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Valerie Boas
83 abonnés
2 critiques
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4,0
Publiée le 1 janvier 2013
Pas la peine d’être juif, homo, militaire ou cardiologue pour être touché par cette comédie dramatique juste et fine du cinéaste israélo-américain Eytan Fox. L’histoire de Yossi, c’est d’abord celle du temps qu’il faut pour se reconstruire, celle de l’envie de vivre qui vous lâche et vous reprend à l’improviste. C’est l’histoire du deuil et de la joie, de l’humour –juif- et de la nostalgie qui vous tire des larmes malgré vous lorsque vous écoutez Keren Ann (qui a d’ailleurs signé la musique du film). L’histoire de Yossi, subtilement interprété par Ohad Knoller, aperçu dans Munich de Spielberg, c’est une histoire belle, simple et forte comme l’amour.
Yossi est la suite de « Yossi et Jagger », un film de 2002, dans lequel Yossi perdait son amoureux dans une embuscade à la frontière libanaise. C’était en 2002, Israël sortait à peine de la deuxième Intifada. Dans ce nouveau film, la guerre n’est plus qu’un bruit de fond. Cela ne veut pas dire que le conflit est oublié bien sûr. Mais le film porte pourtant en lui un immense optimisme : si aujourd’hui, en Israël, qui que l’on soit, l’on peut être soi-même et l’on peut aimer, alors peut-être demain pourra-t-on y vivre en paix.
Lire la critique complète sur http://theboboblog.wordpress.com
Dix ans après « Yossi et Jagger », l'histoire d'amour tragique de deux officiers de Tsahal en service au Liban, Eytan Fox revient nous parler de Yossi. Le docteur Yossi Hoffman est devenu un cardiologue valeureux et dévoué qui utilise son travail comme un moyen d'échapper à sa vie et à l'angoisse. Il vit seul, incapable de percer les murs et les défenses qu’il a construites autour de lui depuis la mort de son amant. Même ses collègues, un médecin récemment divorcé, qui tente d’entraîner Yossi dans un monde de femmes et de drogue, une infirmière solitaire secrètement amoureuse de lui, semblent incapables de se rapprocher de lui. Sa routine quotidienne à l'hôpital est bousculée par l'arrivée d'une femme mystérieuse. Yossi va alors voyager vers la ville d'Eilat où il rencontre un groupe de jeunes officiers et parmi lesquels, le beau Tom, plein de confiance en soi et ouvertement gay, représente un monde nouveau…
Après « Yossi et Jagger », Eytan Fox réalisa « Tu marcheras sur l'eau » (2004) l’histoire d’un agent du Mossad qui se lie d’amitié avec le petit-fils homosexuel d’un ex-officier nazi. Le film fut nominé aux César, dans la catégorie meilleur film étranger. En 2006, « The Bubble » raconte l’histoire de deux hommes qui tombent amoureux, l’un palestinien, et l’autre israëlien, le film remporta plus de 20 prix dans le monde. En 2009, Eytan Fox a dirigé la série musicale « Mary Lou », d’après les chansons de la célèbre chanteuse Tzvika Pik, fable moderne où un jeune homosexuel part à la recherche de sa mère. « Yossi », une œuvre engagée et salutaire, menée avec pudeur et sensibilité. « J'ai le coeur serré à cause de toi, mon frère Jonathan. Tu m'étais délicieusement cher… » Un film incontournable. (Hervé Joseph Lebrun, Chéries-Chéris 2012)
Yossi, un peu looser, un peu perdu. Autant de héros que nous avions déjà pu voir dans le cinéma Israélien. Mais ici il est un looser puisqu'il semble avoir perd 10 ans de sa vie à penser à un ex-copain disparu durant la guerre du Liban. Le cinéma d'Eytan Fox est un cinéma qui passe des périodes, des personnages qui grandissent, évoluent et dont les problématiques évoluent aussi. C'est alors le soucis, les personnages des premiers films d'Eytan Fox avait la légèreté de l'être, vivre avant de vieillir, avoir des convictions politique (The Bubble), vivre dans un monde ouvert et géopolitiquement et historiquement interdépendant (Tu marcheras sur l'eau) mais aussi la lourdeur de l’existence; cependant maintenant son personnage n'atteint jamais la densité qu’il souhaite lui faire prendre, et la comparaison avec Mort à Venise paraît dès lors désuète. C'est malheureusement un film qui manque de scénario, de densité, d'épaisseur, et où la dramaturgie est absente. Dommage on aurait aimé qu'avec le temps son cinéma s'épaississent et ne se dilue pas dans un soap télévisuelle.
une suite tres amere a Yossi & Jager, un peu longuet par moment jusqu'au denouement final mais Eytan fox reussit a donner une suite honorable a son premier film en donnant une veritable evolution emotionelle a ses personnages.
Film tout en nuances. Entre mémoire et renaissance, culpabilité et absolution. Reviviscence d'une anamnèse qui mène à l'acceptation de soi. Disparition d'un souvenir que la chair n'a pas digéré. J'ai adoré.
TRES BELLE HISTOIRE QUI MONTRE BIEN LA DIFFICULTE DE REBONDIR APRES UNE SOUFFRANCE PLUS LE TEMPS PASSE PLUS ON SE TROUVE EN DECALLAGE AVEC LA SOCIETE ET LA VIE QUI ELLE A CONTINUER A EVOLUER
LE SOUFFRANCE ET LE MANQUE DE CONFIANCE NE FAIT QUE S ACCENTUER ET LA COMPENSATION EST ALORS LE SEUL MOTEUR DE LA SURVIE
Film poignant et beau. Tout en finesse et en émotion sur le deuil et la reconstruction, avec un casting où figurent tous les plus grands du cinéma israélien et la révélation du lumineux Oz Zehavi (Tom) à noter aussi un excellent choix musical de Keren Ann a Eyal Golan!
Un sujet magnifique. Celui de la reconstruction après la perte de l'être aimé. C'est dommage qu'il ne soit traité que très superficiellement. Les personnages restent en surface. Bref, grosse déception.