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Un visiteur
4,5
Publiée le 5 janvier 2013
La suite du lacrymal "Yossi and Jagger" 10 ans après la mort de "Jagger". Là encore des acteurs qui frisent le sublime : Lior Ashkenazi en médecin beauf est encore très juste, malgré le coup de vieux certain, et surtout Ohad Knoller, en nounours triste, ravagé par son amour perdu et qui arrive à retrouver le sourire auprès d'un jeune appelé. C'est touchant, juste. Seule (énorme) faute de gout : la présence de Keren Ann En tout cas Eytan Fox prouve une nouvelle fois que c'est un grand réalisateur
Déjà cinq ans depuis le choc The bubble. Eytan Fox nous revient avec cette suite de Yossi et Jagger (2005) mais dont l’histoire ce situe dix ans avant. C'est avec grand plaisir que l'on retrouve Yossi. Il a quitté l'armée et est maintenant un médecin réputé de Tel Aviv. Mais il vit seul, assume très mal son homosexualité et est rempli d'une insondable mélancolie. Après une confrontation avec les parents de Jagger (magnifique scène) pour enfin faire son deuil, il part sur les routes du sud où il va retrouver goût à la vie... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-yossi-114106096.html
Eytan Fox n’a pas son pareil pour nous refiler des boutons avec ses films nunuche… Sur toile de fond réaliste (Israel et ses contrastes…), il insert une zolie romance à deux balles, bien douloureuse et pas juste ce qu’il faut… et qui se termine en happy end ou pas. Mais bon difficile de s’attarder sur la fin de ses films, car il y a bien longtemps qu’on a déjà décroché, se faisant secrètement dans sa tête sa liste de course du lendemain. Yossi est donc la suite de Yossi et Jagger (le meilleur film de Fox à ce jour). Le pauvre petit bonhomme, docteur de son état est tout seul dans ce monde de brutes, il se traîne, et cela prend déjà une bonne grosse demie heure ! Immanquablement on pense à A Single Man de Tom Ford. Ce dernier a su démontrer l’absence, Fox lui minaude. Notre doc bedonnant décide quand même de se secouer… Il va retrouver le lieu du crime de son amour d’antan. Et la il rencontre un petit jeunot. Commence alors une espèce de pastiche de Mort à Venise… et le terme pastiche n’est pas assez fort, c’en devient une insulte ! Bref pour la suite c’est du du même acabit… Vous l’avez compris Eytan Fox récidive encore et encore… The bubble était déjà pour le moins stressant (pour les mêmes raisons), Yossi est énervant ! Je ne suis pas sur que même les producteurs de bluettes érotico gay auraient accepté un tel scénario, encore moins une telle mise en scène… Rendez-vous dans 10 ans… pour un nouvel épisode « Yossi et son andropose »… pffffff c’est long 10 ans !
Ce Yossi n'a aucune saveur et il ne fait passer aucune émotion (tout est fake, calculé). L'histoire (si tant est qu'elle existe) s'avère si attendue qu'on s'ennuie profondément. Alors on attend, on espère que quelque chose va se passer, mais non, on nage en plein soap insignifiant, qui plus est même pas drôle. spoiler: Mettre furtivement à poil à la fin, dans un style gentiment niais, debout comme des bisounours idiots, ce «couple» pas crédible pour un sou, ça ne rime à rien; ça fait plouf, sans relief, c'est fadeur et même pas ridicule . Les critiques de L'Humanité et du Monde n'ont pas tord. On a plaqué un mec trop parfait au sourire charmeur pour faire balance mais son existence manque tellement de probabilité qu'on tombe dans la lourdeur la plus indigeste (niveau télé-réalité et encore). Seuls les deux passages au chant de Keren Ann sont agréables mais ils viennent là comme un cheveu sur la soupe, genre on fait du remplissage (vu la misère du scénario), une soupe de clichés, une bouillie aux ficelles conventionnelles rabattues, d'ailleurs sans intérêt particulier. Bref, un véritable navet qui se veut film d'auteur (et encore, les navets ça peut être bon en sauce), non mais Eytan, reprends-toi ou recycles-toi.
Si Yossi avait été un premier film j'aurais eu une très agréable surprise, mais ce n'est pas un premier film. Et après Tu marcheras sur l'eau et The Bubble, Yossi est un petit film, pas désagréable du tout, sincère, pudique et touchant. Mais ce n'est pas plus que cela. Ca reste gentillet, bien propre et dans les clous. C'est dommage car il est sûr qu'Eytan Fox aurait pu faire quelque chose de plus marquant.
Un film qui aurait pu être plus orignal et moins emphatique, si le personnage lui même l'était moins. Peu de chose pour vibrer et nous émouvoir, dommage car le potentiel était présent.
Pas mal, bon cette seconde partie n'est pas aussi bien que la première. Mais on comprend la tristesse de Yossi. Il a du mal à aller de l'avant, et ça se voit, il se complaît dans une routine de vie (boulot, dodo). Jusqu'au jour ou il fait la rencontre de soldats, qu'il va aider, et là...
En 2002, Eytan Fox tournait Yossi & Jagger, une histoire d'amour entre soldats qui se terminait par la mort de l'un des deux sur le front libanais. Dix ans plus tard, le cinéaste israélien retrouve le personnage de Yossi, empâté et triste comme les pierres. Loin de la guerre, puisqu'il se passe en grande partie dans la station d'Eilat, le film décrit les affres du deuil et le début d'une renaissance. Une sorte de mélodrame optimiste dont le dénouement pourra paraître bien naïf mais Fox a décidé de livrer une histoire simple et sobre, tout en émotion retenue, admirablement interprétée par Ohad Knoller. Sur 80 minutes, Yossi reste en surface des choses mais en dit quelques unes malgré tout sur la condition gay aujourd'hui, en Israël. Ce n'est certes pas le meilleur film d'Eytan Fox, cinéaste à la fois lucide et délicat (Tu marcheras sur l'eau, The Bubble), mais, considérant le faible niveau des dernières oeuvres de Riklis, Abbass ou Kolirin, disons qu'il ne s'en tire pas si mal dans un cinéma israélien qui semble un peu en panne d'inspiration.
Encore une fois Eytan Fox nous prouve qu'il est un immense réalisateur ! Yossi est un film remarquable, mélancolique et très touchant ! Nous suivons le personnage de Yossi (dix ans après le premier film) et il dégage tellement de tristesse et de mal-être qu'on en a la boule au ventre pour lui; La fin du film est littéralement bouleversante et je n'ai pu retenir mes larmes... Un petit bijou comme Eytan Fox sait si bien les faire...
Ohad Knoller nous livre une interprétation touchante et toute en finesse de son personnage Yossi. On traverse beaucoup d'émotions avec une description parfaite du monde gay. On regrettera toutefois la caméra "qui bouge" sur des plans fixes, dommage car le film est excellent tant pour son scénario que son interprétation.
Je sors du cinéma en réalisant que j'ai eu pour ce film une vrai déception. N'ayant pas vu le premier film, je ne pense pas en avoir été grandement handicapé, mais je dois peut être avouer que cela m'aurait peut être donner moins d'attente. Ce film a clairement du potentiel au vu du sujet et des acteurs mais pour moi qui sont largement sous exploité. Le rythme (lent et inégal) et le choix narratif sont très discutable et qui alourdissent et appauvrissent le film qui finalement ne suprend pas.
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1,5
Publiée le 27 février 2021
Un Yossi (Ohad Knoller 37 ans) plus âgé et rondouillard est aujourd'hui un médecin de 34 ans et cardiologue en plus. L'acteur jouant le rôle de Yossi a tellement joué la nature maladroite de son personnage que cela a laissé comme une partie sans émotion dans l'histoire mais malheureusement omniprésente dans le film. Les scènes réfléchies étaient à peine pensives et peu éclairantes et les scènes intimes étaient froides et peu communicatives. Il y a beaucoup de bons films israéliens mais celui-ci n'en fait pas partie. Essayez plutôt Tu n'aimeras point pour un bon film israélien à thème gay...
Un film reposant et touchant. Le réalisateur, Eytan Fox, parvient à faire coexister une grande tension et un complet apaisement (qui rappelle par exemple celui qu'on pouvait ressentir devant les Acacias de Pablo Giorgelli). Yossi réapprend à vivre, mais cela ne passe jamais par une facilité qui serait alors mensongère. On perçoit néanmoins une volonté de (trop) bien faire dans les idées scénaristiques ou dans les manières d'amener l'image. Par exemple, nul besoin d'insister sur l'adagietto de Mahler en faisant lire à Yossi la nouvelle de Thomas Mann, Mort à Venise, dont l'adaptation cinématographique par Visconti est éternellement liée au mouvement de la symphonie n°5. La simple évocation sonore aurait suffi à ne pas charger inutilement la légèreté qu'offre par ailleurs le film de Fox : du fait des deux acteurs principaux, mais aussi de la sincérité des parti-pris du réalisateur.
Histoire touchante bien que peut-être pas assez approfondie ni aboutie Les sentiments sont là mais ça manque un peu de vigueur...le deuil, la solitude, le désarroi, la peur du temps qui passe, le passé qui s'accroche, le futur qui effraye, la peur de l'autre, l'amour d'une mère, l'amour d'un père, l'amour de l'autre, la guerre, le sexe, l'alcool,... . Interprétation excellentes des acteurs. Une bande son signée Keren Ann toute en finesse.