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    Sunset Song
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    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2016
    La libre adaptation du roman écrit par Lewis Grassic Gibbon, publié dans les années 30, trouve ici une belle ampleur grâce à un scénario, à la fois riche et rigoureux, associé à la mise en scène raffinée de Terence Davies. Avant, pendant et après la première guerre mondiale, le film offre aux spectateurs plus de deux heures d'un très beau moment de cinéma. L'évocation du temps qui passe au rythme des saisons dans cette région agricole d'Écosse est particulièrement réussi. La vie défile avec son lot de douleurs apportées par la guerre, l'attente et les meurtrissures qui en découlent. Les bonheurs fugaces sont accompagnés par une remarquable bande son et des chants magnifiques "Ce chant est le vôtre et le mien, celui de tous ceux qui ressentent des émotions, qui ont souffert ou qui ont été heureux. C'est le chant qu'on écoute avec courage dans le silence face à la mort. Ou face à la vie." a déclaré le réalisateur. Entre une cruelle violence paternelle pour arriver à un bref amour conjugal, la première guerre mondiale et ses monstrueux dégâts, la terre nourricière restera plus forte que tout. La remarquable photographie de Michaël McDonough, enveloppe le film d'une façon quasi magique. Tous les comédiens tiennent leur juste place et donnent à leur personnage une réelle existence. Face à eux, un très beau portrait de femme. Agyness Deyn que je découvre dans ce film, m'a profondément ému. Dans toutes les situations l'actrice reste juste, sobre et magnifique.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2016
    La terre. Seul élément qui dure alors que les saisons passent, que les hommes naissent puis meurent. Sunset Song sonne comme une complainte jouée par une cornemuse, dans les Highlands d'Ecosse. Folie des hommes, aussi, entre violence domestique et l'obligation de faire la guerre, celle de 14 en l'occurrence. Portrait de femme, enfin, enfant bénie ou maudite de cette terre et qui verra le drame envahir peu à peu son existence. Terence Davies est un cinéaste exigeant qui a peu tourné, 8 longs-métrages en près de 30 ans, et qui signe ici une élégie placée sous le signe de la beauté des paysages et du tourment des âmes. Pour une fois, la voix off apporte vraiment un plus, avec un texte superbe, gavé de poésie, de chagrin et de lucidité mêlés. Dans un film qui est tout sauf académique, le récit est magnifié par la performance splendide de l'inconnue Agyness Deyn. L'incarnation quasi angélique d'une destinée pourtant sombre et tragique, dans le crépuscule des hommes.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Vu cette saga familiale dans l’Écosse du début du XXe siècle, par le britannique Terence Davies dont j’avais adoré le film précédent « The Deep blue sea », une histoire de passion, racée et bouleversante. Le réalisateur semble aimer les portraits de femmes puisqu’il dresse encore ici celui d’une jeune paysanne au caractère bien trempé. Chris souhaite devenir institutrice mais les décès tragiques de sa mère puis, quelque temps plus tard, de son père tyrannique, la contraignent à reprendre la ferme dont elle vient d’hériter. Elle rencontre un jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse et accouche rapidement de leur premier enfant. Mais la 1e Guerre mondiale éclate et son mari part au combat… Contrairement à ce que le pitch pourrait laisser croire, on est très loin des feuilletons estivaux de TF1. Ce film très particulier et au charme suranné prend son temps pour raconter une histoire assez austère au son des cornemuses et des chants traditionnels. Exceptés quelques plans sur les champs de blé dorés d’avant moisson, l’image est très sombre, comme les drames qui rythment le film et la catastrophe historique qui s’annonce. Intérieurs à la bougie, ciels bas et lourds, nuits de tempête et pluies drues donnent le ton. C’est à la fois magnifique et angoissant. Agyness Deyn (ex top model dont le visage vous sera hyper familier) incarne l’héroïne avec beaucoup de conviction tout comme Peter Mullan (« The Magdelene sisters »), terrifiant en brute épaisse. Ce film radical, âpre et sévère n’obéit à aucune une mode et c’est principalement pour cela qu’il vaut le déplacement.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2016
    Cela ressemble à s'y méprendre à un récit de Thomas Hardy (romancier dont les œuvres ont déjà été plusieurs fois adaptées au cinéma), mais non, c'est un roman de l'écossais Lewis Grassic Gibbon que le cinéaste britannique Terence Davies a porté à l'écran. Si l'erreur est permise cependant, c'est bien parce qu'on a affaire, dans ce récit comme dans tous ceux de l'auteur de « Tess d'Urberville », à une jeune femme dont tous les désirs se heurtent tôt ou tard au poids de la famille, aux conventions de la société ou aux faits qui les réduisent à néant. Si bonheur il y a, ce ne peut être que de façon passagère, car il se trouve toujours un obstacle, un personnage, un événement, pour le chasser comme feuille emportée par le vent et le remplacer aussitôt par son contraire.
    Pour Chris (Agyness Deyn), c'est la figure imposante du père qui contrecarre d'emblée toute velléité d'émancipation. La jeune fille, qui se passionne pour les études, se verrait bien échapper aux pesanteurs de la ferme familale afin d'entreprendre une carrière d'institutrice. Mais il n'est pas simple de prendre son envol dans l'Ecosse pétrie de traditions séculaires et de mœurs archaïques du début du XXème siècle et c'est encore plus difficile quand règne en maître chez soi un père violent et tyrannique. Certes, même dans ce coin reculé de l'Ecosse, l'on voit poindre timidement des idées nouvelles, venues du socialisme par exemple, mais on ne se défait pas si facilement de l'autorité patriarcale. Comme toujours chez le cinéaste Terence Davies, le père est un homme terrifiant qui fait régner sa loi, restant impertubable et sûr de son bon droit même lorsque ses actes provoquent des drames. Chris n'en est que le témoin affligé et impuissant et elle, dont le cœur déborde de compassion pour ceux qui sont victimes, reste de marbre quand c'est au tour du maître de quitter ce monde.
    Car le temps passe, lui aussi, inexorablement, emportant tout avec lui, la figure du père, mais aussi les rêves d'une autre vie (une vie d'institutrice par exemple). Et c'est sur sa terre proche de la petite ville de Blawearie, c'est dans la ferme dont elle a hérité que Chris devra mener sa vie. Quand, allant jusqu'à braver les interdits liés à la période de deuil, elle épouse l'homme qu'elle aime, lorsqu'ont lieu les noces, lorsqu'enfin elle est aimée, on peut imaginer que le bonheur est à portée de vie. Sans tarder, c'est vrai, viennent les souffrances d'un accouchement, mais c'est pour laisser place à la joie d'être mère. La vie de fermière ne manque pas de rudesse, mais on peut la mener avec un cœur apaisé.
    C'est sans compter cependant avec les événements qui bouleversent le monde, engendrant en l'année 1914 ce monstre que l'on nommera Grande Guerre. Même au fin fond de l'Ecosse, se pose rapidement pour les hommes en âge de combattre la question de s'enrôler ou non. Refuser de partir à la guerre, c'est être condamné à passer le reste de sa vie en portant le fardeau de la honte. Pas de pitié pour les lâches ! Le pasteur de Blawearie n'est pas en reste pour le rappeler, y compris dans ses sermons. En voyant cette scène, en l'écoutant, je ne pouvais pas ne pas songer au sermon d'un autre pasteur, autrichien celui-là, retranscrit dans « Les Derniers Jours de l'Humanité », la pièce que l'écrivain viennois Karl Kraus écrivit pour tendre comme un miroir à ses contemporains. Pasteur écossais, pasteur autrichien : les sermons des deux prédicateurs sont quasi interchangeables. « Sus à l'ennemi ! Mort au Kaiser qui n'est autre que l'Antéchrist ! », éructe l'écossais. «En temps de guerre, tuer n'est pas un péché, mais un service divin », déclare l'autrichien.
    Ce que les pasteurs ne disent pas, ce qu'ils omettent soigneusement de révéler, c'est ce que la guerre fait naître dans le cœur des hommes qui la font. Que peut donc engendrer la guerre monstrueuse sinon des cœurs broyés ? A quoi ressemble l'homme doux et bon, le père aimant, quand il revient en permission à son foyer ? Quel homme retrouve l'épouse ? Son mari, l'homme qu'elle aime, ou une sorte d'étranger qui n'a d'autre souhait que de la violer ? Et que devient-il, cet homme-là, quand il lui faut retourner au front, renouer avec l'horreur de la guerre ? Le pasteur, qui croyait de son devoir d'envoyer les hommes au casse-pipe, a-t-il eu un mot, une pensée pour Chris et pour toutes les autres femmes et épouses dont les vies seraient anéanties, les visages inondés de larmes et les cœurs hoquetant de souffrance ?
    Le cinéaste Terence Davies, cinéaste discret, plutôt rare, sensible et attachant, dont chaque film est marqué du sceau de l'excellence, signe là un grand et bouleversant mélodrame. Il a parfaitement su recréer à l'écran la vie rude des fermiers écossais du début du XXème siécle, l'attachement à la terre, la peine des hommes qui la travaille, les signes du temps qui passe, l'enchaînement des saisons, etc. Magnifié par une mise en scène intelligente et délicate sachant signifier les fluctuations des cœurs par de simples mouvements de caméra, le film ne laisse jamais indifférent. Le cinéaste sait parfaitement indiquer aussi bien l'irruption de la nuit dans un cœur que les lueurs de l'espoir qui se révèlent à nouveau. Il sait aussi ce qu'il ce qu'on peut montrer à l'écran et ce qu'il est préférable de laisser hors champ. Il donne habilement la place qu'il faut aux chansons locales ou à la musique ; et c'est fort justement un air de cornemuse qui rend hommage aux morts tombés à la guerre. Mais surtout, surtout, en racontant la rude destinée de Chris, son héroïne, c'est une ode à la femme, à son courage, à sa bravoure, à sa ténacité, à sa beauté, que propose le cinéaste et on l'en remercie. 9/10
    gérard B.
    gérard B.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2016
    De beaux paysages, une actrice qui a un charme certain mais on s'ennuie ferme. Cette description de la paysannerie pauvre écossaise manque de vraisemblance : scène de récolte étonnante, paysanne aux ongles manucurés, maison meublée de manière bourgeoise, ... On passe d'un événement à un autre sans transition et le spectateur doit faire preuve de beaucoup d'imagination pour reconstituer les passages du film figurant sur des bobines sans doute égarées au moment du montage. On a souvent l'impression que certaines scènes sont jouées dans le cadre d'une reconstitution soigneuse réalisée par le musée ethnographique local.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Un supplice... Aucune émotion. Je n'arrive pas à comprendre les critiques positives sur ce film. J'essaye...

    Bon public je suis, j'ai donné une chance à ce film pendant les premières 70 minutes avec pour espoir d'être témoin d'un retournement dans la vie des personnages. J'accepte et comprends pourquoi les personnages n'évoluent pas dans le sens espéré mais la construction du film, n'aide pas à accepter cette évolution (scène inutile, beaucoup trop longue, un jeu d'acteur médiocre sur la fin à la limite du ridicule et du théâtrale, etc.).

    Petite annonce au passage pour ce film : " Bon scénario à la recherche d'un bon chef d'orchestre".

    Agyness Deyn joue bien mais ça ne suffit pas pour sauver ce film. Kevin Guthrie, spoiler: la scène de la permission,
    je n'ai pas de mot pour d'écrire à quel point j'ai trouvé sa prestation si peu crédible.

    Pour conclusion, ma grande déception c'est qu'il n'y ait eu aucun fou rire (de désespoir) dans la salle...
    En sortant, j'ai compris le manque d'expression sur le visage et de réactions des spectateurs de la séance précédente.
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2016
    J'ai été totalement insensible à ce film que j'ai eu beaucoup de mal à terminer tant il est ennuyeux à mourir. Terence Davies a réussi la véritable prouesse de faire durer aussi longtemps une histoire aussi vide. C'est adapté d'un bouquin que je ne connais pas et c'est peut-être un très bon livre, mais ça prouve une nouvelle fois que tout ne mérite pas d'être adapté au cinéma. Le film est vide, il n'y a ni âme, ni tension, ni émotion, ni enjeu dans une histoire vraiment banale et sans intérêt que le réalisateur n'a jamais réussi à rendre intéressante. Je n'irai pas jusqu'à le déconseiller parce que ce n'est que mon avis, mais je n'ai vraiment pas aimé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Écrit en 1932, le roman de Lewis Grassic Gibbon est un classique. Tout collégien écossais se doit de l'avoir lu comme "Voyage au bout de la nuit", "Regain" ou "Les Thibaut" dans les collèges français. Terence Davies, vénérable réalisateur septuagénaire, en signe une adaptation qui ne brille pas par son originalité. Des professeurs de littérature paresseux gagneront deux heures de tranquillité en le montrant à leurs jeunes têtes rousses.

    "Sunset Song" a pour héroïne Christy Gunthrie, une belle jeune femme dont l'intelligence la prédestine à des études supérieures, si n'étaient un père tyrannique et la Première guerre mondiale qui menace.

    Tout semble réuni pour faire de "Sunset Song" un beau film dans la veine de "Tess" ou "Jude" (deux adaptations de Thomas Hardy dont l'action se situe quasiment à la même époque) : un portrait de femme indomptable, des acteurs charismatiques (Peter Mullan qui joue d'un film à l'autre les vieux Écossais au cœur tendre et les vieux Écossais au cœur de pierre, et la jeune révélation Agyness Deyn), une lumière qui magnifie les saisons qui passent... Malheureusement, l'alchimie ne fonctionne pas. La faute à un matériau définitivement passé de mode ? Ou à un réalisateur trop académique pour surprendre ?
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Le film comporte quelques longueurs et il manque parfois un souffle épique à la David Lean, mais qu’importe, la subtilité de l’observation des sentiments par Terence Davies a toujours quelque chose de bouleversant.

    LA SUITE :
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2016
    le recit du début ressemble a du Hardy ,la présence de P. Mullan est reussie, les paysages magnifiques mais il manque du rythme ou de profondeur
    .la voix off littéraire est plus belle que l image à l écran , dommage .
    barbarafels
    barbarafels

    11 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    A voir absolument en VO (pour ma part en DVD) pour qui adore l'accent écossais. A voir si on aime les paysages écossais, les chroniques terroir et paysannes, l'époque du début du 20ème siècle. Sinon on risque d'être déçue comme je l'ai été par le scénario trop noir, la voix off qui fini par lasser, et la fin qui ne tient pas debout selon moi : spoiler: le mari revient en permission complètement transformé, un monstre odieux avec Chris, puis il tente de déserter, et pleure avant d'être fusillé en se plaignant de sa femme... et l'ami commun le console, alors qu'il sait pourtant ce qui s'est passé, etc etc
    . Cela enfonce le clou et le bilan final est déception sur l'histoire, mais pas sur le charme de l'Ecosse.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2016
    Comme tous les films de Terence Davies, "Sunset Song" est une œuvre délibérément classique. L'histoire est simple, celle d'une famille de paysans en Ecosse, peu avant que n'éclate la première guerre mondiale, vue à travers les yeux de la seule fille de la maison, Chris. Le film démarre sur un jeu de lumière dans un champ de blés épais, pour s'arrêter vers le corps de l'héroïne, allongée, et surplombant la vallée. La patte du film est lancée à travers ce seul mouvement de caméra. Car tout le récit est ponctué d'arrêts sur image, sublimes, montrant la campagne, toujours très belle, comme des irruptions à travers l'âme même de ses personnages. Finalement, plus qu'un long-métrage, "Sunset Song" est un roman récité à la première personne. Le personnage de Chris, à la fois romantique, sévère et lettré, fait écho aux héroïnes des romans anglais ou français de l'époque romantique. Le réalisateur se moque de l'actualité contemporaine. Il regarde le monde amoureux par le biais de cette jeune-femme, qui est tout autant intemporelle que fermement ancrée dans la réalité de son temps. On pourrait craindre une forme de mièvrerie. Au contraire, le réalisateur imprime à son film, par petites touches, presque comme une peinture impressionniste, une gravité qui s'accélère jusque l'issue du film. Car la guerre habite le cœur de cette jeune-femme, qu'il s'agisse de son père qui maltraite les enfants, particulièrement le fils aîné, touchant et pleurnicheur, ou de la grande guerre elle-même qui arrache les hommes de leurs foyers. "Sunset Song" est une œuvre étonnante, profondément anachronique, mais qui donne l'illusion, une fois le générique de fin achevé, d'avoir dévoré des centaines de pages de littérature.
    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2016
    Le film n'est pas un melo, ou si peu, mais un vrai drame. C'est noir, très noir. Terence Davies a des partis pris considérables, qui sortent le film du tout venant et qui lui donnent un vrai caractère. Ainsi, que deviennent les frères de notre héroïne Chris, aussi bien les jeunes, que le plus agé, nous ne le saurons jamais. Terence Davies ne s'intéresse qu'à Chris et multiplie les scènes dans les deux fermes. J'ai trouvé le portrait de femme magnifique et l'interprétation de son mari, par Kevin Guthrie assez bluffante. Il a d'ailleurs un jeu très proche de celui de Guillaume Gouix et il lui ressemble. Si on rajoute que l'image est magnifique, les champs de blé en été superbement filmés et que la musique est très discrète, on tient là un film d'auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mars 2016
    On qs ennuie à mourir dans ce film qui ne laisse pas de place à l imagination et à la réflexion.... Certes c est beau mais du coup ça fait tout faux..
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2018
    Beau portait d’une femme paysanne écossaise au début du 20ème siècle, reprenant l’exploitation familiale de ses parents décédés par amour de sa terre, alors qu’elle rêvait d’être institutrice. Les amitiés, l’amour contrarié par la Grande Guerre, le rythme lent qu’on imagine d’alors, la photo et la bande son magnifiques, tout concourt à rendre cette œuvre attachante. Une grande mélancolie se détache, ainsi qu’une ambiance quasi mystique, et il y a sans doute un peu trop de tristesse. Mais c’est une sorte d’hymne à la vie et au recommencement qui nous touchent en plein.
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