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Gil C
22 abonnés
241 critiques
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2,0
Publiée le 17 décembre 2013
Le très très très long et grotesque périple du vieux Redforf, seul au milieu de l'océan sur un radeau de survie. Tellement long qu'on souhaiterait qu'il y reste pour abréger ce silence et cet ennui soporifique.
J’ai pris l’habitude de prendre des notes lors des séances, histoire de ne pas louper des impressions qui me seraient furtivement venues à l’esprit au moment d’écrire mes billets. Je n’en ai pris aucune pour All is lost, pour la bonne et simple raison que ce film ne m’a rien inspiré, mais vraiment rien.
Coïncidence de date oblige, All is lost a souvent été comparé au récent Gravity, ces deux longs métrages semblant partager la même angoisse existentielle de l’homme face à lui-même et l’immensité du vide. Cela me semble être un raccourci critique pour le moins paresseux, All is lost n’ayant à mon sens à peu près rien de la beauté esthétique et du souffle métaphysique, aussi vague et caricatural soit-il, de l’œuvre d’Alfonso Cuarón.
Par le choix de se faire muet du début à la fin et de ne rien montrer d’autre qu’une longue et lassante démonstration de scoutisme en mer, All is lost s’enferme en effet dans un exercice de style peut-être abouti en soi mais n’étant au final pas beaucoup plus intéressant qu’un très long épisode de McGyver ou qu'un chapitre du Manuel des Castors Juniors*. Une situation à l’écran semblant d’ailleurs plus artificielle que l’on veut bien nous le faire croire, le fait qu’un homme dérivant pendant des jours entiers ne soit jamais tenté de parler tout seul frisant franchement le ridicule quand on y réfléchit un peu, déconnectant du même coup de la réalité la performance de Robert Redford.
La volonté de refuser toute humanité à celui-ci à part quelques mimiques du visage est d’ailleurs assez incompréhensible. Ne sachant donc absolument rien de cet homme à part qu’il est assez bête pour aller se balader tout seul au milieu de l’Océan Indien en pleine saison des pluies, il me fut je l’avoue très difficile de me préoccuper de ce qui pouvait lui arriver et je me suis donc retrouvé dans l’obligation de contrôler l’heure s’affichant sur mon cellulaire toutes les 5 minutes au bout d’une heure, ayant bien compris que l’œuvre de J.C Chandor était autant condamnée à errer et tourner en rond que l’embarcation de son héros.
Une intuition qui s’est à mon grand désarroi révélée juste, All is lost se perdant effectivement allégrement dans l’immensité du vide de son scénario et de son analyse psychologique, une longue corvée qui ferait presque souhaiter que Robert Redford se noie le plus vite possible, spoiler: ce qui n’est bien entendu hélas pas le cas.
On passera par ailleurs sur les tentatives désespérées d’instiller un peu de lyrisme dans ce vide artistique complet, la seule chose dont J.C Chandor est capable étant apparemment de multiplier jusqu’à l’écœurement les plans sous-marins sans que cela apporte quoi que ce soit esthétiquement. spoiler: Quant à la fin, mieux vaut ne même pas en parler, les deux interprétations esquissées étant aussi grotesques l’une que l’autre.
C'est pas du tout bien il fait que de nous montrez ses talents rien de bien pour moi très ennuyeux Dans le film la scène ou il y les requins c'est bien mais c'est que sur la mère aucun grave tempête mais c'est vraiment très nul
Curieux de voir ce Gravity sur la mer, je suis allé voir ce film sans attentes particulières, si ce n'est de voir un bon film en ayant vu les critiques des "spécialistes"
Voici ma note : 1) le scénario : 3/8 C'est malheureusement le style qui veut cela, lais là où un Gravity nous tenait en Haleine, All is Lost nous lasse parfois. En effet RR réalise souvent plusieurs fois les même actions, ce qui peut devenir fatiguant à la longue (et pour ma part, l'est devenu !) spoiler: Le mec qui fait une croix sur sa position, il y à 6 croix, en gros on voit 6 fois la même scène !
Juste la moyenne donc. 2) - la mise en scène (4/4) : Des plans sublimes, mélange des éléments ... du tout bon spoiler: (Plan final exeptionnel)
3) - le jeu des acteurs (4/4) : Monsieur Redford ne lâche presque pas un mot du film, et véhicule toutes les émotions à travers son jeu...Du grand Art ! A 77 ans, chapeau l'artiste ! 3) - les décors / costumes (1/2) : Assez simpliste, juste la moyenne, ayant favorisé la mise en scène dans ma note 4) - la bande son (1.5/2) : La musique colle bien à l'action.
Au global, 3.5/5
La 3D aurait je pense pu être utilisée, et bien, à la manière d'un Gravity, encore une fois, ou de l'Odyssée de Pi
Et bien loi je dis ..ouf ....heureusement je j en suis sortie ...mou,pas d action,robert edfort m a fait un peu de peine meme ...j avais bien aimer le solitaire avec cluzet ..mais alors la je n ai pas acrocher desole
Porté par un grand Robert Redford, ce survival marque par sa force et par la sensation d’avoir été vraiment secoué qu’il laisse après la projection. Il manque peut-être un tout petit quelque chose pour en faire un immense film mais ça reste assez impressionnant.
Un exercice de style pour des puristes motives. Je serais curieux de lire les commentaires d un vrai voileux. Bien sur redford joue bien mais son flegme apparaît incroyable. En revanche je serais curieux de voir le making off.
Robert Redford, seul au monde, à la dérive au milieu de l'océan indien. C'est le pitch de All is lost, drame très (très) intimiste, quasiment sans parole (allez, 0,7% du film contient des scènes dialoguées dont les trois quart pendant la première minute...). La performance de Redford est donc assez éblouissante compte tenu du sujet, tout en suggestion et retenue. La réalisation, elle, est assez immersive, tantôt minimaliste, tantôt assez foutraque (la scène de la tempête) mais remplie son rôle de belle manière. On ne cesse d'y croire tout au long du film : nous somme avec cet inconnu (Redford n'a pas de nom) bel et bien en perdition, lutant pour survivre.
Après je mentirai si je vous disais que je ne me suis pas un tout petit peu fait chier !
Un bon moment, pas remarquable mais difficile de lui reprocher grand chose.
Étonnante performance d' acteur, mais en même temps trop peu expressif. C est excellent et frustrant a la fois. Robert Redford semblant souvent détaché des événements, le spectateur que je suis a parfois du mal a rester impliqué. L'homme semble avoir des réactions par forcément logiques pour moi qui ne suis pas navigateur : j ai de l eau au fond du bateau, ah elle vient d un trou sur le côté du bateau avec mon matériel informatique qui prend l'eau... Sortons donc voir ce qui a fait ce trou. Un container ? Mais qu'elle étrange chose, faisons-en donc le tour, on verra plus tard pour le matériel qui s abîme, l eau qui continue a entrer, etc.
Un peu trop Charybde et Scylla et Charybde * Charybde et Scylla * Scylla, ... Trop de rebondissements, trop de facilités a priori, ... Mais en même temps, ça gêne peu.
On passe un bon moment, on s intéresse, on se détache, on se réintéresse, etc. Redford est bien, son âge apporte un décalage au film, semble un éclairage sur sa solitude.
Superbes scènes sous marines, en particulier la première sous le canot de survie avec quelques petits poissons et les bulles d air piégées sous le plastique du canot.
J'ai beaucoup apprécié le poisson pêche qui m a semblé assez crédible.
Globalement bien donc malgré des longueurs, faiblesses.
Après nous avoir épatés avec le scénario alambiqué de Margin Call, J.C. Chandor nous revient avec un film dont la trame est d’une simplicité rappelant celle de Gravity. Ce n’est pas seul dans l’espace mais seul à la mer que se retrouve donc Robert Redford, sans que l’on sache réellement comment il est arrivé là, et va devoir affronter la détresse et le désespoir du naufragé. Alors que les problèmes l’emmènent vers une mort certaine (le titre terriblement fataliste nous fait effacer tout espoir de survie, c’est justement en cela que le dernier plan est la seule véritable surprise de l’histoire), on voit le personnage garder son sang-froid et affronter les difficultés. Le jeu de Redford réussit à être parfaitement convaincant, ce qui est une réussite au vu des trois lignes de dialogues qu’il a à réciter, mais c’est surtout pour la façon dont lui et le rafiot au milieu de l’océan sont filmés que la réalisation s’avère ingénieuse, malheureusement l’ensemble est trop long et répétitif pour rester halletant du début à la fin.
Un film sans grande originalité. On s'ennuie ferme durant première demi-heure, ensuite on se prend un peu au jeu. Et la fin, hollywoodienne, décevante. Evitable.
Fans de rythme effréné, passez votre chemin! ici tout est intériorisé et silencieux. Le naufrage est lent et progressif mais certain. Robert Redford est comme d'habitude fantastique égalant voir, surpassant la performance de Tom Hanks dans "Seul au monde". La photo est magnifique.