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Jean-Charles ECHARD
1 abonné
269 critiques
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3,5
Publiée le 19 novembre 2024
Sur un scénario pas très épais un festival de bons mots et de grands moments menés tambour battant par les 4 protagonistes avec une mention spéciale à la trop rare Tsilla Shelton en dame-pipi
Comédie franchouillarde cocasse, typique des années 70. Le trio en tête d'affiche est excellent, il y a une belle symbiose entre les trois acteurs. Des gags un peu datés mais c'est ce qui fait le charme de ce film.
Une comédie très plaisante, emmené par un trio d'acteurs au meilleur. Blier, Serrault et Lefebvre sont excellents et le scénario est original. Les dialogues sont savoureux. Une vraie bonne comédie familiale.
Comédie qui mijote dans son jus d'époque ! C'est un peu bête mais il y a le plaisir de voir le Paris et les mentalités qui ont beaucoup évolué ! Ça se regarde mais ça ne me laissera pas un grand souvenir ! 3/5
Un trio de malfaiteurs entreprend de percer un coffre en passant par les toilettes publiques de la Gare de l'Est. Blier, en "cerveau" colérique, et Serrault et Lefèbvre, ses complices pas futés, forment une plaisante équipe même si, pour Bernard Blier notamment, les personnages n'ont pas la truculence, la dialectique aussi délectables que chez Audiard. Outre la réalisation un peu terne de Jacques Besnard, l'argument de la comédie passe par des scènes plutôt complaisantes et puériles. L'essentiel du sujet, spoiler: avant l'épilogue du butin menaçant de s'envoler, à cause de la maladresse des voleurs se déroule dans les toilettes de la gare où, pour être à leur aisespoiler: et pour échapper à la vigilance d'une sévère madame pipi ,spoiler: les complices se relaient dans un incessant et improbable défilé de personnages costumés.
Encore une fois, malgré les prestations estimables de Serrault, savoureux dans certaines de ses improvisations, et Blier, excédé par les gamineries de ses comparses, cet humour trop facile, ce manque d'ambition communs aux comédie de Besnard privent le sujet imaginé par quelques figures de la troupe du Splendidspoiler: (on aperçoit d'ailleurs Jugnot et Clavier) d'un intrigue plus subtile, plus astucieuse.
« Mais non, je sais quand je pousse et je sais je tire, j’ai pas attendu de connaître votre palace pour utiliser des toilettes publiques ! »
Comédie franchouillarde de base, comme il en sortit plusieurs dizaines dans les années ’70, « C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule » donne le ton rien qu’à son titre, symbole d’une époque où les oxymores faisaient florès. A la réalisation, on retrouve un spécialiste du genre, Jacques Besnard, sur une idée de Clavier, Jugnot et Lhermitte, qui font une courte apparition.
Dans les rôles principaux, Bernard Blier est identique à lui-même, Michel Serrault s’autoplagie et Jean Lefèbvre chouine mais pas trop. C’est surtout Tsilla Chelton qui maintient ce film à flot, elle qui fut l’inoubliable interprète, sur scène, des pièces de Ionesco (Les Chaises, Le Roi se Meurt, etc.) ainsi qu’une Tatie Danielle impérissable (Etienne Chatillez, 1990) mais également la professeure d’art dramatique des comédien·nes du Splendid. En cerise sur le gâteau, elle nous gratifie même de la déclamation d’une poésie en flamand, elle qui vécut à Anvers et Bruxelles.
Le scénario, simplissime, est parsemé de gags tantôt plats et prévisibles, tantôt plus drôles, faits de quiproquos, de déguisements, d’un comique de situation dans un huis clos incongru : les toilettes de la gare de l’est. La dernière demi-heure laisse planer une tension certaine qui permet au film de trouver un second souffle.
Cette comédie populaire, qui démarre en mode mineur, se déguste au final comme une sous-audiardise pas si mauvaise que ça, voire même attachante, avec quelques bonnes surprises.
Film absurde et burlesque que je découvre pour la première fois. Les dialogues et le titre "à la manière d'Audiard", sont plaisants. Le trio Blier, Serrault et Lefèvre est drôle et savoureux, surtout dans la scène grandiose des costumes, chacun interprêtant à fond son personnage imaginaire... Tsilla Chelton est une dame pipi haute en couleurs et révèle quelques surprises... Les futurs acteurs du Splendid, qui ont initié le film, montrent les prémices de leur talent, enfin surtout Clavier et Jugnot, puisque Lhermitte a été coupé au montage ! Ceux qui l'ont vu ont du avoir une hallucination... Quelques longueurs sur la fin, avec la valise fugueuse, mais, globalement, on passe un bon moment.
Quel plaisir de voir Bernard Blier, Michel Serrault et Jean Lefebvre jouer ensemble. Le scénario est amusant mais il faut reconnaître que depuis 1975 on s'est habitué à autre chose. À noter un petit rôle de Christian Clavier et Gérard Jugnot, lesquels sont à l'origine de l'idée du film avec Thierry Lhermitte. Quant au mot désuet qui se fait remarquer, viatique remporte la palme (allez voir dans le dictionnaire). Pour finir, une réplique qui frise du Audiard : "Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer." À réserver aux fans des films de voyous gentillets des années 1970.
A la base,sur une idée du trio Lhermitte/Clavier/Jugnot.Qui malgré son titre pouvait laisser craindre le pire,mais cette comédie se laisse regarder sans déplaisir.Ne serait que pour la galerie de personnages haut en couleur.
L'alchimie entre Serrault d'une part, Blier et Lefebvre de l'autre est pour moi assez inattendue mais vraiment remarquable. Le scénario est plus maigre qu'un sandwich SNCF mais les trois comédiens font de la première heure un sketch très drôle qui n'est pas sans rappeler l'humour des Monty Python ou de Mr Bean. Hélas la dernière demi-heure est plutôt ratée malgré un final savoureux. Un film très honnête, poétique par moment, pour une soirée de détente.
Une comédie rendue attachante par les trois loosers géniaux qui réussissent le coup du siècle malgré "une muraille infranchissable" : la dame-pipi. Le côté grotesque et caricaturale des costumes et du scénario est terriblement efficace, on en redemande à chaque minute en se demandant ce qu'ils ont bien pu inventer pour continuer leur défilé dans les toilettes d'une gare qui recèle derrière ses murs un pactole, de quoi mettre la daronne à l'abri comme on dit de nos jours. La simplicité des gags et de l'humour en fait un film familial d'excellente qualité, à faire voir à ses enfants pour leur montrer que Paris fut une belle ville dans le passé avec une véritable âme, aujourd'hui disparu sur l'autel du multiculturalisme. À voir sans hésitation
C'est un film peu ambitieux avec peu de moyens. Mais le réalisateur a su transformer ces faiblesses en atouts. Trois malfaiteurs de piètre niveau tentent un casse audacieux et font face aux inévitables imprévus... Aussi simple que soit le scénario, les acteurs parviennent à rendre drôle presque chaque scène. Blier, Serrault et Lefebvre font des prouesses pour nous divertir : dialogues savoureux et réparties cinglantes, déguisements plus grotesques les uns que les autres... Leurs disputes incessantes et sans véritable objet achèvent de les ridiculiser. Bernard Blier est époustouflant en caïd à l'égo surdimensionné, cassant et méprisant à souhait. Serrault et Lefebvre sont parfaits en voyous minables, sans envergure. Leurs vaines chamailleries sont irrésistibles. J’entends encore Michel Serrault "menacer" Lefebvre : "Je le dirai à Phano, ça aussi" ! Bien sûr, il y a quelques longueurs et un rythme qui parfois s’essouffle un peu, mais c'est une comédie tout sauf cérébrale très réussie.