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    Diaz - Un crime d'État
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juillet 2021
    Les gens doivent comprendre que Diaz - Un crime d'État est un film dramatique et non un documentaire. C'était un événement terrible dans la réalité mais ce film va beaucoup trop loin dans la description de la brutalité juste pour l'effet de choc et c'est complètement excessif. En fait le réalisateur devrait avoir honte d'exploiter ce qui s'est passé juste pour faire de l'argent. Ce film est un film de propagande d'agitation qui a était fait dans le but de pousser le public à l'action. L'action dans l'ignorance est aussi mauvaise que l'absence d'action. Si les gens ont le droit d'être indignés sur la base d'un documentaire réel ou de la lecture de nouvelles réelles cette fiction ne l'est pas...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    Diaz, c'est la reconstitution d'une histoire vraie d'importance mondiale : la démonstration de violence des policiers à l'encontre des étudiants et journalistes pendant les manifestations contre le G8 de 2001. Une odyssée de l'espèce qu'est devenu l'Homme, réalisée par les Italiens, mais malheureusement pour eux-mêmes. Quoiqu'au vu de la conviction du réalisateur en le fait que le spectateur sait exactement de quoi on lui parle, il est possible que même des Italiens aient été confus.

    Faire un film, c'est donner les moyens au spectateur de se mouvoir avec aise dans une histoire. Ce faux départ n'arrange rien mais c'était sans compter que le moyen de locomotion du spectateur serait un bulldozer. Diaz, c'est l'exemple d'un film qui s'est fait dépasser par les volontés qui l'ont créé. Son thème en l'occurrence, la violence, lui fait payer le prix de son indélicatesse. On est fasciné sur l'instant parce que la violence est un sujet prenant dans l'absolu, mais on se trouvera bien vite mal à l'aise, déchiré entre le scénario qui fonce tête baissée, peu désireux d'insérer des petites pépites d'art dont il aurait pu se servir pour qu'on s'appesantisse sur l'idée plutôt que sur le sens (alors qu'en réalité, elles y sont déjà et il aurait suffit qu'on nous les souligne), déchiré donc entre le scénario et l'ostentation avec lequel le film pointe du doigt ce qu'il veut dénoncer.

    Bien sûr l'entreprise de la dénonciation est louable, mais on ne peut même pas accorder à l'oeuvre cette grâce de vouloir se faire juge, parce que, comble des combles, elle demeure une simple esquisse des faits réels ! Tout content de nous avoir montré au moins une image résumant chaque sévice de cette nuit de 2001, le film les compile en réalité sans cohérence, partant du principe prétentieux que c'est au spectateur de boucher les trous et faire les liens. Pire, il suggère et excuse à la fois ce manquement de telle manière qu'il nous pousse à adopter comme contexte notre propre vision subjective des évènements. Au-dessus de tout, il aurait été tellement plus sain que les gens derrière se rappellent la caméra que le moteur de l'art, fut-il documentaire, est la passion, et que ce n'est pas nécessairement de la colère.

    c3porikrin.wordpress.com
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2015
    Un film que devraient voir tous ceux qui nourrissent des illusions sur le caractère soft et démocratique de la société dans laquelle nous vivons. Il n'en faut pas beaucoup pour que la barbarie déferle à nouveau. Certes la police italienne est sans doute gangrenée par les traditions fascistes, mais le réalisateur Daniele Vicari se trompe quand il affirme que cette répression sauvage de manifestants pacifiques - au moment où les forces dites "de l'ordre" envahissent l'école qui leur sert de dortoir - serait "la plus grande atteinte aux droits de l'homme dans les pays démocratiques depuis la fin de la seconde guerre mondiale". Sans doute a-t-il oublié le massacre du 17 octobre 1961, commis à Paris celui-là. Et pourtant, malgré son caractère insoutenable, ce film édulcore la sauvagerie des brutes de Gênes, car certaines scènes étaient difficilement montrables. Sur le plan formel, la reconstitution de Diaz - un crime d'Etat est parfaitement réaliste et crédible. Seul le système du récit par flash back n'était sans doute pas indispensable. Mais c'est une critique mineure par rapport au choc que représente cette oeuvre-témoignage, qui condamne sans appel ces brutes impitoyables que la justice italienne a épargnées après des années de procédure...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 juillet 2015
    Lamentable! Ce film est une pure oeuvre de propagande d'extrême gauche où les manifestants, jusqu'aux membres du Black Block, passent pour des hippies bien intentionnés et pacifiques, vivant dans une communauté harmonieuse et idéale. A contrario, la police y est représentée comme la pire des milices fascistes, détruisant tout sur son passage et tabassant, dans la plus grande complaisance, tout le monde. On assiste dans ce film à une véritable inversion des rôles! Les babas-cools et autres anti-militaristes de base trouveront ce film génial, mais si vous recherchez quelque chose de fidèle à la réalité ou ne serait-ce que plausible, évitez ce film!
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2015
    A partir de vidéos d’archives, Daniel Vicari décrit sans raconter la boucherie de l’école Diaz lors du G8 de Gênes. Diaz est donc un film militant qui choque plutôt qu’ouvrir à la réflexion. Le réalisateur filme les coups, les insultes, les humiliations, la souffrance et surtout ces hommes devenus bêtes sauvages et honte : les policiers. C’est donc un film quasi documentaire à point de vue, impressionnant. Seulement, à trop vouloir montrer et choquer, Daniele Vicari en oublie de faire passer des messages qui ne prêteraient pas à la confusion.
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 juin 2014
    A trop vouloir démontrer, on en devient pas crédible !
    Le monde serait donc composé de gentils black blocks et de méchants policiers ?
    Le cliché est un peu gros, et même si je n'ai pas l'habitude de défendre la police, en se renseignant un peu, on s'aperçoit que les blacks blocks sont aussi des casseurs, des utopistes d'un monde à leur seule idée, et qu'ils ont rarement hésité à casser du CRS quand l'occasion s'en présentait !
    Autant de prosélytisme et de manichéisme sont souvent contre-productifs !
    Jennah The Cat
    Jennah The Cat

    49 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2015
    Un film coup de poing, d'une violence inouïe qui nous plonge au cœur d'une nuit sanglante durant laquelle des manifestants pacifistes vont être victimes de la sauvagerie de forces de l'ordre à bout de nerfs. Tabassés, torturés, humiliés, les jeunes et moins jeunes présents à ce moment là se sont littéralement fait broyer les os et ce fait divers gravissime a été largement étouffé par la presse italienne, que l'on imagine assez peu fière d'une bavure de cette ampleur. Les acteurs sont convaincants et touchants, certaines scènes sont assez dérangeantes, globalement le film retranscrit très bien la terreur et la douleur ressentie par ces êtres humains battus comme plâtre et traités comme des chiens pendant des heures, alors même qu'ils n'ont montré aucun signe de violence, par des policiers fous furieux en proie à une haine inexplicable et incompréhensible que l'on pourrait qualifier de fascisme. Des méthodes peu orthodoxes dénoncées ici de manière crue et brutale qui ne peuvent que susciter l'indignation et la sidération chez le spectateur. Le film atteint bien son but, on en ressort blasé.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 mars 2014
    N'ayant pas connu cet événement du G8 de 2001, j'ai du relire le synopsis après 40 minutes, mais surtout et aussi, me renseigner sur les motivations de ce fameux Black Bloc... Car oui, j'aime comprendre le contexte dans lequel se déroule un film, mais justement, le problème est qu'il n'y a aucune explication au début du film (je ne sais pas à la fin, je n'ai pas tenu) !

    Merci Wikidepia pour l'explication : "les altermondialistes manifestent dans ce qui est un mouvement de masse sans revendication, demandant simplement justice pour le monde entier."
    La bonne blague, c'est surement parce que leur revendication est tellement utopiste et ridicule que le réalisateur à choisi de ne pas en parler...

    Cela ne méritait certainement pas des coups de matraques, mais le film donne trop l'impression d'être à charge contre la police et ses dirigeants. Bref, un film manichéiste partial, insupportable par son manque cohérence et d'explication du contexte.
    baptistenicolai
    baptistenicolai

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 octobre 2013
    Ce film doit être montré pour que la pression demeure sur les autorités Italiennes !

    Indignons nous !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 août 2013
    En provoquant le mal-être, Daniele Vicari nous met face à nos propres contradictions et sensations. Si Diaz pèche par quelques personnages faibles – l’incolore journaliste incarné par Elio Germano, le film ébranle et modifie les consciences.
    Isidro L.
    Isidro L.

    7 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2013
    Film choc sur le respect des droits de l'homme avec des scènes insoutenables !!

    Un film à voir par nécessité !!
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2013
    On se souvient qu'au cours du G8 à Gênes en 2001 un manifestant altermondialiste a été tué par la police.
    En revanche, on a oublié les exactions policières commises le lendemain dans l'école Diaz, au centre de presse du Forum social.
    Daniele Vicari les reconstitue avec minutie sur le mode documentaire.
    Le résultat est impressionnant. On partage l'angoisse grandissante qui précède l'assaut. On est terrassé par le déchaînement sadique d'une violence gratuite contre des étudiants et des journalistes qui levaient les mains en signe de reddition. On est lessivé par les trois jours de détention des principaux inculpés dans des conditions dégradantes. On est scandalisé par l'impunité des responsables de ces exactions, blanchis par une justice complaisante.
    Cette fiction documentaire pêche par ses excès. Elle expose avec une complaisance malsaine des militants battus comme plâtre. Elle oppose sans nuances de gentils manifestants aux cheveux longs et des policiers obtus aux idées courtes. Une telle vision manichéenne finit par discréditer la cause que le film entend défendre. Les excès commis sont si caricaturaux qu'on finit presque par ne plus les croire possibles dans une démocratie si proche de la nôtre.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    20 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2013
    Merci au cinéaste de nous rafraichir la mémoire ! Berlusconi et d'autres devraient être en prison pour avoir commis ce crime d'état !
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2013
    Comme quoi, il n’y a pas si longtemps, 12 ans, la Police italienne, sur les dents lors des violentes manifestations contre le G8 à Gênes, replongea le temps d’un raid musclé aux temps du fascisme et de la répression. Alors que les huit principaux chefs d’états de la planète se rencontraient pour parler économie, les altermondialistes manifestaient par milliers, bientôt rejoints par les Blacks Blocs, casseurs en tous genres et principale source d’ennuis publics. Enorme bavure ou gros coup de gueule inconscient de la part d’une Autorité à bout de nerf, la descente de l’école Diaz constitue une preuve irrévocable de la faiblesse de notre société démocratique occidentale, pouvant très vite dégénéré pour se transformer en chaos politique, policier et humanitaire.

    C’est un cinéaste italien, Daniele Vacari, qui transpose en images les sinistres évènements de cette nuit de violence intégrale qui voyait les force de l’ordre passer à tabac tout un tas de citoyens de monde, les mettre derrières les barreaux et poursuivre les humiliations. Alors que bon nombre des maltraités n’étaient que de simples manifestants pacifistes, des gens de passage ou des journalistes au cœur de leurs reportages, l’Etat italien et le département policier de Gênes n’ont pas freiné leurs ardeurs. La réalisation impeccable de Vicari, tout de même parfois hasardeuse, laisse entrevoir, aux travers d’un casting international, le film devant être vu en version originale sous-titrée, l’ampleur de l’affront fait aux droits d’autrui par une police comme une autre, devenue hargneuse et violente le temps d’un évènement qui dérape.

    Mais ce qui heurte encore d’avantage que l’acte, la nuit de terreur, c’est bien cette non prise en considération des actes des policiers par la justice italienne, fait que le film de Vicari ne fait qu’invoquer. Oui, Diaz, un crime d’état, se contente, dans la douleur, de retranscrire les évènements marquants. Au final, un tantinet bouleversé, le public n’aura qu’une vision très ciné génique du drame sans dissection des causes et conséquences. Certes, le travail de l’équipe du film est qualitativement appréciable, restait simplement à réduire quelques longueurs et à agrémenter le final par plus d’humanité, d’explications, peut-être.

    Marquant, Diaz n’est pourtant qu’un film coup de poing, non un documentaire appuyé ou une dissertation sur de tragiques évènements. Toutefois, la rigueur dans la mise en scène, ayant comme point d’appui une bouteille qui vole en éclat, offre une lecture forte agréable d’un film qui aurait pu être lourdement impersonnel. Beau travail, délicat par ailleurs, qui dénonce mais qui, aux travers des quelques personnages de bonne foi, dans les rang de la Police, ne laisse que peu de place à l’humanité des personnages qui ont ce soir là perdu leur innocence, leur sang froid et qui se sont rendus coupables de méfaits dont ils n’imaginait pas être capables. Le film, en ce sens, enfonce le clou toujours plus profondément sans laisser la moindre chance d’explication. 13/20
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Un film impressionnant qui démontre que le fascisme n'est jamais très loin.
    Un vrai coup de poing. A voir absolument.
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