Un film d'horreur médiocre, on est très loin de l'ambiance sinistre du 1er opus et si Tony Todd est toujours là, sa présence en Candyman ne sauve pas cette daube.
J’en termine avec la saga Candyman avec le troisième épisode, qui est généralement considéré comme pas bon, et c’est vrai que ce n’est pas bon du tout. Le métrage perd quasiment toute substance. Le casting est nettement en baisse. Tony Todd revient certes, mais ce n’est jamais lui qui a le plus grand rôle alors de toutes manières cela ne change pas grand-chose. L’héroïne est campée cette fois par Donna d’Errico qui, il faut bien le dire, en terme de jeu est à des années lumières des précédentes. Autant l’actrice du deuxième film avait bien succédé à Madsen, autant là c’est la dèche. L’actrice n’a pas de charisme, et son jeu est beaucoup trop approximatif, surtout compte tenu des émotions qu’elle est censé rendre. Les autres acteurs ne rattrapent rien d’ailleurs. Jesu Garcia est très fade, la mère de l’héroïne est bien loin de celle du deuxième film, et le flic méchant est totalement ridicule. En fait le casting est réellement très laborieux, et le décalage avec les deux premiers films fait froid dans le dos. Le scénario est lui aussi en nette baisse. Peu de réelles évolutions au niveau de la trame, une narration hautement laborieuse avec plein de scènes totalement inutiles et pour certaines ridicules (la scène d’ouverture en fait partie). Le film loupe aussi sa sortie, bien moins forte que celle des deux précédents épisodes, et de manière générale on ne sent pas de consistance, pas d’intérêt véritable, tant on dirait que l’intrigue essaye laborieusement de surfer sur la recette des deux films antérieures. On nous balance même une nouvelle version de la genèse de Candyman, totalement inutile puisqu’on la connaissait déjà grâce au deuxième film, et qu’elle n’est pas indispensable à la compréhension de cet épisode. La réalisation part en cacahuète. Il y a des scènes totalement ratées (celle de la voiture est une montagne de faux raccord improbables), l’ambiance est complétement en berne, le réalisateur n’a pas franchement fait carrière et on peut le comprendre. Là où Rose et Condon étaient parvenu à instaurer une atmosphère par des mises en scène soignées et précises, avec une belle maitrise technique au-delà de cela, Meyer vient avec ses gros sabots et nous sert une petite série B mal fichues, et même dans les scènes d’attaques. Un ou deux plans seront à garder, mais c’est peu. Pour le reste les décors et la photographie sont moins bons certes, mais c’est acceptable. La qualité des effets horrifiques est elle aussi convenable, et parfois, pendant de subreptices secondes on retrouve l’âme de la saga. A noter que le fait d’avoir complétement abandonné le travail musical de Glass est très très préjudiciable au film. C’est là où l’on se rend compte de l’importance de la bande son. Bon, en somme voilà, j’ai vu Candyman 3 mais je ne le reverrai surement pas de sitôt. C’est de la pure série B d’exploitation, rien d’autre, et ceux qui ne veulent pas entamer la mythologie Candyman devraient peut-être se tenir éloigné de ce film qui va leur faire avoir des cheveux blancs. 1.
13 726 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 29 août 2010
Co-produit par Tony Todd,ce troisième opus s'èloigne dèfinitivement de l'original!Le scènario est inexistant avec des sèquences gore frisant le grotesque!L'interprètation est très faible avec une hèroine au physique barbie qui ne fait que hurler et qui se retrouve toujours dans des lieux dèserts voir malsains et un Tony Todd qui fait ce qui peut pour sauver les meubles!On sauvera la courte scène d'une abeille en sang qui sort d'un jaune d'oeuf!A fuir aussi vite qu'une abeille...
Il s'agit du troisième volet d'une saga dont les épisodes n'apportent rien à part ancrer l'acteur principal dans un rôle dont je doute qu'il ait réussi à se défaire. A éviter
Troisième opus de la franchise qui bénéficie cette fois-ci d’une exploitation en DTV (c’est dire l’absence de potentiel…). Très rapidement, Candyman 3 : Le Jour des morts (1999) dévoile ses faiblesses, à commencer par un scénario torché à la va-vite et une mise en scène amorphe, mais le pire revient à son casting, est-ce l’absence de direction artistique ou les acteurs qui sont trop mauvais ? Difficile de faire un choix.
Après Chicago, puis la Nouvelle-Orléans, cette fois-ci, l’intrigue se déroule à Los Angeles, où l’on retrouve une fois de plus Tony Todd, qui incarne toujours le boogeyman. Ce dernier ne donne même plus l’impression de croire en son personnage. Le film de son côté, se démarque complètement des précédents et prouve assez rapidement son absence d’intérêt (il n’y a même plus le main theme de Philip Glass !).
Une réalisation torchée à la truelle et incarnée par des acteurs épouvantables, on aurait pu se rassurer en se disant que cette fois, c’était enfin terminé… Enfin, ça c’était jusqu’à l’annonce d’un pseudo remake plus de 20ans après et réalisé par Nia DaCosta.
Le film de trop. Tout est raté : la mise en scène, le scénario (on a épuisé toute la descendance du Candyman), les effets spéciaux et l'interprétation, déplorable. L’actrice principale a l’air tout droit sortir d’un porno des années 90. bref, un pur navet. Sorti directement en DVD chez nous en 2000, on comprend vite pourquoi...
Troisième volet de la franchise, cette fois-ci coécrit et réalisé par Turi Meyer, Candyman 3 : Le Jour Des Morts est un film hélas pas terrible et clairement le moins bon opus de la licence. L'histoire nous fait suivre Caroline McKeever, l'arrière arrière-petite-fille de Daniel Robitaille, alias Candyman, qui est obsédée par la légende de son ancêtre. Hantée par des cauchemars horribles pendant lesquels l'homme au crochet vient lui demander d'être son ultime victime afin que son âme trouve la paix, elle accepte pourtant d'exposer les toiles de son aïeul. Caroline doit être une victime consentante mais à chaque refus de sa part, l'un de ses proches mourra dans de terribles souffrances. Malheureusement, ce scénario nous plonge pendant une heure et demie dans une intrigue au fort goût de déjà-vu. Malgré une scène d'introduction prometteuse et immersive, la suite du récit n'est malheureusement pas très folichon. La faute à une histoire qui n'est qu'une redite de ses deux prédécesseurs. En effet, cette troisième mouture se contente de raconter la même chose et n'apporte absolument rien en terme de nouveautés. Il ne fait que se répéter quand au passé du tueur et cet arbre généalogique grimpé jusqu'à ce qu'il n'ait plus de branches auxquels s'accrocher pour pondre un scénario prouve bien à quel point celui-ci est poussif. Résultat, on s'ennuie ferme la majorité du temps. Seules les scènes ou apparaît Candyman parviennent à retenir l'attention. Mais tout ce qui tourne autour est loin d'être passionnant. D'autant plus que ses deux ainés avaient pour eux une dimension sociale et raciale ici absente. Ce manque de sujet est vraiment problématique. Surtout qu'ils ont remplacé ces aspects par de la nudité pour tenter d'aguicher les badauds. Cette recherche de séduction, voir carrément de sexualité, se traduit notamment via son personnage principal interprété par Donna D'Errico qui est d'avantage présente pour ses attributs physiques que pour son jeu d'actrice. Le reste de la distribution ne s'en sort pas mieux entre Jsu Garcia et Wade Williams qui jouent des hommes assez beaufs. Seul l'emblématique Tony Todd est convaincant en incarnant toujours aussi bien son personnage. Avec de tels individus, difficile de créer une quelconque émotion malgré les tentatives. Mais leurs rôles sont si peu bien joués et si peu intéressants que leurs relations ne procurent aucun sentiment. La faute également à des dialogues assez risibles. Heureusement, le long-métrage parvient à mieux s'en sortir sur sa forme que dans son fond à la faveur d'une bonne réalisation de Turi Meyer. Sa mise en scène donne lieu à des mises à mort appréciables et évolue dans une ambiance de culture mexicaine apportant un léger vent de changement. Les effets spéciaux sont eux convaincants. Ce visuel honorable est accompagné par une b.o. aux compositions dans le ton malgré quelques petits écarts, signée Adam Gorgoni. Mais en dépit de ses qualités, elle est à des années lumières de celle de son prédécesseur Philip Glass. C'était sa musique qui était en grande partie responsable du succès du film, notamment le thème principal iconique et merveilleux qui manque cruellement et dont l'absence génère un immense vide. Reste une fin correcte mais sans surprise venant mettre un terme à Candyman 3 : Le Jour Des Morts, qui, en conclusion, est un film et une suite inutile ne méritant pas le coup d'œil.
Le troisième volet de la trilogie “Candyman” n’a pas eu droit à une sortie au cinéma et on le comprend. Joué par une actrice de charme au talent moindre, Donna d’Errico, qu’on verra surtout dans la série “Alerte à Malibu”, “Candyman 3 : le jour des morts” souffre principalement de son choix de casting. Le scénario est lui aussi à revoir. Celui-ci s’enlise encore dans des explications de descendance et n’apporte rien de nouveau aux apparitions de Daniel Robitaille, alias Candyman. Turi Meyer enchaîne les meurtres et les cadavres sans réelles convictions et logiques et nous perd dans un montage qui accumule les incohérences. Un clap de fin mauvais qui préfère montrer quelques seins et du sang plutôt que de nous faire frétiller de peur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Après les ghettos de Chicago et La Nouvelle Orléans, c'est autour des quartiers latinos de Los Angeles de subir la colère de Candyman. Le tueur au crochet se manifeste auprès de sa descendante qui doute de lui, et empile les cadavre pour prouver son existence. On est bien loin du premier volet de Bernard Rose, avec ce troisième film sans saveur. Le scénario n'a aucun intérêt, les meurtres s'enchaînent sans logique, et n'ont visuellement rien d'attrayant. Sans parler des invraisemblances par rapport au reste de la franchise. L'héroïne est campée par Donna D'Errico, une ancienne playmate visiblement engagée pour son aisance à porter des vêtements moulants plutôt que pour ses talents d'actrice. Face à elle, Tony Todd apparait bien fatigué, et se révèle incapable de relever le niveau du film. Par ailleurs, la BO est insipide, Philip Glass n'ayant pas rempilé pour les compositions. Ainsi, "Candyman 3" est une bien piètre suite.
Seul opus à n'être pas sorti en cinéma, et l'on sait pourquoi. Après le miroir, le tableau. Ce troisième volet de Candyman se concentre sur la descendante de l'esclave devenu boogeyman, qui décide d'exposer les toiles de son ancêtre pour enterrer la légende derrière l'artiste... Mais peut-on séparer l’œuvre de l'artiste ? (ironie) Évidemment, à peine les peintures accrochées pour le vernissage, l'aïeul revient et supplie l'héritière de se faire crocheter : "T'avais qu'à croire en moi. Et à chaque refus, je prends un de tes proches."... Eh beh, ce chantage digne d'une terreur de bac à sable est bel et bien le scénario de ce Candyman 3, et ce qui fait le plus mal. Qu'on ait l'impression d'assister à une brocante (un opus, un objet poussiéreux de Candyman à refourguer : le miroir, les tableaux... Prochainement, les pantoufles ?), cela ne nous offusque pas trop, mais qu'on ose nous pondre un Boogeyman qui fait un caca-nerveux pour avoir sa propre descendante (pas très malin, niveau instinct de pérennité), c'est l'infantilisation du personnage assurée. Ajoutez à cela des acteurs qui surjouent au possible, Tony Todd maintenant assez fatigué, toujours rien d'autre que des "crochetages" en terme d'épouvante, et un Jsu Garcia qui, lu trop vite, nous a fait penser que notre sosie de Robert Downey Jr. national jouait dans ce film (on a vite relu), dommage car quitte à être comique malgré lui, ce Candyman de bac à sable est une déception, une croûte qui mérite le ravallement de facade au rouleau.
Conclusion avant une tentative de reboot, Candyman 3 : Le Jour des Morts est un film d'horreur bien oubliable. Le film réussit à être ennuyeux (ce qui est assez rédhibitoire dans le registre de l'horreur) et ne fait jamais vraiment peur (il aura à peine exploité l'énorme potentiel d'horreur que constitue les abeilles et autres insectes volants) Le jeu d'acteur est franchement mauvais, notamment celui de l'actrice principale mais même Tony Todd, l'acteur fétiche de la saga, ne semble pas particulièrement investi. A l'issue de cette trilogie, force est de reconnaître que Candyman n'a pas sa place parmi les grands monstres du cinéma (Freddy, Chucky, Michael Myers, …) et cette saga restera une saga secondaire (pour ne pas dire tertiaire) du cinéma d'horreur.