Rebecca Thomas disposait à l'origine pour le tournage de son film d'un budget de seulement 30 000 dollars, après avoir rassemblé des fonds sur le site de financement collaboratif kickstarter. C'est l'arrivée du producteur Richard Neustadter sur le projet qui a permis de débloquer plus de fonds.
La réalisatrice Rebecca Thomas a elle-même été élevée dans la religion mormone non fondamentaliste. Elle a beaucoup étudié cette communauté (ses grands-parents étaient eux-mêmes fondamentalistes) et a donc voulu réaliser un long métrage sur ce sujet qu'elle connaît bien. Certains lieux du film sont même très proches d'elle puisqu'une des maisons n'est autre que celle de son voisin.
Après un an d'écriture, le tournage d'Electrick Children a été finalement très rapide, puisqu'il s'est déroulé sur 24 jours seulement. Julia Garner, mineure à l'époque, ne devait également tourner "que" 8 heures par jour maximum. Devant le manque de temps, l'improvisation a été un élément important du tournage malgré le story-board écrit à l'avance.
Les scènes de nuit ont été nombreuses, et ont constitué des difficultés supplémentaires au niveau de l'éclairage : "Je voulais une sorte de clair de lune, qui crée des ombres subtiles, quelque chose de très simple et de très élégant", raconte Rebecca Thomas. "Ça n’a pas toujours été simple avec la blancheur extrême de Julia Garner ; sa peau est si blanche que les réglages de lumière prenaient souvent beaucoup de temps."
Julia Garner a été recommandée à la réalisatrice malgré son manque d'expérience ; le fait que ce soit son premier rôle a même été un point positif pour le personnage de Rachel, comme l'explique la réalisatrice : "Rachel est censée être un peu comme un poisson hors de l’eau, et c’était le cas de Julia, qui a pu exploiter ses émotions réelles". Depuis, on a pu voir l'actrice dans Le Monde de Charlie de Stephen Chbosky.
Electrick Children a fait partie de la sélection officielle au Festival de Deauville, et a ouvert le Festival de Berlin en 2013.
Le titre Electrick Children vient du nom qu'avait donné la réalisatrice au groupe d'amis que rencontre Rachel, faisant également écho à la passion nouvelle de l'adolescente envers les objets électriques et électroniques.