Le tournage de Gimme the Loot a duré 21 jours.
Pour la musique de Gimme the Loot, Adam Leon a fait le choix de se tourner vers des chansons gospels et soul des années 50 et 60 plutôt que vers du hip-hop moderne : "On ne voulait pas d’un film morne. On voulait humaniser les personnages encore plus en disant : ils ont la vie dure mais ils ne sont pas nécessairement malheureux (...) j’ai pensé qu’utiliser ces chansons, notamment dès le début, ça disait « allons-y, partons à l’aventure ensemble »", explique-t-il.
Le casting pour trouver celle qui incarnerait le premier rôle féminin a été un long processus puisque plus de 500 filles ont été vues : "Quand Tashiana Washington est arrivée, on était sur le point d’arrêter la production parce qu’il commençait à être tard et qu’il nous fallait évidemment tourner en été. Mais elle a été géniale et on a tout de suite su que c’était elle notre Sofia", se souvient Adam Leon.
Le réalisateur de Gimme the Loot savait avant le tournage qu'il serait difficile de tourner dans les rues de New-York. Il a donc fait en sorte que son équipe soit bien prête pour le jour J : "On avait un concept de départ : partir d'un scénario très détaillé, d'une préparation intensive et minutieuse, des mois de répétitions, pour ensuite pouvoir tourner rapidement (...) Ce mélange nous a permis d'avoir (...) un sentiment d'imprécision et de fraîcheur", explique Adam Leon.
Adam Leon s'est inspiré de quelques films dont Le Petit fugitif (1953) de Morris Engel, film à petit budget tourné dans les rues de New-York et la comédie Uptown Saturday Night (1974) réalisée par Sidney Poitier.
Ty Hickson, qui joue l'un des deux rôles principaux, avait déjà collaboré avec le cinéaste de Gimme the Loot sur un court-métrage qui a servi d'esquisse pour le long.
Gimme the Loot a été présenté à plusieurs festivals en France : d'abord le Festival de Cannes, dans la section Un certain regard, puis celui de Deauville et enfin le Festival international du film indépendant de Bordeaux.