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    La Forêt d'émeraude
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    139 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très beau film,c'est triste, dramatique et on ne s'ennuie pas une seconde. A quand une sortie DVD ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    C'est un film vraiment réussi, des acteurs de talent (on remarque la présence de Mestre Iram Custodio qui a introduit la Capoeira en Europe).
    Les images sont magnifiques et l'histoire est captivante. Un film à voir absolument.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le scénariste Rospo Pallenberg fit part à John Boorman de l'histoire d'un ingénieur péruvien dont le fils avait été kidnappé par les indiens qu'il avait lui même lue dans le LA Times. Partant de là, The Emerald Forest est sans doute un des plus beaux films sur le choc des civilisations et un des plus profond, aux antipodes du film de jungle traditionnel. Cette œuvre ambitieuse est servie par une pellicule d'une beauté à couper le souffle, soutenant une mise en scène élégante. Comme un grand cru, ce film réussit l'alchimie étonnante entre la finesse et la grandeur, entre la beauté et la construction rigoureuse, entre l'inspiration et la persuasion (tout en évitant l'écueil de la démonstration). Certainement, avec Délivrance, un film indispensable.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film plaidoyer, la forêt d’émeraude raconte l’inexorable et lente destruction d’un espace vital hors du temps ou se côtoient des milliers d’espèces animales et végétales alimentant des centaines de tribus indigènes vivant en harmonie loin de la civilisation.

    Tommy projeté à sept ans dans ce nouveau monde accepte et grandit dans une transformation qui fait de lui un invisible, un privilégié préservé de la fureur des chantiers de débroussaillages qui élimine chaque jour des milliers d’hectares de forêts amazoniennes.

    Les premières scènes du film sont révélatrices d’un basculement annoncé celui d’un tout jeune garçon qui en positionnant son regard sur des fourmis construisant leur territoire en apportant des feuilles tombées des arbres, respectant ainsi la nature, prend conscience d’un monde naturel inconnu et préservé à quelques mètres de lui.

    Son avenir et sa soif de découverte prennent vie par cette image, sa récupération par les invisibles n’est pas douloureuse elle est inconsciemment désirée, c’est une invitation à découvrir un monde qui va disparaître.

    Tommy initié à cette nouvelle vie devient un indien (blond) à part entière perdant tout contact avec la civilisation il ne perçoit uniquement ses parents que par le rêve.

    Les retrouvailles de Tommy avec son père dix ans plus tard par le fusil et la lance seront un véritable choc de deux civilisations.

    Ces deux outils s’uniront afin d’éliminer un fléau tout aussi redoutable que le modernisme, la prostitution.

    Que vont devenir tous ces indiens, débusqués, chassés de leurs environnement naturels. Comment leur faire éviter le bidonville, la rapine, le vol et l’alcoolisme.

    Quelle société sera capable de valoriser d’entretenir et de repositionner dans une chaîne d’esprits ces dépositaires écologiques qu’une nouvelle pensée a détruits.
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