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Hotinhere
549 abonnés
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3,5
Publiée le 26 juin 2024
Une fable amazonienne un peu kitch et naïve mais d’une grande beauté visuelle,, au message écologique précurseur dénonçant la déforestation et le saccage des civilisations ancestrales.. 3,25
Un appel à la survie de la nature ! C'est le principal message de ce film réalisé par John Boorman au milieu des années 80 . Il n'y a pas de guest-star au casting (à part peut-être Powers Boothe) mais ce n'est pas là l'essentiel : tout repose sur une superbe photographie et on peut dire que le cinéaste et son directeur ne se sont pas loupés ! Les couleurs sont grandioses (le vert en particulier) et le metteur en scène n'a plus qu'à réciter sa partition pour nous livrer une oeuvre écologique d'une rare beauté . Une fable humaniste à ne pas manquer !
Un film écologique de John Boorman, c’est presque un pléonasme ! La forêt amazonienne ravagée par la bêtise des hommes qui tuent le poumon du monde et en expulsent ses derniers habitants est au centre de ce film, volontairement naïf, partiellement réussi mais très attachant comme la plupart des films de Boorman, cinéaste qui filme avec son cœur et ses tripes. La photo est magnifique, les acteurs bien dirigés et le scénario est original, dévoilant la vie des derniers sauvages au cœur pur qui finissent par l’emporter – provisoirement évidemment et hélas – sur la technologie. Un film que l’on n’a pas le droit de mépriser à mon avis et qu’il convient de regarder avec une âme d’enfant.
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4,0
Publiée le 12 novembre 2012
Avec "The Emerald Forest", John Boorman signe une très belle quête initiatique qui constitue plus que jamais le schèma traditionnel des histoires que raconte le cinèaste et qui ne dèbouche ici que sur une violence sans espoir! Un excellent film au coeur du poumon de la Terre qui s'appuie sur des èvènements et des personnages rèels! A l'origine, il y a ce fait divers relatè dans le Los Angeles Times qui a retenu l'attention de Rospo Pallenberg, le scènariste d'"Excalibur". L'article racontait l'enlèvement par des Indiens du fils d'un ingènieur pèruvien âgè de sept ans! En dix ans, le père (Powers Boothe, dans l'une de ses meilleures prestations) a entrepris des recherches qui lui ont finalement permis de retrouver son fils en total immersion au sein d'une tribu! il n'en fallait pas plus à Boorman pour renouer avec les thèmatiques qu'il avait dèveloppè dans "Excalibur" où les lègendes arthuriennes côtoyaient la magie au sein d'un monde sur le dèclin! De là, du message ècologique du film, Boorman est parvenu à insuffler de l'èmerveillement dans sa description du lien ètroit entre l'homme et la nature! Au coeur d'un monde dont le pèrimètre s'amenuise au fil de l'histoire, le cinèaste souhaitait mettre surtout en avant le fait que notre monde avait perdu le contact avec la nature et par extension le contact avec le monde spirituel du respect des traditions! Pour mettre en image cette notion du paradis perdu, tirons un coup de chapeau au chef opèrateur français Philippe Rousselot qui a rèalisè une vèritable prouesse dans la mise en place des plans de toute beautè au sein de la forêt amazonienne! Notons pour finir que le personnage principal est interprètè par Charley Boorman qui n'est autre que le fils du rèalisateur! Un aventurier avant tout mais on retiendra sa formidable prestation nous montrant des yeux verts magnifiques un peu comme certains chats! Un grand film d'aventures des 80's et l'un des films de chevet de ma soeur auquel je dèdie cette critique...
Si un très court instant d'intensité lors d'une séquence avec des flèches dans des rapides ne venait à montrer que c'est bien le metteur en scène de "Délivrance" qui est ici derrière la caméra, on pourrait sérieusement en douter. Car "La Forêt émeraude", loin de nous épargner une imagerie manichéenne voir même simpliste des tribus amazoniennes au contraire s'y enfonce totalement, en plus dans une histoire dégoulinant de naïveté. Et comme si cela ne suffisait pas, l'interprétation n'est franchement pas terrible avec une bonne mention pour le fils du réalisateur qui a l'air d'un illuminé. Un très court instant d'intensité + le cadre d'une faune absolument exceptionnelle, c'est mieux que rien mais c'est à dix mille lieues de suffire pour que cette œuvre ratée soit un minimum appréciable.
Projet d'envergure, cette fable initiatique du réalisateur anglais prend pour cadre la forêt amazonienne et ses décors luxuriants et s'inspire d'un fait divers dont Boorman tire une fiction puissante et libre, militante et émouvante. Dans le rôle principal, le génial et sous-utilisé P. Boothe prête sa stature imposante et son charisme hors norme à ce rôle de père qui perd son fils, enlevé par des Indiens et qu'il cherchera sans relâche. Montrant la destruction de la forêt et les coutumes de ceux qui l'habitent encore (et qui pour certains n'ont jamais vu l'homme "civilisé"), menacé par ces derniers et par les tribus rivales. Bien rythmé, ne négligeant jamais l'émotion, osant beaucoup, le film bénéficie aussi d'une photo magnifique et des plans superbes. Un film indispensable, d'une beauté renversante et au message urgent. D'autres critiques sur
j'avais vu ce film il y as près de 10 ans si ce n'est pas plus et je viens tout juste de le revoir. et que dire? et bien qu'il est toujours aussi magnifique! Il m'avait émerveiller la première fois et il m’émerveille toujours, réalisation et histoire impeccable ainsi que les paysages somptueux font de ce film écologique un chef d'oeuvre incontournable. je le recommande chaudement!!
Pendant des années, un père cherche son fils disparu en forêt. Elevé par une tribu aborigène "les invisibles", l'enfant a grandi en communion avec la nature, au sein d'un peuple avec des coutumes et un regard différent sur le monde civilisé. Un jour, il retrouve son fils...Tourné en plein coeur de la forêt amazonienne, ce film est d'une beauté rare. Une histoire vraie, touchante et un sujet qui 25 ans après reste encore d'actualité. Où sont les limites de la civilisation? Le texte de la fin nous rappelle le constat terrible du monde moderne sur les peuples, les forêts et la destruction d'une écologie et d'un savoir essentiel. Un très beau film!
Film qui avait lancé une grande mode pour la sauvegarde de la foret amazonienne. Cinématographiquement, le film est quand meme assez ennuyeux...que de longueur ! et les rebondissements du scénario sont de gros cable.
Si il faut voire le film, c'est bien pour la photo du film. Des cadres et surtout une lumière rarement atteint d'un point de vue visuelle. Tout étudiant en prise de vue doit voir absolument ce film...
Je l'avais vu il a bien cela 10 ou 15 ans et autant la qualité de vidéo n'est pas terrible autant on voyage complètement. une histoire simple mais tristement réelle racontant l'invasion de la civilisation dite évoluée vers le monde des tribus indigènes présentes depuis des milliers d'années et vivant de peu. une perle :)
"La Forêt d'émeraude" est un film de John Boorman traitant la question des indigènes et de leur adaptation à la société. La beauté du cadre, le côté nature à préserver et le scénario tiré d'une histoire vraie, rendent le film intéressant, cependant, la longueur du film anéantit rapidement ces atouts pour faire place à un ennuie profond devant ce film dit d'aventure alors qu'il se rapproche plus du documentaire. De plus, les acteurs sont des amateurs, ce qui empêche encore le film de s'élever. C'est vraiment dommage car l'originalité du scénario et le sujet étaient bien choisit. "La Forêt d'émeraude" aurait mérité quelques atouts en plus mais on apprécie tout de même la volonté du réalisateur de faire un film profond, se basant sur des véritables faits.
Un beau regard sur l'opposition "civilisation moderne" et peuplade vivant en accord avec la nature. Même 25 ans après, ce film garde des éléments essentiels sur ce combat qui se déroule encore aujourd'hui. Une belle histoire touchante et pas si éloignée de la vérité que ça.
Dans ce film d'aventure écolo des années 80, le panthéiste John Boorman décrit l'inexorable grignotage du poumon de la planète, ainsi que le choc des cultures: d'un côté les indiens d'amazonie, détenteurs d'un savoir ancestral naturel, et de l'autre la société industrielle aux appétits insatiables. Boorman met en parallèle la spiritualité indienne et le rapport de l'homme civilisé à la nature. De nos jours , la forêt amazonienne continue à être dévorée sans scrupules et c'est tout un écosystème qui se perd, les arbres et les tribus mais aussi des milliers de plantes médicinales (certaines encore inconnues), des "plantes de savoir". La civilisation se coupe ainsi un peu plus de ses racines et de la sagesse biologique. La forêt d'émeraude, avec sensualité( et parfois violence) nous incite à redéfinir nos modes de vie et à nous reconnecter à notre "animal-totem".