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Edgar L.
192 abonnés
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3,5
Publiée le 2 décembre 2014
Ce film indépendant américain est la 1ère réalisation d'Adam Leon, et a été nommé dans 6 catégories du dernier festival de Cannes dans la catégorie "Un Certain regard". Ce succès critique que je partage fait de ce film l'une des plus fraîches réussites de ce début d'année 2013. Récit. [...] Voilà un film générationnel plutôt réussi qui nous laisse présager du meilleur de la part de ce jeune réalisateur. Alors, certes le manque de budget se ressent parfois dans le film, mais on se laisse néanmoins volontiers embarquer dans les aventures de ces deux jeunes si attachants et vrais.
Le film de glande de jeunes New Yorkais a été fait et refait, certes. Mais depuis les deux monstrueux The Wackness de Jonathan Levine et The We and the I de Michel Gondry, la barre a été placée très haute pour ne serait-ce qu’exister.
Gimme the Loot joue pourtant la carte du classicisme, avec deux personnages, du graff, du rap et le Bronx comme personnage prépondérant, étouffant et violent. Qui plus est, le film n’a pas grand-chose à raconter et se moque très vite de son histoire principale. Mais il le fait avec une telle énergie et une telle envie de bien faire qu’on ne peut que se passionner pour les tribulations de nos deux héros, pas forcément sympathiques mais très attachants, grâce au charme de leurs interprètes, Tashiana Washington & Ty Hickson, qui sont très vite rejoints par la vraie révélation du film, l’hilarant Meeko Gattuso, en vieux caïd sur le retour, drôle et charismatique. La bande-son évite les clichés du genre tout en restant catchy et les tics auteurisants du film (image granuleuse, utilisation de différents types de vidéo, acteurs inconnus) ne sautent pas aux yeux. Ajoutez-y une fin parfaite et posez-vous la question : que demande le peuple ?
Gimme the Loot est une excellente surprise, un de ces films qui frappe où on ne l’attend pas et qui fait partie de ce genre dont on se rappellera longtemps.
Nommé dans plusieurs catégories du Festival de Cannes 2012, « Gimme the Loot » s’apparente à une petite pastille très rafraîchissante, balayant avec originalité et bonne humeur la jeunesse afro-américaine de New-York. Il s’agit là d’un film très simple et efficace, ne voulant rien prouver si ce n’est cet aspect détendu. Court mais rempli d’évènements plus drôles les uns que les autres, cette œuvre signée Adam Leon fonctionne sur les folles utopies de deux amis grapheurs, Sofia et Malcolm. Rêvant de gloire, ils vont échafauder un plan terriblement barré qui les mènera à exécuter des actions assez dingues. Malcolm est un comique assez branché sexe tandis que Sofia est déterminée et combattante. On se retrouve plongé dans leur univers assez « gangsta », dans cette jungle urbaine où prône la loi du plus débrouillard. Forcément, un duo un peu boiteux mais terriblement attachant tel que celui-ci finit rapidement par créer des étincelles. Rempli de joie, « Gimme the Loot » se dévore sereinement et avec un grand sourire. Tashiana Washington et Ty Hickson sont excellents et la mise en scène se révèle soignée et astucieuse, peignant très justement le paysage de cette Amérique de jeunes, dure et un peu pommée. Combines foireuses, délires et moments difficiles, le film s’attarde sur des situations très cocasses, finalement très humaines. L’accent est aussi porté sur les dialogues, très bien rôdés et qui s’avèrent parfois hilarants. Le dénouement cette quête d’argent, de réputation et de coït est lui aussi très bon. « Gime the Loot » est une perle dans son genre, qui enchante, transporte, questionne aussi.
c'est un film qui fait du bien ! alors oui pas un gros budget mais ils s'en sortent super bien, les acteurs sont attachants, la musique est au top. L'ambiance du film est bien installée, on a pas envie de les quitter mais lorsqu'on sort de la salle c'est avec le sourire !
Je ne vois vraiment pas ce que l'on peut trouver à ce film. Premier long métrage indépendant fauché, soi-disant très frais...En fait, il a tous les tics et les travers du petit film bobo, faussement branché, dans l'air du temps et de la misère sociale. L'image est laide, la mise en scène peu convaincante et ne parlons pas du scénario. Il n'est... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-gimme-the-loot-114226135.html
On se prends vite à l'histoire et a apprécié les personnages même si ce n'est pas des modèles. Cependant, c'est beaucoup trop classique et le film perds peu à peu son souffle au fil du temps. La BO est bonne, les acteurs sont vrais, et ça reste un essai positif qu'il faudra transformer avec un peu plus d'audace.
Un petit film new-yorkais comme on en voit très peu. Gimme the Loot promet pourtant d’aller tagger la pomme géante du Shea Stadium, mais n’atteint pas son objectif. A l’image de cette promesse non tenue, Adam Leon réalise un premier film peu construit mais qui retient cependant l’attention. En effet, les acteurs ne surjouent de rien, ils vivent tous simplement. Gimme the Loot n’est donc pas une histoire, mais une chronique indépendante de la société qui donnera le sourire aux spectateurs et l’envie de vivre. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Film sans intérêt qui raconte l’histoire de 2 jeunes noirs, Sofia et Malcolm, qui veulent tagger un immense ballon qui se déploie au cours d’un match de football américain. Pour cela, il faut corrompre le gardien du stade et trouver 500 $. Passionnant non ?
Une bonne B.O. ne suffit à faire un bon film et c'est ce que nous démontre "Gimme the Loot". Avec cette histoire de graffeurs, je doute que Adam Leon savait où diriger ses pas et dans quelle direction aller. Il en résulte de nombreuses scènes peu abouties, des dialogues creux et finalement, on se retrouve face à un long métrage qui brasse beaucoup de vent. Le peu de moyens n'excuse pas le peu d'ambition et d'inspiration.
Un petit film sympa au scénario presque inexistant et dans lequel il ne se passe donc quasiment rien. En gros, un gars et une fille, Malcom et Sofia, deux jeunes "graffers" noirs ont en projet de "graffer" la "pomme géante" du Shea Stadium, exploit qui les rendra peut-être célèbres... Mais ils passent leur temps à rater tout ce qu'ils entreprennent. Elle se fait voler son vélo, puis arnaquer dans la revente à la sauvette d'un téléphone "confisqué" et dépouillée du peu d'argent qu'elle a réussi à tirer d'une autre refourgue. Lui perd son petit boulot de "dealer", puis ses chaussures. Ils entreprennent ensuite de cambrioler Ginnie, une jeune fille apparemment riche, mais cela ne marche pas non plus. Finalement, le gardien qui devait les laisser entrer clandestinement dans l'enceinte du stade leur pose un lapin. Comme on le voit, ça sent la "lose"et il n'y a rien de bien palpitant là-dedans, à part qu'il se dégage de ce film et de ses personnages une ambiance bon enfant des plus sympathiques. On se trouve plongé dans un monde de losers et de glandeurs qui, n'ayant rien, n'arrivent finalement à rien de plus. C'est quand même assez amusant si on veut, mais on se sent plutôt pris d'empathie devant tant de malchance... A voir, sans s'attendre au film de l'année.
Gimme the loot part d'une émission de télé sur l'envie de graffer la pomme célébrant les homeruns des Mets. Une vitrine publicitaire et un pas vers la célébrité pour se faire un nom dans le monde du graffiti, c'est ce qui va pousser Sophia et Malcom, deux adolescents du Bronx, vers la recherche d'un pot de vin de 500$ pour avoir accès au stade. Le réalisateur New-Yorkais Adam Leon se sert de ce prétexte pour nous entraîner dans le quotidien de ces jeunes à travers un film frais malgré les difficultés. D'un ton toujours léger, jamais plaintif ou fataliste, on suit cette quête et ses petits tracas (où gros accrocs), accompagnés par les dialogues parfois drôles, souvent énervés mais toujours justes de nos deux héros ordinaires. Une petite tranche de vie qui nous présente un quotidien autant qu'elle nous divertie. Un bon petit film sans prétentions.
J'ai vu le film d'Adam Leon dans une salle à moitié vide, à Cannes, dans la section Un certain regard, et j'ai été immédiatement séduit par sa fraîcheur un peu verbeuse.
Les deux acteurs ados (qui s'aiment à l'évidence mais ne se le disent pas) respirent New York, et.... la suite ici : http://0z.fr/eSsqA
Première réalisation pour Adam Leon, Gimme the Loot est l’une des premières jolies surprises de ce début d’année. Un cinéma indépendant totalement affirmé.
En effet l’œuvre fait preuve d’une fraîcheur et d’une énergie communicative. On ne cesse pendant près de 1h20 d’être scotché par le pep’s de ce premier film. C’est revigorant, ingénieux et débordant d’idées. C’est l'un des premiers films les plus frais qu'on ait vus depuis un petit moment.
Certes la profondeur du scénario n’est pas la première chose qui frappe à l’esprit, mais est-ce bien là l’essentiel ? L’œuvre n’est pas plombée par de mauvaises intentions. Elle se contente de suivre ce quotidien de deux jeunes dans les rues de New-York et tout y fait avec une joie et une énergie assez saisissante. On est loin de rester indifférent et c’est justement là toute sa force. Le film parait anodin à première vue, mais il restera dans vos têtes un petit moment après le visionnnage.
La mise en scène, dynamique et accompagnée d’une BO est parfaitement adaptée, retransmet d’une belle manière la chaleur débordante et portée par deux jeunes acteurs juste géniaux, très convaincants, vrais et sincères. Ils retransmettent cette énergie qui fait tant de bien.
Provocatrice, naturelle, osée, rythmée tant d’adjectifs pour qualifier cette œuvre faite avec la fureur de cette étincelante première réalisation. Cet Adam Leon est à suivre.