église à travers un champ de moissons mûres (comme s'ils allaient faire ça) tandis qu'un chœur d'ange chante All in the April Evening tous ca est vraiment du n'importe quoi...
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2021
    Ce film magnifique est une adaptation du roman de Lewis Grassic Gibbon de 1932, Sunset Song. C'est une histoire féministe d'une jeune femme trouvant son identité et sa liberté alors que normalement sa vie de soumission était tracée. Comme dans les films de Tarkovski et de Terrence Malick, la nature joue un rôle central dans le film. La végétation est consciente. Les champs lumineux, le ciel nuageux imprègnent chaque image. Il y a une spiritualité dans la nature. Quintessence absolue de la beauté de la ruralité, un plan sublime de villageois descendant d'une colline fleurie. Quelle merveille ! Mais le film est très dur. C'est une description impitoyable et sans concession d'un père violent, remarquablement joué par Peter Mullan. On perçoit l'oppression verbale et physique du personnage. Il domine par sa force physique, mais il est insignifiant et stupide. Il fait régner la terreur dans sa famille. Un vrai tyran domestique. Il ne se remet jamais en question. Il domine son fils aîné qu'il veut réduire à rien pour mieux l'assujettir et le contraindre à des règles archaïques qui ne servent qu'à asservir son fils. Ce portrait d'un père qui maltraite sa famille est d'une profonde justesse. On en sort troublé. Et de comprendre que ce patriarcat était (est toujours hélas) le quotidien de millions d'enfants, d'adolescents, de jeunes adultes, et de femmes. Car la femme est aussi une victime de ce despotisme familial. Elle ne dit rien et subit l'ordre de son mari. Les cris de sexe ne sont pas de cris de jouissance, et plus tard les cris de son accouchement nous renvoient à la douleur de cette mère. Plus tard enfin Chris Guthrie, la fille, découvrira le plaisir charnel, alors qu'avant pour elle d'entendre sa mère subir les assauts sexuels de son mari, était comme une servitude insupportable. Chris Guthrie ne peut compter que sur la chance avec la mort de ce père brutal pour trouver son émancipation. Chris Guthrie (Agyness Deyn) est libre aussi en amour. C'est elle qui choisit son amour, son mari, Ewan (Kevin Guthrie) qui est pur et gentil. Comme quoi et fort heureusement un autre type d'hommes existe, mais hélas la société patriarcale et le diktat de l'Eglise vont détruire Ewan. On a l'impression qu'il décide de se sacrifier à la guerre pour ne pas devenir à son tour un bourreau familial. Les chansons bercent le film. Elles sont chantées simplement et sont touchantes. Terence Davies est un réalisateur exceptionnel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    Ce film magnifique est une adaptation du roman de Lewis Grassic Gibbon de 1932, Sunset Song. C'est une histoire féministe d'une jeune femme trouvant son identité et sa liberté, alors que normalement sa vie de soumission était toute tracée. Comme dans les films de Tarkovski et de Terrence Malick, la nature joue un rôle central dans le film. La végétation est consciente. Les champs lumineux, le ciel nuageux imprègnent chaque image. Il y a une spiritualité dans la nature. Quintessence absolue de la beauté de la ruralité, un plan sublime de villageois descendant d'une colline fleurie. Quelle merveille !
    Mais le film est très dur. C'est une description impitoyable et sans concession d'un père violent, remarquablement joué par Peter Mullan. On perçoit l'oppression verbale et physique du personnage. Il domine par sa force physique, mais il est insignifiant et stupide. Il fait régner la terreur dans sa famille. Un vrai tyran domestique. Il ne se remet jamais en question. Il domine son fils aîné qu'il veut réduire à rien pour mieux l'assujettir et le contraindre à des règles archaïques qui ne servent qu'à asservir son fils. Ce portrait d'un père qui maltraite sa famille est d'une profonde justesse. On en sort troublé. Et de comprendre que ce patriarcat était (est toujours hélas) le quotidien de millions d'enfants, d'adolescents, de jeunes adultes et de femmes. Car la femme est aussi une victime de ce despotisme familial. Elle ne dit rien et subit l'ordre de son mari.
    Les cris de sexe ne sont pas de cris de jouissance, et plus tard les cris de son accouchement nous renvoient à la douleur de cette mère. Plus tard enfin Chris Guthrie, la fille, découvrira le plaisir charnel, alors qu'avant pour elle d'entendre sa mère subir les assauts sexuels de son mari, était comme une servitude insupportable.
    Chris Guthrie ne peut compter que sur la chance avec la mort de ce père brutal pour trouver son émancipation. Chris Guthrie (Agyness Deyn) est libre aussi en amour. C'est elle qui choisit son amour, son mari, Ewan (Kevin Guthrie) qui est pur et gentil. Comme quoi et fort heureusement un autre type d'hommes existe, mais hélas la société patriarcale et le diktat de l'Eglise vont détruire Ewan. On a l'impression qu'il décide de se sacrifier à la guerre pour ne pas devenir à son tour un bourreau familial.
    Les chansons bercent le film. Elles sont chantées simplement et sont touchantes. Terence Davies est un réalisateur exceptionnel.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2019
    Terence Davies chante la liberté existentielle que la femme cherche pourtant au travers des fenêtres qui composent sa maison, que l’homme prétend éprouver en partant exécuter la tâche sanglante que ses pères exigent de lui. Cette liberté, d’ordre physique, s’éprouve un court instant, quelques jours, quelques mois, avant que l’Histoire ne vienne séparer les amants et briser la famille. C’est dire que Sunset Song déclame avec une beauté saisissante le déclin de l’astre solaire et des rayons ardents qui réchauffèrent il y a peu le cœur des jeunes personnes : le film fait de l’amour le plus pur et du mensonge le plus patriotique les deux pôles entre lesquels louvoient les protagonistes ancrés dans la terre écossaise. Les nombreux fondus enchaînés font ainsi cohabiter deux espaces, l’espace intérieur du foyer et l’espace extérieur composé de champs lumineux et sereins, aux semences balayées par les vents : la frontière entre le dedans et le dehors s’avère des plus poreuses, et les saisons semblent scander l’existence sensible de l’héroïne, magnifiquement interprétée par Agyness Deyn. Ici la femme est une figure qui tient tête au monde déréglé de la masculinité triomphante : destinée à éduquer à la fois ses propres enfants et ceux des autres – le métier d’institutrice revendiquée par Chris n’est pas anodin –, elle porte les valeurs de l’espèce humaine, est capable de pardonner et même de rendre sublime la désertion du père. Si le cinéma de Terence Davies est politique, cet engagement est donc à chercher dans le mouvement même qui anime chacun de ses films, dans les creux d’une œuvre au lyrisme fermement enraciné dans le quotidien de l’Écosse du premier XXe siècle. Dommage, par conséquent, que la lourdeur de certaines scènes, en particulier l’exécution finale relatée en flashback, ralentisse ce présent teinté de nostalgie qui aurait gagné à ne capter que le soleil naissant dans les fenêtres d’une cuisine encore déserte. Reste une œuvre sublime dont beauté rugueuse émeut profondément.
    barbarafels
    barbarafels

    13 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    A voir absolument en VO (pour ma part en DVD) pour qui adore l'accent écossais. A voir si on aime les paysages écossais, les chroniques terroir et paysannes, l'époque du début du 20ème siècle. Sinon on risque d'être déçue comme je l'ai été par le scénario trop noir, la voix off qui fini par lasser, et la fin qui ne tient pas debout selon moi : spoiler: le mari revient en permission complètement transformé, un monstre odieux avec Chris, puis il tente de déserter, et pleure avant d'être fusillé en se plaignant de sa femme... et l'ami commun le console, alors qu'il sait pourtant ce qui s'est passé, etc etc
    . Cela enfonce le clou et le bilan final est déception sur l'histoire, mais pas sur le charme de l'Ecosse.
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2018
    Beau portait d’une femme paysanne écossaise au début du 20ème siècle, reprenant l’exploitation familiale de ses parents décédés par amour de sa terre, alors qu’elle rêvait d’être institutrice. Les amitiés, l’amour contrarié par la Grande Guerre, le rythme lent qu’on imagine d’alors, la photo et la bande son magnifiques, tout concourt à rendre cette œuvre attachante. Une grande mélancolie se détache, ainsi qu’une ambiance quasi mystique, et il y a sans doute un peu trop de tristesse. Mais c’est une sorte d’hymne à la vie et au recommencement qui nous touchent en plein.
    Fabien S.
    Fabien S.

    564 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2018
    Un très beau film sur la première guerre mondiale, de l'Argentine et ses campagnes magnifiques. La musique est entraînante et sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 mai 2016
    A première vue, Sunset song semblait plein de promesses, à l'affiche de mon cinéma d'art et d'essai. Mais le spectateur se rend vite compte que le film est basé sur un mauvais scénario où à partir de la mort du père, tout est prévisible, déjà vu, sans imagination aucune. Et comme le traitement stylistique est lui aussi particulièrement fade, on s'ennuie beaucoup jusqu'à la fin de ce film trop long, raté jusqu'à sa dernière scène. Très grosse déception *
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 mai 2016
    L’histoire est celle d’un « Autant en emporte le Vent » écossais avec poésie, attirance, passion, drame et magnifiques décors. Sauf que le film se passe dans l’époque de la 1ère guerre mondiale dans une Ecosse rurale, fruste, brutale, mais musicale (on y chante bien). L’histoire est celle d’une jeune fille, Chris, belle et douée, qui vit dans une ferme avec ses parents. Le père est brutal, tyrannise le fils aîné. La mère se suicide lorsqu’elle se sait enceinte pour la 6° fois, alors qu’elle a déjà 6 enfants dont deux bébés jumeaux, entraînant avec elle les deux plus jeunes. Chris, la fille, est le centre de l’histoire, elle anime à la fois le paysage, et le mélodrame. Le frère aîné émigre en Argentine, le père meurt d’une attaque, et Chris le laisse mourir lors de son dernier appel auquel elle ne répond pas, fermant même à clé la porte de sa chambre. Elle épouse un jeune paysan dont elle est amoureuse. Ils ont un enfant. La guerre de 14 éclate, il s’engage pour ne pas être traité de lâche, et là, l’histoire s’emballe. On n’y comprend plus rien. Il revient en permission, vulgaire, méchant, traitant sa femme avec brutalité. Puis elle reçoit l’annonce de sa mort au front. Première crise d’hystérie. L’ami du mari vient lui avouer qu’il n’est pas mort au front mais tué comme déserteur. Deuxième crise d’hystérie.
    Ce personnage central, lorsqu’on y réfléchit, est totalement farfelu. On y voit une jeune femme forte, solide, recevant son héritage avec décision, entretenant seule une ferme, allant chercher ses chevaux avec courage sous un violent orage, et subitement, elle se délite comme un buvard trop mouillé.
    Dommage, dommage. On y avait presque cru.
    Les amoureux de l’Ecosse ne seront toutefois pas déçus.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2016
    La libre adaptation du roman écrit par Lewis Grassic Gibbon, publié dans les années 30, trouve ici une belle ampleur grâce à un scénario, à la fois riche et rigoureux, associé à la mise en scène raffinée de Terence Davies. Avant, pendant et après la première guerre mondiale, le film offre aux spectateurs plus de deux heures d'un très beau moment de cinéma. L'évocation du temps qui passe au rythme des saisons dans cette région agricole d'Écosse est particulièrement réussi. La vie défile avec son lot de douleurs apportées par la guerre, l'attente et les meurtrissures qui en découlent. Les bonheurs fugaces sont accompagnés par une remarquable bande son et des chants magnifiques "Ce chant est le vôtre et le mien, celui de tous ceux qui ressentent des émotions, qui ont souffert ou qui ont été heureux. C'est le chant qu'on écoute avec courage dans le silence face à la mort. Ou face à la vie." a déclaré le réalisateur. Entre une cruelle violence paternelle pour arriver à un bref amour conjugal, la première guerre mondiale et ses monstrueux dégâts, la terre nourricière restera plus forte que tout. La remarquable photographie de Michaël McDonough, enveloppe le film d'une façon quasi magique. Tous les comédiens tiennent leur juste place et donnent à leur personnage une réelle existence. Face à eux, un très beau portrait de femme. Agyness Deyn que je découvre dans ce film, m'a profondément ému. Dans toutes les situations l'actrice reste juste, sobre et magnifique.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Écrit en 1932, le roman de Lewis Grassic Gibbon est un classique. Tout collégien écossais se doit de l'avoir lu comme "Voyage au bout de la nuit", "Regain" ou "Les Thibaut" dans les collèges français. Terence Davies, vénérable réalisateur septuagénaire, en signe une adaptation qui ne brille pas par son originalité. Des professeurs de littérature paresseux gagneront deux heures de tranquillité en le montrant à leurs jeunes têtes rousses.

    "Sunset Song" a pour héroïne Christy Gunthrie, une belle jeune femme dont l'intelligence la prédestine à des études supérieures, si n'étaient un père tyrannique et la Première guerre mondiale qui menace.

    Tout semble réuni pour faire de "Sunset Song" un beau film dans la veine de "Tess" ou "Jude" (deux adaptations de Thomas Hardy dont l'action se situe quasiment à la même époque) : un portrait de femme indomptable, des acteurs charismatiques (Peter Mullan qui joue d'un film à l'autre les vieux Écossais au cœur tendre et les vieux Écossais au cœur de pierre, et la jeune révélation Agyness Deyn), une lumière qui magnifie les saisons qui passent... Malheureusement, l'alchimie ne fonctionne pas. La faute à un matériau définitivement passé de mode ? Ou à un réalisateur trop académique pour surprendre ?
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2016
    Cette chronique paysanne écossaise du début du 20ème siècle brosse le portrait d’une jeune femme, Chris, avec beaucoup de délicatesse, avec une voix off qui récite un beau texte.

    J’aime beaucoup ce genre de film et je n’ai pas vu le temps passer, même si je trouve que l’histoire suit un chemin assez prévisible. J’ai regretté qu’on n’ait pas plus de détails sur la vie du frère de Chris. La fin exprime de façon saisissante les retentissements de la 1ère guerre mondiale sur les destins individuels.
    FaRem
    FaRem

    8 796 abonnés 9 638 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2016
    J'ai été totalement insensible à ce film que j'ai eu beaucoup de mal à terminer tant il est ennuyeux à mourir. Terence Davies a réussi la véritable prouesse de faire durer aussi longtemps une histoire aussi vide. C'est adapté d'un bouquin que je ne connais pas et c'est peut-être un très bon livre, mais ça prouve une nouvelle fois que tout ne mérite pas d'être adapté au cinéma. Le film est vide, il n'y a ni âme, ni tension, ni émotion, ni enjeu dans une histoire vraiment banale et sans intérêt que le réalisateur n'a jamais réussi à rendre intéressante. Je n'irai pas jusqu'à le déconseiller parce que ce n'est que mon avis, mais je n'ai vraiment pas aimé.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2016
    La terre. Seul élément qui dure alors que les saisons passent, que les hommes naissent puis meurent. Sunset Song sonne comme une complainte jouée par une cornemuse, dans les Highlands d'Ecosse. Folie des hommes, aussi, entre violence domestique et l'obligation de faire la guerre, celle de 14 en l'occurrence. Portrait de femme, enfin, enfant bénie ou maudite de cette terre et qui verra le drame envahir peu à peu son existence. Terence Davies est un cinéaste exigeant qui a peu tourné, 8 longs-métrages en près de 30 ans, et qui signe ici une élégie placée sous le signe de la beauté des paysages et du tourment des âmes. Pour une fois, la voix off apporte vraiment un plus, avec un texte superbe, gavé de poésie, de chagrin et de lucidité mêlés. Dans un film qui est tout sauf académique, le récit est magnifié par la performance splendide de l'inconnue Agyness Deyn. L'incarnation quasi angélique d'une destinée pourtant sombre et tragique, dans le crépuscule des hommes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top