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chrischambers86
13 813 abonnés
12 444 critiques
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3,0
Publiée le 30 août 2010
Deux ans après "Plein soleil",Alain Delon retrouve Renè Clément pour cette comèdie à l'italienne farfelue,ponctuèe de gags,de quiproquos et de morceaux de bravoure,que Federico Fellini saluera en son temps!Le film évoque le chaos politique italien de "La marche sur Rome",à l'avénement de Mussolini!Emportè par son enthousiasme,Delon provoque quelques frayeurs lors du tournage!Refusant de se faire doubler,il va jusqu'a jouer les équilibristes sur la corniche du beau château Saint-Ange à Rome!Une comèdie pleine de charme,de fraîcheur,de gentillesse et d'humour à l'excellente interprètation!A (re) dècouvrir...
4 618 abonnés
18 103 critiques
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3,5
Publiée le 12 juin 2021
Quelle joie de vivre est l'un des films les plus hilarants dont je me souvienne. C'est l'un de ces films où je suis resté assis et où j'ai tour à tour ri et retenu ma respiration en permanence. Si vous voulez voir un match classique de lancer de bombes ne cherchez pas plus loin. Il faut cependant avoir un certain sens et un certain état d'esprit pour regarder ce genre de film. Il s'agit d'une comédie simple directe et légère avec un air que seuls les vieux films français et italiens étaient capables de générer. Ne le regardez pas si vous détestez par exemple Louis de Funès ou d'autres comédiens européens car ce film est dans leur style. Un style et une forme d'art qui semblent perdus depuis longtemps depuis que Hollywood a transformé tant de ces films européens en copies commerciales éculées qui ont coupé l'appétit de tous...
Le seul intérêt de cette comédie qui aborde le fascisme en Italie est le talent peu connu d'Alain Delon pour la comédie. Les acteurs sont bons mais le film n'est pas passionnant, l'histoire est plutôt sympa mais le scénario est raté.
Le titre préfigure l’ambiance du film, une comédie façon Georges Feydeau (1862-1921) ou Eugène Labiche (1815-1888) : à Rome, en 1921, après 1 an de service militaire, Ulisse (Alain Delon) rallie les Chemises Noires, milice du parti fasciste et se voit confier la mission, avec un ami, de trouver l’imprimerie qui édite des tracts antifascistes. spoiler: Tombant amoureux de la fille de l’imprimeur, il se fait passer pour un anarchiste venu perpétrer un attentat. Malheureusement, le film n’est pas vraiment drôle (seule l’attaque par les royalistes d’un magasin alimentaire où se réunissent les anarchistes, est burlesque), trop long à démarrer (il dure 1h53) et ne devient intéressant que vers la fin, spoiler: lorsqu’Alain Delon se prend au jeu et décide de faire exploser 6 bombes et tuer des généraux. La comédie devient alors une farce, antimilitariste et/ou prônant la liberté et l’anarchie [pratiquées par la famille de l’imprimeur mais qui n’égale pas celle des Vanderhof-Sycamore du film « Vous ne l’emporterez pas avec vous » (1938) de Frank Capra] et/ou antifasciste (l’action se déroule avant la marche sur Rome du 28 octobre 1922 qui prépara l’arrivée au pouvoir de Benito Mussolini. Le propos est louable mais la critique reste très superficielle. La présence d’acteurs sympathiques (Gino CERVI, patron de l’imprimerie, Paolo STOPPA, coiffeur irascible, Ugo TOGNAZZI, terroriste barbu et la fraicheur de Barbara LASS (fille de l’imprimeur) ne suffit pas à rendre le film passionnant.
Voir Alain Delon jouer dans une comédie, ce n'est pas si courant. C'est pourtant un agréable moment orchestré ici par le grand René Clément, qui, sans jamais l'air d'y toucher, brosse un portrait au vitriol de la société italienne sous Mussolini. En ayant pour parti pris de tourner en ridicules les arcanes du pouvoir du dictateur, René Clément touche au but et profite de l'histoire d'amour entre Delon et Barbara Lass pour tisser une image plutôt idyllique et naïve de la liberté. Un film touchant où on retrouve avec un réel plaisir l'immense Gino Cervi qui restera à jamais le célèbre Pepone de Don Camillo...
Ce sont les aventures romaines d'un jeune homme un peu tendre dans l'Italie pré-fasciste au début des années 20. René Clément se sert de la confusion politique de cette période pour entrainer son personnage désoeuvré, lequel s'est naïvement enrôlé dans le menaçant parti mussolinien, au coeur de péripéties cocasses faites d'impostures et d'attentatsspoiler: programmés et ratés.
Alain Delon-Ulysse infiltre une famille de doux anarchistes et se fait passer, par amour pour la fille de la maison, pour un grand chef du mouvement libertaire. De légers quiproquos donnent le ton d'une élégante comédie qui tarde cependant à entrer dans le vif du sujet. Delon est parfait en anti-héros romantique, spoiler: contraint de préparer des attentats sous des regards admiratifs...puis de les saborder. Car ce jeune homme sans conviction n'est pas sans scrupulespoiler: , et il reniera pour finir son engagement fasciste, comme attendu.
Cette insouciante intrigue, fantaisiste et bon enfant, est gentillement satirique dans sa façon de minimiser ou d'ironiser sur le militantisme politique.
Un film qui aurait vraiment gagné à être plus court. La première partie est assez sympathique tout en légèreté, le final par contre avec les quiprocos des bombes finit par être un peu crispant. 3 étoiles pour la rareté.