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    La Forêt d'émeraude
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    129 critiques spectateurs

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    Danny Wilde
    Danny Wilde

    98 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Réflexion sur la civilisation et ses dangers, sur l'ignorance et l'indifférence de la nature par cette civilisation, sur les peuples primitifs, sur l'écologie... on peut voir dans ce beau film de Boorman beaucoup de choses ; le réalisateur a comme dans Excalibur, développé le thème de la quête initiatique, à travers les images de nature sauvage de la forêt amazonienne qui est montrée ici avec une grande poésie, même si elle aussi recèle des dangers qu'il faut savoir éviter. Boorman réussit un film de toute beauté, sans vedettes et sans effets de style, simplement en magnifiant la nature.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Ce n'est peut etre pas un mauvais film mais je me suis reellement ennuyeux j'avais l'impression que sa n'en finissait plus et je ne suis pas du tout rentré dans le film, qui avait pourtant une bonne idée de scénar.
    Certes les paysages sont magnifique les acteurs sont pas mauvais on découvre une nouvelle civilisation ainsi que le malheur que l'être humain "moderne" provoque sur l'environnement des forets d'amazone. Mais c'est juste trop long il se passe pas grand chose vraiment très décu du realisateur du génial Délivrance
    morn
    morn

    16 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2015
    L'immersion dans la forêt d'Amazonie est total. L'evolution de l'Américain parmis les indiens se revèle passionnant et instructif. Le film soulève le problème de la déforestation par les hommes et touche un point sensible toujours d'actualité de nos jours. Note : 7,9/10
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    Et un chef-d'œuvre de plus à la déjà longue liste de film tourné par le maître John Boorman. Les années passent et cette "Forêt d'émeraude" ne prend décidément pas une ride. Scénario maîtrisé de bout en bout, mise en scène inspirée, art du suspense, poésie (on pense là à la "Nuit du chasseur"), philosophie... Une fois encore Boorman l'inclassable surprend montrant à quel point il maîtrise son sujet. 30 ans après son tournage, la "Forêt d'émeraude" demeure au panthéon des films écologistes, Boorman devinant avant tout le monde les effets pernicieux de la déforestation à outrance, du dérèglement climatique et des conséquences catastrophiques de l'intervention humaine sur la nature qui l'entoure. Une leçon de cinéma.
    Stephenballade
    Stephenballade

    365 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2015
    Comme je disais dans mon petit laïus à propos du film "Hatchi", les réalisations s’inspirant d’une histoire vraie ont un parfum particulier. C’est le cas de "La forêt d’émeraude". Tiré d’une histoire vraie ayant eu lieu en 1972, "La forêt d’émeraude" porte un message fort et engagé : la lente et inexorable destruction d’un espace vital (le poumon de la Terre) où se côtoient un incalculable nombre d’espèces animales et végétales alimentant une multitude de tribus indigènes vivant en harmonie avec la nature, loin, très loin, tout du moins aussi loin que possible de la civilisation, en tout cas pour la plupart d’entre elles. Outre un film d’aventures très réussi, John Boorman nous propose ici une histoire colorée, forte en émotions, dans laquelle Tomme (Charley Boorman) y est un personnage plus qu'attachant spoiler: , où il a appris à vivre en parfaite symbiose avec la nature au sein de la tribu des Invisibles, une hygiène de vie que même son père qui finira par le retrouver au bout de 10 ans d’interminables recherches n’arrivera pas à faire revenir vers ce que nous appelons la civilisation
    . Entre les décors qui nous font voyager à travers l’Amazonie, des maquillages sublimes, des interprétations exceptionnelles par Charley Boorman, Powers Boothe dans son meilleur rôle, une réalisation parfaite et maîtrisée de John Boorman, et une photographie très inspirée, nous ne pouvons qu’être émerveillés devant cette plaidoirie quant à la forêt amazonienne, à condition toutefois que le spectateur soit sensible à cette cause devenue pourtant très préoccupante. Autant dire que ce film profondément humaniste est à voir absolument. Résolument dépaysant, c’est l'un des plus beaux films d'aventures jamais vu, accompagné qu’il est par une douce musique digne des titres destinés à la relaxation. Pour finir, je dirai que l’authenticité a su être préservée en gardant les dialogues des indigènes en version originale sous-titrée. Pour ceux que ça intéresse, il a été décliné en livre par Robert Holdstock en 2003, procédé plutôt rare car ce sont plutôt les films qui s’inspirent des livres et non l’inverse.
    H. Osborne
    H. Osborne

    6 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Le neuvième long métrage de John Boorman est une magnifique déclaration d’amour à la nature et aux peuples indigènes de la planète. Trente ans plus tard, la sonnette d’alarme tirée par le cinéaste britannique résonne encore, et "La Forêt d’émeraude" est plus que jamais d’actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juin 2015
    Un film surprenant mais irrégulier.
    Le scénariste aborde une bonne diversité de thèmes: les rites et la culture des tribus indiennes, les conséquences de la déforestation sur ces tribus, la corruption de l'homme blanc sur les indiens et surtout la quête désespérée d'un père qui recherche son fils disparu. Que dire? Tant de thèmes dans un film, c'est assez difficile car il faut que l'intrigue reste cohérente malgré tout : et, là, on peut dire que la construction d'ensemble est correcte. Mais ce qui m''a d abord plu, c'est que l on voit rarement ce genre de sujet au cinéma. Et c'est d'ailleurs le principal point fort de ce film. On peut ajouter aussi que les scènes d'action, nombreuses (et oui, c'est un film d aventure), sont plutôt bien faites et les décors sur l'Amazonie impressionnants de réalisme. Malgré tout, j ai été dérangée par la fin du film, trop surréaliste et le recours aux rituels, trop insistant : la part du surnaturel relève de la superstition, ce qui n'est pas terrible, à mes yeux. Quant au jeu des acteurs, il n'est pas non plus vraiment convaincant et la psychologie du héros pas assez intéressante. Je ne sais pas vous mais moi, je ne le trouve pas vraiment marquant et ce, en dépit de son parcours atypique. Peut-être parce qu'il manque de réactions émotionnelles fortes ou de répliques percutantes ? Du coup, malgré une idée forte et le traitement de thèmes peu courants, la note baisse.
    ferdinand75
    ferdinand75

    476 abonnés 3 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Un grand classique de Boorman, qui a gardé beaucoup de charme. Le film vaut surtout pour le côté documentaire sur les indiens d’Amazonie, et les pratiques coutumières de ceux-ci. C’est très bien documenté, bien réalisé, bien reconstitué. Le Chaman, les pratiques de la tribu, le clan vivant de chasse et de pêche. On est probablement très proche de la réalité. L’intrigue est parfois un peu simpliste, et la fable écologique qui vient se greffer sur l’histoire n’est pas toujours réussie. Les théories de Levi Strauss ne fonctionnent pas nécessairement avec l’écologie moderne. Et puis les acteurs ne sont pas très bons. Le père ne joue pas très juste, pas très fin, et le fils non plus n’est pas crédible, beau playboy aux yeux bleus, c’est un peu « too much », avec toute cette ribambelle de belles indiennes autour de lui. Ce n’est pas un film qui brille par l’analyse fine et objective, mais sa naïveté lui procure un charme unique, et on se prend d’affection pour cette tribu idyllique et bucolique que l’on voudrait protéger. Le final est très mignon, avec les couples de cette nouvelle tribu qui se forme, et la jeune fille prête à partager son homme, qui lui demande de « s’ occuper » des quelques filles célibataires qui seront seules, et le héros tout empreint de la culture occidentale , refuse en lui disant son amour monogame. C’est romantique, naïf, un peu bêta un peu à l’image du film, mais on voudrait croire à cet Eden paradisiaque.. Un bain de pureté
    MC4815162342
    MC4815162342

    372 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juin 2014
    popopo, décevant, le pitch était prometteur mais au bout d'une vingtaine de minutes j'ai vraiment décroché, j'ai trouvé ça trop classique esthétiquement et l'histoire pas assez développée, le coup du gosse qui se fait enlever par les indiens et pendant 10 ans est élevé par eux était franchement très intéressant et aurait pu donner un truc génial mais pour ça y'aurait fallu Terrence Malick à la barre, c'est le premier qui m'est venu à l'esprit en commençant le film, lui qui sait filmer la nature aurait pu nous livrer un véritable bijou sur ce sujet mais au lieu de ça on se retrouve avec un film très bof que j'ai suivi d'un œil désintéressé, c'est bien simple j'ai fini par aller sur l'ordi en même temps.
    Les acteurs sont vraiment pas terribles et la nature n'est pas bien filmé donc forcement ça ne marche pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Une belle histoire entre un père et son fils. émouvant, ce film est réussi tant par la richesse de son scénario que par sa beauté et le message toujours plus valable 30 ans après qui s'en dégage. La fin est tout de même plutôt candide
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    141 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Un très beau film sur l'Amazonie. Un très beau manifeste contre la déforestation. Les indiens amazoniens qui ont beaucoup à nous apprendre sur leur culture. Comme le dit Direct Martin, un tarzan écolo. Une Pocahontas engagée. Une explosion de couleurs. On est plongé au cœur de la forêt amazonienne.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    71 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2014
    L’histoire de "La Forêt d’Émeraude" est classique, celle de l’enfant enlevé à ses parents et élevé dans une autre culture, mais John Boorman l’adapte d’une façon un peu inhabituelle puisqu’il parvient à faire en sorte que le point de vue qui nous semble le plus naturel soit celui des ravisseurs. En effet, comme souvent, le père tente de retrouver son fils et, quand il y arrive, c’est lui qui paraît étranger et anormal, comme si le père de substitution était plus légitime que le géniteur. Quand les Indiens expliquent que la forêt est le centre de l’univers, que le monde industrialisé est un monde mort ou qu’un chant entonné par des grenouilles peut détruire un barrage, on les croit sans problème et eux ne paraissent en rien candides. Bill le comprend très bien puisqu’il se résigne rapidement à la perte de son fils. Ainsi, les constructions modernes sont soumises à un nouveau regard ; elles paraissent inconnues et on s’étonne avec les Indiens que des lianes soient capables d’électrocuter un homme. La mise en scène est en outre remarquable, n’hésitant pas à s’intéresser aux animaux de passage, leur donnant presque un point de vue et développant le côté animiste du film. Il y a une grande beauté dans les actes des hommes et femmes vivant dans ce cadre, un amour de la nature qui provoque l’émotion en même temps qu’il conquiert un sentiment de vérité.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    59 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Quatre ans après "Excalibur", John Boorman récidive avec "La Forêt d'émeraude", une aventure au sein de la forêt amazonienne à la sauce Tarzan. Lorsque Bill Markham, un ingénieur américain se rend en bordure de la forêt amazonienne afin de construire un barrage hydraulique, il ne se doute pas que son fils Tommy va se faire enlever par une tribu d'indiens. Pendant dix ans, son père le recherche en vain, tandis que Tommy est élevé par la tribu selon leur culture. Lors d'une quête où le jeune Tommy est censé trouver des pierres magiques, il retrouvera son père qui a été blessé par les Féroces, les ennemis jurés. Une fois guéri, Bill veut rejoindre le site du barrage en emmenant Tommy avec lui, mais celui-ci refuse et le laisse revenir seul. En retournant au camp, Tommy s'aperçoit que les Féroces ont capturé les femmes de son peuple... Boorman signe ici un chant d’amour à la nature où les images ne manquent pas de beauté. Fort d'une superbe photographie de Philippe Rousselot, Boorman, explore habilement les mythes et les mystères de l’Amazonie et des dernières tribus qui subsistent dans les forêts tropicales. Il nous transmet avec une ardeur fascinante les délires de la nature végétale et sauvage, il fouille les mystères de l’ombre, jongle avec la lumière. Cependant, le chamanisme et les rites qui sont au coeur du film occupent à mon goût une place trop importante, et c'est bien dommage que le film n'aborde pas plus la question de la déforestation. Les acteurs ne sont pas très convaincants et manquent de crédibilité, le fin traîne en longueur et sombre un peu trop dans la magie avec ces grenouilles ! Quoi qu'il en soit, "Le Forêt d'émeraude" est un bon petit film d'aventure avec des images et une musique magnifiques mais un peu trop naïf pour être mémorable.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    234 abonnés 1 603 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    C'est un peu l'antithèse de Délivrance (1972), du même Boorman. La Forêt d'émeraude est une variation gentille sur le thème nature/culture, où l'état de nature est célébré pour sa pureté, son innocence, face à une civilisation destructrice et corrompue. Délivrance offrait un point de vue beaucoup plus hard et pessimiste, associant les instincts naturels à des instincts violents, une sauvagerie barbare.
    Inspiré d'un fait divers survenu dans les années 1970, La Forêt d'émeraude prend la forme d'un conte écolo sur la protection de la nature. Un joli livre d'images, d'aventures exotiques, avant tout destiné à un jeune public. Si l'on accepte la naïveté de l'ensemble, le recours aux pouvoirs surnaturels et autres coïncidences improbables, si l'on passe aussi sur la vision un peu "folklorique" des Indiens d'Amazonie, on peut se laisser prendre par l'intrigue qui se suit avec curiosité. Autre intérêt du film (qui aurait pu être davantage développé) : le double récit initiatique, centré sur la relation père/fils. D'un côté, Tommy devient un homme aux côtés de son père indien, père de substitution qui lui transmet son savoir et son expérience ; il deviendra aussi un chef, avec l'aide de son père biologique, pour faire face aux événements. De l'autre côté, Bill (interprété par le très inexpressif Powers Boothe) s'ouvre à une autre vision du monde au contact de son fils et au gré de ses aventures amazoniennes. Tout cela n'est pas forcément transcendant, mais on peut éprouver pour cette oeuvre mineure de Boorman une certaine sympathie voire une certaine tendresse.
    kibruk
    kibruk

    115 abonnés 2 413 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2013
    "La forêt d'émeraude" est une fable écologique d'une très grande beauté visuelle, mais aussi une impressionnante réflexion sur l'humanité. Le solide scénario est donc très riche et intelligent, et en fait un grand film d'aventure/action. Une fin un peu trop naïve et un certain manque d'intensité dramatique l'empêchent d'en faire un incontournable, mais c'est quand même un excellent film.
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