Un petit bijou, plein d'humour, de tendresse, avec de belles trouvailles et des acteurs qui n'en sont pas pour la plupart et jouent magnifiquement leurs rôles. On s'amuse, on apprend sur l'Egypte, on ressent la vie villageoise, paisible, au rythme des ânes et la chaleur des habitants, tout en s'intéressant - c'est ça aussi le prodige- à l'histoire elle-même avec le réalisateur et sa mère qui entrent en scène. Ce n'est pas "La rose pourpre du Caire"...mais un peu quand-même, avec très peu de moyens.
Ce film est une excellente surprise. J'ai adoré ! C'est à la fois drôle et instructif sur l'Egypte (que je connais un peu). Les acteurs sont étonnamment très bons et naturels. Franchement, un des meilleurs films que j'ai vus récemment.
très bon film, a voir et a revoir par tous et toutes. belle page de vie égyptienne. les participants sont tous aussi attachants les uns que les autres. 1h30 de bonheur
Un très bon premier film pour Namir Abdel Messeeh. Bien ficelé, drôle et intéressant, il est un objet filmique dans l'air du temps, celui d'un pays mais aussi d'un jeune cinéma audacieux.
Un premier film déroutant, où le réalisateur rend hommage au cinéma amateur, cette misère à filmer est un beau prétexte pour retisser des liens familiaux et retrouver un pays oublié.
Je viens de le voir hier, c'est un film à voir absolument Beaucoup d'humour, très touchant, renseigne sur la condition de vie des Coptes et donne un autre regard sur l'Egypte.
Pourquoi les films français les plus audacieux se font-ils soit à l'étranger (ex: Michel Gondry) soit en dehors du systeme de production français ? Encore un exemple avec ce petit diamant d'inventivité et d'humour qui, vraisemblablement, a été fait avec trois francs six sous, et refusé par le système, et toutes les chaines de télévision francaises (y compris Arte). Y a-t-il quelque chose de pourri au royaume du cinéma français, qui préfère soutenir des navets inspides et creux comme Cherchez Hortense, ou plats et consensuels comme Quelques heures de printemps ? Pourquoi donc, alors qu'il y a pourtant de bons cinéastes, leurs films finissent tous par devenir aussi peu libres ? Si c'est ça un film de M..., alors continuez, Namir, à faire de la M... comme celle là, et surtout, par pitié, ne tombez jamais dans la "Qualité francaise". Merci de nous avoir ému, fait réfléchir et surtout démontré par votre entêtement mulesque, qu'on peut faire de grands films avec de petits moyens, tant qu'il y a un regard de cinéaste derrière. Et quel regard ! Quand on arrive à rendre beaux et bouleversants, les oubliés de la campagne profonde, alors il faut être aveugle pour ne pas voir que le cinéma français trouve ici un jeune cinéaste à suivre (et à soutenir!) avant qu'il ne parte s'exiler aux états-unis, ou au Qatar!
C'est simplement un film culotté. Parler de religion, affirmer sa laicité dans un pays arabe, porter un regard sans concession sur sa communauté, déjouer les clichés, le tout avec un air bonhomme, vaguement nonchalant, et arriver à faire rire de tout ca, c'est un tour de force! Tout cela avec beaucoup de finesse, et de tendresse. Et quelle galerie... J'ai adoré toute la deuxieme partie du film, qui me rappelle les premiers films de Fellini. Ou comment le cinema peut transformer un village pauvre en gigantesque lieu de fait. C'est un film vitamine, le meilleur remede de cette rentrée contre la bêtise ambiante, et le sectarisme de tous bords. J'adore! J'adore
C'est toujours pareil quand on a entendu et lu plein de bien d'un film : on ne peut qu'être déçu. Disons le d'emblée : ce premier long métrage du français d'origine égyptienne Namir Abdel Messeeh est très sympathique, il est parfois amusant (certains disent qu'on est plié en 2 du début à la fin, faut pas exagérer !), il est très instructif sur la communauté copte mais ce n'est pas le chef d'œuvre du siècle. De toute façon, le réalisateur a une énorme excuse pour cela : les conditions dans lesquelles ce film a été réalisé. En effet, 5 ans entre le début du tournage et la fin, le fric qui ne vient pas toujours quand il faut et presque toujours en quantité insuffisante, un scénario qu'il faut sans cesse modifier pour l'adapter aux conditions, un montage très délicat pour arriver à construire des scènes qui "tiennent debout" à partir de tournages faits à des époques différentes. Fait de bric et de broc, on doit reconnaître que le film tient quand même la route, qu'il nous apprend pas mal de choses, qu'il arrive, surtout sur la fin, à nous arracher quelques rires et, franchement, ce n'est déjà pas mal.
Malheureusement, même si c'est très intéressant comme sujet et parfois plutôt émouvant, le film n'a aucun rythme et finalement pas tellement de consistance - sans le personnage (?) de la mère, il serait d'ailleurs assez fade. De fait, en voyant la bande-annonce, on a déjà (presque) tout saisi. Il reste tout de même la scène de la reconstitution de l'apparition de la vierge pour aiguiser les sens du spectateur somnolent. Vivement le prochain film de Nasmir Abdel Messeeh néanmoins.
Un vrai plaisir que ce film, qui prône la tolérance de tous les points de vues, qu'ils soient agnostiques ou religieux, et avec beaucoup d'humour, de camaraderie, et d'auto dérision, sans moquerie ni jugement! Drôle et émouvant à la fois. On est également touché par la passion du réalisateur, qui n'abandonne jamais son idée, même si impopulaire parfois, malgré les obstacles et les critiques, tout comme le soutien de sa famille, pas toujours d'accord avec ses idéaux, mais qui ne l'abandonne jamais pour autant ! Une véritable source d'inspiration et d'encouragement pour tout artiste.
Film coup de coeur de cette rentrée! Non seulement on rit (beaucoup) mais en plus on réfléchit et on apprend des choses: voilà qui est rare! Ce (jeune) réalisateur parvient, en partant de son histoire personnelle à nous faire nous intéresser à la condition des Coptes mais aussi à celle des hommes et des femmes qui s'usent au travail pour des revenus de misère, avec une dignité et une joie de vivre qui forcent l'admiration. Namir Abdel Messeehj, lors de sa venue à Tours aux cinémas Studio,a montré qu'il est de ces réalisateurs en totale connexion avec les spectateurs et la réalité: on a donc qu'une envie voir son prochain film, mais pour cela, il faut qu'un maximum de spectateurs aient vu ce premier opus pour qu'il puisse financer plus facilement le second. On croise les doigts!
Film à voir, film surprenant, film sensé, film plein de vie, film à revoir... On voyage, on rigole, on se demande ou ça va... Je souhaite à chacun de pouvoir passer un moment fort en le visionnant. La magie du cinéma ! Merci