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    La Vierge, les Coptes et Moi
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    jeanmarcd
    jeanmarcd

    12 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2012
    Un filme généreux, drôle mais qui ne cherche pas à nier le poids des religions en Égypte rurale.
    Un œil bienveillant mais plein d'humour envers les habitants du village.
    A voir absolument : un film qui fait du bien !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2016
    Je n'est absolument rien compris à ce film...
    C'est un mélange de documentaire qui part absolument dans tout les sens et dans film qui essaye d'être drôle mais sans voir la moindre trace de rire ...
    Le seul point positif de ce film, ce que le cinéma était chauffer ...
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2013
    Déconcertant et sympathique on passe un bon moment avec un réalisateur en devenir qui reconnait son foutoir et ses manques. ll les assument joliment en entrainant bonnes volontés et récalcitrants dans son improblable quète, avec le paradoxe de confier la réalisation de ses demandes transgressives à ceux qui jettent l"anatheme. Sa volcanique mère en premier . Il fait preuve de potentiels à développer pour nous conter d'autres truculentes aventures .
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 181 abonnés 7 498 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    A tous ceux qui s’attendaient à un documentaire sur les coptes seront déçus. La Vierge, les Coptes et Moi (2012) est scindée en trois parties bien distinctes, d’un côté on se retrouve face à un documentaire sur les apparitions de la Vierge en Égypte dans les années 60, puis le film devient brouillon, on croirait avoir affaire à un making-of d’un tournage laborieux (interdiction de filmer, le peu de témoins ayant déjà vu la Vierge, le tournage qui doit se prolonger et le producteur qui financièrement parlant ne le souhaite pas, etc) et enfin, une autofiction avec le retour du cinéaste dans son village natal. Oscillant constamment entre le documentaire, la comédie et le making-of, on ne sait jamais si le réalisateur sait réellement ce qu’il souhaitre mettre en scène. Qu’apprend-on finalement au sujet des coptes et de l’apparition de la Vierge ? Peu de chose au final ne filtre, le film se focalisant essentiellement sur la jeunesse du cinéaste (très nombriliste) et de la famille de sa mère (très drôle), bref c’est comme si "Strip-Tease" (l’émission de France3) avait suivi Namir Abdel Messeeh durant son périple en Égypte, entre ses désillusions, ses déconvenues et des retrouvailles (en famille) touchantes et drôles. Finalement on reste sur notre faim, ayant été persuadé que l’on allait assister à un documentaire politico/religieux, heureusement que la dernière partie (la reconstitution rocambolesque de l’apparition de la Vierge dans son village natal) s’avère distrayante et amusante, sinon on aurait vraiment eu l’impression de perdre notre temps.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    C'est toujours pareil quand on a entendu et lu plein de bien d'un film : on ne peut qu'être déçu. Disons le d'emblée : ce premier long métrage du français d'origine égyptienne Namir Abdel Messeeh est très sympathique, il est parfois amusant (certains disent qu'on est plié en 2 du début à la fin, faut pas exagérer !), il est très instructif sur la communauté copte mais ce n'est pas le chef d'œuvre du siècle. De toute façon, le réalisateur a une énorme excuse pour cela : les conditions dans lesquelles ce film a été réalisé. En effet, 5 ans entre le début du tournage et la fin, le fric qui ne vient pas toujours quand il faut et presque toujours en quantité insuffisante, un scénario qu'il faut sans cesse modifier pour l'adapter aux conditions, un montage très délicat pour arriver à construire des scènes qui "tiennent debout" à partir de tournages faits à des époques différentes. Fait de bric et de broc, on doit reconnaître que le film tient quand même la route, qu'il nous apprend pas mal de choses, qu'il arrive, surtout sur la fin, à nous arracher quelques rires et, franchement, ce n'est déjà pas mal.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 septembre 2012
    Film un peu marginal et (sans doute) à très petit budget, "La Vierge, les Coptes et moi" nous raconte le périple, peut-être purement documentaire (en fait on ne sait pas si c'est une histoire inventée ou bien une histoire réelle), de Namir, Egyptien d'origine et de religion copte (les chrétiens d'Egypte qui ne se sont pas convertis à l'islam lors de l'invasion arabe), vivant en France depuis toujours ou presque, dans son village natal où il veut enquêter sur des apparitions de la Vierge ayant eu lieu vers 1967-68. C'est l'occasion pour nous de découvrir l'Egypte profonde, pauvre mais très attachante. Après une enquête sur ces apparitions qui ne mènera à pas grand chose, Namir filmera en fait la reconstitution d'une apparition de la Vierge et c'est l'histoire du tournage qui nous est alors racontée, avec pas mal de rebondissements (recrutement des acteurs, "casting", problèmes matériels résolus "à la fortune du pot" et autres) et de drôlerie. C'est très bon enfant, sympa et bien loin du Sphynx et des pyramides Gizeh. A la fin du film, on découvre que tout cela s'est déroulé pendant les évènements du "printemps" égyptien et qu’aucun des protagonistes n'était en fait au courant de ce qui s'était passé...
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    Il y a parfois de petits miracles dans le système de distribution français. Qu'une fenêtre de sortie ait pu être trouvée pour un film aussi saugrenu que La Vierge, les Coptes et moi en est un.



    J'avais entendu parler de ce film à Cannes : ceux qui l'avait vu dans le cadre de la souvent passionnante programmation ACID en parlaient avec un filet d'émotion dans la voix.



    Le prétexte est insensé pour un premier film : le réalisateur Namir Abdel Messeh, Français d'origine copte égyptienne , décide de tourner un film sur les apparitions de la Vierge aux communautés coptes d'Egypte, intrigué par une K7 que lui montre sa mère. Il se rend en Egypte pour constater rapidement toutes les difficultés que présente ce projet : tracasseries administratives, contraintes de toutes sortes, mauvaise foi des témoins... à tel point que le film, assez intéressant et parfois burlesque dans son début, semble atteindre une sorte de cul-de-sac scénaristique vers son milieu.



    C'est à ce moment que les idées géniales se succèdent : d'abord la décision de rendre visite à sa famille maternelle dans un petit village de haute Egypte, puis l'arrivée de sa mère pour aider à finir le film, et enfin la volonté de tourner un film dans ce petit village qui reconstitue une apparition de la Vierge. A partir de ce moment le film devient franchement hilarant (ah, le casting des villageoises pour le rôle de la Vierge) et sur la fin profondément touchant. Bien sûr l'allégorie sur la puissance du cinéma est un peu grosse, mais il faut dire que cela fonctionne parfaitement et qu'on est bouleversé par cette image des villageois qui regardent leur propre film avec la même sidération que s'il regarderait une véritable apparition de la Vierge.



    Si le film n'évite pas complètement quelques facilités (certaines sont très amusantes, comme les vrai-faux coups de fil du producteur), il gagne son pari osé en mélangeant un aspect bricolo de génie à la Gondry à une mise en abyme tendre et ironique à la Moretti.



    Le film est enfin un chant d'amour envers ce petit peuple égyptien, toujours si prompt à s'amuser, à s'émerveiller et à faire preuve d'auto-dérision (on songe aux romans de Mahfouz et aux films de Nasrallah).



    Vous l'avez compris, je recommande chaudement d'aller voir ce petit bijou qui vous regonflera le moral à bloc, si vous en avez besoin. Plein d'autres critiques sur http://www.christoblog.net/
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2014
    Fauché et sympathique, "La Vierge, les Coptes et Moi", variation sur l'air de "faut-il voir pour croire ?", au résultat est une sorte de "making of" d'un film fantôme, entre documentaire et fiction de circonstance. Le sujet (derrière le prétexte marial) étant mine de rien de première importance (comment les choses se dégradent - phénomène amplifié par le "Printemps arabe", postérieur au tournage et juste évoqué en épilogue - entre les Musulmans et les Coptes, ces derniers persécutés au nom de la charia), ce long métrage bricolé retient l'attention déjà à cet égard, et le naturel de ce petit peuple égyptien, animé par une foi du charbonnier, est remarquablement émouvant.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    Bon, l'humour copte est carrément moins acide que l'humour kurde (à propos, où est passé le génial Hiner Saleem? Il nous manque!). L'humour copte est gentillet....

    Namir Abdel Messeeh (lui même!) est cinéaste et copte et vit à Paris, non loin de ses parents, peu pratiquants. Lui même est si mécréant qu'il a demandé que la mention de sa religion soit effacée de son passeport. Mais à une fête de famille, une tante arrive tout excitée: la Vierge est apparue en Haute Egypte! Plein de gens l'ont vue! D'ailleurs, elle a une cassette (on voit une tache lumineuse). Namir se dit que ce serait un bon sujet de film; il convainc un producteur et s'envole pour Le Caire où se sont produites, plusieurs années auparavant, des apparitions patentées, attestées par chrétiens et musulmans (qui honorent Marie comme une de leurs saintes). Même Nasser les a vues, c'est dire! Namir mêne son enquète, sans parvenir à un résultat. Pourtant, il en fait des efforts, comme d'assister in extenso à une messe copte (quatre heures....) Renié par son producteur, il part à Assioud, où se sont produites les apparitions récentes, et qui est justement le village de sa famille maternelle, où il a passé quelques années de sa petite enfance.

    Namir a une mère, Siham Abdel Messeeh (elle même....) qu'en d'autres lieux on qualifierait de mère juive. Aussi entreprenante que Namir est mou-du-genou, elle n'a pas une très haute opinion de la carrière cinématographique de son fiston. Son précedent court métrage? Nul! On n'y comprend rien! Rhabillé pour l'hiver, le fiston! Elle lui a défendu d'aller voir sa famille, elle a honte de ces paysans illettrés.... mais la situation étant ce qu'elle est, elle rejoint Namir en s'improvisant productrice. C'est qu'il a eu une idée géniale: pour valoriser son film, recréer l'apparition, avec une jeune paysanne déguisée en Marie, et les nombreux cousins figurant l'assistance. C'est la seconde partie du film, plus drôle que la première. Les acteurs d'occasion se piquent au jeu; prennent leur rôle au sérieux..... tout en rigolant beaucoup. Et quand, lors de la première projection, ils voient l'apparition, eh bien, bien qu'ils sachent très bien comment elle a été fabriquée -jeunes moustachus comme petites méméres édentées- ils y croient!

    Ne ratez pas (car il est peu probable qu'il ait une longue carrière) ce petit film qui ne ressemble à rien, mais qui vous apprendra tant de choses! sur la vie rurale en Egypte, dure, très dure, dans ces magnifiques paysages nilotiques. Sur la rue cairote, et son petit peuple. Sur les relations entre coptes et musulmans (ils se détestent et chacun pense que c'est l'autre qui a commencé, mais un musulman a une magnifique phrase: séparez l'état et la religion, et coptes et musulmans recommenceront à bien vivre ensemble...). Sur les coptes en particulier, leur clergé et leurs opinions (Namir a emporté quelques reproductions de tableaux classiques pour demander aux jeunes filles d'en reproduire les poses, et les villageois sont indignés: qu'est ce que c'est que cette sainte Vierge qui montre ses cheveux et sa poitrine? Sacrilège...). Car c'est ça, AUSSI, le cinéma, découvrir d'autres civilisations et d'autres façons de voir. Épatant!

    Cela dit, le film a été tourné avant le printemps arabe.... que restera t-il, dans quelques années, de cette espèce de tolérance? Va savoir..... En tous cas, ne passez pas à côté!
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Superbe film, touchant, drôle... Au delà de son côté ludique, le film montre la difficulté d'être une minorité ; ici être chrétien dans l'Egypte d'aujourd'hui... Aussi le poids des hommes d'église sur leur minorité... A voir et revoir La Vierge, les Coptes et Moi...
    missfanfan
    missfanfan

    87 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    voilà un film sympatique original et frais avec une belle dose d'humour bref j'ai passé un bon momnent
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 février 2013
    Namir, copte égyptien vivant depuis longtemps en France, décide de retourner au pays et de tourner un film sur la communauté chrétienne en Egypte et de mettre en scène une fausse apparition de la vierge. Dans ce documentaire fiction, le réalisateur et interprète décide de traiter quatre sujets : le retour aux racines, la foi des coptes, la société égyptienne et les relations entre musulman et copte, le making off d’un doc. Tout est traité et rien : le contenu est effroyablement creux, sans intérêt. Quel intérêt de nous montrer ce looser nonchalant allant tout droit dans le mur ; les coups de fil à son producteur ;…. On se moque aussi de ses retrouvailles familiales. On prend plus de plaisir à découvrir un pays par les yeux d’Antoine de Maximy dans « J’irais dormir chez vous ».
    Moi qui pensais en apprendre un peu plus sur la société égyptienne. Quelle déception !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2013
    il m'a extrêmement déçu , plat , ne comprenant pas où veut aller. On part sur un sujet et puis on l'abandonne pour parler d'autre chose pendant un moment , sincerement je ne me conseillerai pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    Faire un documentaire sur les Coptes et les apparitions de la Vierge s'avérant plus difficile que prévu, Namir Abdel Messeh a eu une excellente idée pour finir son film : mêler la fiction à la réalité. Et ce plutôt deux fois qu'une : en se mettant en scène en tant que cinéaste projetant de tourner une fiction sur la Vierge. Dans « La Vierge, les Coptes et moi », on ne sait jamais exactement ce qui a été prévu à l'avance ou pris sur le vif : l'aspect un peu bordélique qui en découle n'empêche néanmoins pas la cohérence de l'ensemble, drôle et sympathique à l'image de son réalisateur. Sur le ton de la comédie, Messeh ne fait pas qu'évoquer la Vierge et les Coptes (même s'il livre au passage quelques intéressants témoignages sur la cohabitation entre musulmans et chrétiens en Egypte), il parle également beaucoup de lui et de sa mère (malgré leur complicité parfois vacharde, il y a un fossé entre eux : elle est née égyptienne alors qu'il est né français). Mais le véritable sujet du film finit par être sa croyance quasi-religieuse en la puissance du cinéma, démontrable bien plus facilement qu'une apparition de la Vierge. Cette autofiction mi-naïve, mi-pince-sans-rire s'avère alors être une réussite inattendue pour laquelle il est assez compréhensible d'avoir un petit coup de coeur.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Malheureusement, même si c'est très intéressant comme sujet et parfois plutôt émouvant, le film n'a aucun rythme et finalement pas tellement de consistance - sans le personnage (?) de la mère, il serait d'ailleurs assez fade. De fait, en voyant la bande-annonce, on a déjà (presque) tout saisi. Il reste tout de même la scène de la reconstitution de l'apparition de la vierge pour aiguiser les sens du spectateur somnolent. Vivement le prochain film de Nasmir Abdel Messeeh néanmoins.
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