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Un visiteur
3,5
Publiée le 15 février 2013
"The way of Samouraï " est excellent parce qu'il plonge Forest Whitaker en plein contexte urbain, sur fond de RZA, s'imprégnant du message spirituel transmis à travers Hagakure, œuvre qui montre la voie du samouraï tel un guide et que le disciple suit à la lettre afin de mener à bien sa propre destinée… Concept intéressant et association aux saveurs des plus exquises… Seulement voilà, il y a cette espèce de bande de bouffons mafieux vétustes que l'on ne prend pour le coup pas au sérieux et que l'on ne craint malheureusement pas, ce qui décrédibilise le récit car en effet, la pauvreté d'âme de ces pseudo parrains déchus contraste avec la spiritualité profonde du samouraï. Ils en deviennent presque inoffensifs puis de façon évidente, à la merci du Ghost Dog… L'intérêt du film porte donc sur la personnalité et la spiritualité de ce disciple avisé, sa quête initiatique mêlée à son professionnalisme font de lui ce personnage atypique qu'est le Ghost Dog. Personnage qui aurait bien mérité un récit plus épais…
Dans le genre réussite Jim Jarmusch a fait fort ! La première fois que j'ai vu ce film , j'ai lu Hagakure peut de temps après. Bien qu'il reste néanmoins agréable sans la lecture la deuxième est pleine de sens qui m'on amené a réfléchir sur la vie, et je dois avoué sur la fidélité, à titre personnel !
Il fait partie de ces films que j’emmènerais avec moi sur une île déserte. Vu une bonne douzaine de fois, et toujours avec le même plaisir. La BO est juste énorme tellement elle colle parfaitement à l'ambiance du film. Mythique, tout simplement.
Ce film est une réussite totale. Musique, atmosphère, histoire, style visuel, acteurs...Tout est à l'unisson dans ce conte, noir, porté par la musique puissante et envoutante du WU-TANG CLAN. A voir ET à REVOIR IMPéRATIVEMENT.
J'ai apprécié le film, la mise en scène, sa lenteur, sa bo, les citations de samouraï, la morale ou le manque de morale.
Il se met au service d'un mafieux qui lui à sauver la vie, Il menace une prostitué et son client, on s'attend au pire au moment ou il rencontre des braconniers.
Il punis des gens qui doivent être punis, mais en les tuant.
Un film sur le temps et sur les valeurs?
Après avoir parcouru les critiques allociné, je déplore le manque d'analyse car, j'aurai aimé en voir pour essayer d'y voir plus claire, mais non.
"Un film incroyable, pleins de sagesse, grandiose, chef d'oeuvre, un monument du cinéma"
Mouai, le film est bien, mais mérite t'il autant d'éloge juste parce que ce n'est pas conventionnel?
Cela dit, c'est beaucoup moins chiant que Broken flowers.
A l'instar d'un synopsis désopilant, de nature à engager avant tout visionnage l'incrédulité du spectateur, il était préférable de s'en remettre au non-conformisme d'un réalisateur tel que Jim Jarmush et les bonnes surprises qu'il nous avait déjà apporté pour ne pas préjuger de "Ghost Dog", et partir bon-train dans l'univers original et multiculturel que le film semble porter. Et preuve m'est faite que cette expérience n'en était pas une mauvaise. La façon que J.J a de mêler la culture du ghetto afro-américain avec celle du guerrier samouraï japonais aboutit à une sorte d'ensemble onirique que l'imaginaire du réalisateur achève de rendre cohérent, crédible, et poétique. Les affres d'un négro du New Jersey tout de Nike vêtu, ont vite fait de prendre la forme d'une épopée, le criminel incarné par F. Whitaker celle d'un guerrier gorgé d'honneur et de loyauté, et dont la servitude, l'isolement et les difficultés que lui pose la voie du "Bushido" mettent en évidence ses facettes héroïques et tragiques. Ce film est une merveille, croyez-moi... Sinon, pourquoi me serais-je entiché de toutes ces dithyrambes à son propos et d'une syntaxe si mielleuse et fumeuse ?
Loin des sentiers battus du polar conventionnel, Ghost dog est plus proche du film poétique et philosophique avec un lent déroulement qui permet de comprendre le cheminement idéologique du personnage interprété magistralement par Forest Whitaker. Film aux apparences bizarres mais dans lequel le spectateur se laisse entraîner, grâce à une réalisation sobre empreinte de mélancolie.
Un film qui mélange plusieurs genres. Il y a de l'humour, de l'action, du suspens, etc. Mais c'est surtout un film différent de ce qu'on peut voir habituellement. C'est un mélange entre du léger, et une histoire profonde. Bref un petit ovni qui, sans être un chef-d’œuvre, est plutôt bon.
Un thriller très réussi , très spirituel et d'une sensibilité surprenante , le genre de film qui casse les codes pour mieux les développer. Comme un passage de relais , le scénario raconte la vie solitaire et honorable d'un tueur a gages qui suit scrupuleusement le code du Bushido et qui va devoir supprimer ses anciens employeurs après un contrat étrangement réussi , une intrigue qui parle d'honneur , de respect et de tradition avec une justesse de ton et un cynisme presque drôle dans la façon dont les codes du cinéma de mafieux traditionnel sont détournés. Dans le silence le plus total et respectueux, Forest Whitaker est vraiment excellent , il impose un style et une présence tout en apportant un côté nounours, une douceur qui rend le personnage plus contrasté et très attachant et respectable, face aux seconds rôles de mafieux souvent plus clownesques ou encore le fantasque frenchy Isaach De Bankolé. Transformant l'ambiance violente de la ville, la mise en scène de Jim Jarmusch est très simple, le cinéaste filme la vengeance nécessaire de son samourai avec beaucoup de détente et de réflexion, pas de violence exagéré : juste une mise en scène zen et pleine d'honneur. Un film simple, cool et zen , le parcours d'un samourai dans une époque qui arrive a son terme.
Film poétique, beau et envoûtant. A la réalisation Jim Jarmusch qui se lance dans un univers improbable : gangsters, mafia italienne et hip-hop US (et son attirance vers le japon ancien : voir Wu-Tang et leurs innombrables références aux samouraïs japonais, groupe dont fait notamment partie RZA, qui signe la BO du film). Le film est lent, posé et croise 2 univers qui n’ont rien à voir : les samouraïs/japon ancien/hip-hop Us et donc par extension les gangsta et la mafia italienne, bien qu’ils partagent un point commun : ils sont en voie d’extinction. Comme à son habitude Jarmusch apporte sa touche personnelle de fantaisie, d’humour et de poésie (le chien, les dessins animés, les pigeons etc.), l’image est très belle, tantôt colorée, tantôt sombre représentant à la perfection les 2 facettes du personnage principal. La bande son est énorme, Jarmusch se paye le luxe de prendre un des meilleurs rappeurs de la scène internationale : RZA des Wu-Tang qui signe une playlist impressionnante avec des samples magnifiques, du jazz, des flow et même du Flavor Flav’, un gros travail fourni à la hauteur du résultat.
Forest Whitaker est impressionnant dans ce film et le porte sur ses larges épaules (faut dire qu’il a vraiment la gueule de l’emploi), il arrive à jouer parfaitement pour rendre son personnage mystique, se montrant froid et inexpressif dans son boulot et à côté beaucoup plus accueillant et charismatique avec ses 2 amis, ses pigeons etc. Les autres acteurs sont corrects. Le scénario est intéressant dans sa mesure d’entremêler 2 univers différents partageant le fait d’être sur le bord de l’extinction, les différents passages sur les samouraïs, leur code de l’honneur sont aussi réussis. Le reste est plutôt banal et parfois confus (pourquoi les italiens veulent-ils faire tuer Ghost Dog ?) mais ce n’est pas vraiment gênant. Ghost Dog est un film poétique et beau, qui a le mérite de rendre hommage aux univers de la mafia italienne et du Japon ancien, le tout saupoudré d’une superbe BO signée RZA. 4/5
"Parfois, il faut s'en tenir aux voies anciennes. A l'ancienne école. Je sais que tu me comprends." "Ghost Dog: the Way of the Samurai", c'est l'histoire d'un type aux allures de gangsta rappeur qui n'en est pas un. Pas du tout. Tueur professionnel, Ghost Dog obéit au doigt et à l'oeil au code samourai. On ne peut s'y tromper : outre le thème du tueur-samourai, cet aspect contemplatif voire méditatif que Jarmusch a donné à son film renvoie directement au "Samourai" de Melville, d'où il a très certainement puisé son inspiration. Les références sont d'ailleurs nombreuses, et ce dès les premières minutes : le début de "Ghost Dog" est une sorte de "variante high-tech" de celui du "Samourai". Les deux films disposent également d'une fin semblable. Quant au personnage de Ghost Dog (Forest Whitaker), il n'est autre qu'une version moderne du taciturne Jef Costello (Alain Delon). Enfin, de manière plus générale, on retrouve ce classique de 1968 dans la lenteur fascinante de la mise en scène. On pourrait donc presque parler de remake officieux, à ceci près que "Ghost Dog" n'est pas dénué d'humour : les mafieux, fans de cartoons, sont parodiés avec une sorte d'humour anglais. D'un point de vue moral, c'est parfois incompréhensible : normal, on n'est pas des samouraïs. Donc, à moins d'adhérer à cette philosophie pour le moins déconcertante, mieux vaut admirer le film pour son côté "trip", appuyé par une bande-son hip-hop ensorcelante et une harmonie visuelle qui touche à la perfection. Un OVNI cinématographique qui nous invite à suivre, émerveillés, le parcours profondément mélancolique d'un personnage au magnétisme sans pareil, incarné par un Forest Whitaker brillantissime. Magnifique.
C'est avec un Forest Whitaker impérial que Jim Jarmusch déroule son récit, imparable, à mi-chemin entre le film noir, d'auteur, et l'oeuvre populaire - dans le sens noble du terme. On découvre l'histoire d'une rupture sociale, celle d'un homme de main attaché à des principes moraux, à un code relevant de la culture du samouraï. L'intrigue nous balade entre les turpitudes d'une vengeance brutale.
J'ai passé un très bon moment. Je suis un fan du Wu Tang Clan, donc fan de la BO du film. L'acteur principal (Forest Whitaker) tient, ici, son meilleur rôle. Ce film est très philosophique et très intelligent au niveau de la comparaison entre les cartoon et l'intrigue. REMARQUES : On aperçoit RZA, le compositeur du film : il croise Ghost Dog et le salue. On ne voit que les jambes de la mère de la petite fille ; c'est sans doute un hommage aux cartoons comme Tom et Jerry.