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mistermyster
59 abonnés
1 276 critiques
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3,5
Publiée le 22 janvier 2022
On est surpris dès le départ par ce film, on s'installe rapidement dans une joute verbale entre Mitchum et MacLaine, et les répliques fusent avec intelligence et pertinence. On accroche tout de suite à ce couple improbable, lui plus âgé, qui se pose des questions sur son existence, suite à une séparation, il se demande ce qu'il va bien pouvoir faire de sa vie. Elle, jeune, belle, ingénue, qui vit au jour le jour, traverse la vie avec insouciance. Le charme de Shirley MacLaine opère tout de suite, le charisme de Mitchum aussi, la caméra de Robert Wise essaie de donner du dynamisme à cette interprétation de la pièce de théâtre créée à Broadway en 1958. On se laisse mener par ses dialogues, on aurait préféré que tout cela soit un peu plus court afin de garder la dynamique de la première heure, mais à force de répétition , de traits un peu trop appuyés, et d'un final assez conventionnel, on perd un peu l'exaltation des premières scènes. L'intérêt premier de cette adaptation est donc le duo d'acteurs, qui sans eux, le film tomberait dans une suite de scènes ennuyeuses. 3.5
En 1962 quand il réalise "Deux sur la balançoire", Robert Wise sort tout juste de l'immense succès de "West Side Story" (1961) qui apporta un souffle nouveau sur la comédie musicale. Alors que les grands anciens de l'âge d'or d'Hollywood s'acheminent vers la retraite, il est avec Richard Fleischer, Richard Brooks, Stanley Kramer, Robert Aldrich et quelques autres un de ceux qui font la jonction avec ce qui sera dénommé "Le Nouvel Hollywood" à compter du début des années 1970. Le film tiré d'une pièce éponyme de William Gibson parue en 1958 était prévu initialement pour le couple Paul Newman et Elizabeth Taylor qui avait fait l'unanimité critique dans "La chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks quatre ans plus tôt. Elizabeth Taylor délaissant le projet pour "Cléopâtre", Paul Newman ne tarde pas à lui emboîter le pas. Ce sont donc Shirley MacLaine la jeune star en vue depuis "La garçonnière" et Robert Mitchum qui aborde une phase délicate de sa carrière qui sont choisis pour camper ce couple éphémère et improbable, bâti à partir d'un malentendu initial tenant au caractère velléitaire de l'avocat du Nebraska venu à New York tenter de se remettre en selle après la rupture de son ménage. spoiler: Sa rencontre avec Gittel (Shirley MacLaine), jeune danseuse vivotant au sein de la Grosse Pomme en attendant une très hypothétique percée n'a rien du hasard, Jerry (Robert Mitchum) cherchant une femme assez déstabilisée pour supporter ses tergiversations et questionnements nombrilistes. Le film d'un accès plutôt austère et vite agaçant en raison de dialogues assez abstraits et du caractère à priori antipathique de Jerry doit beaucoup à ses deux acteurs qui parviennent malgré ces embûches à mener le récit jusqu'à son constat final assez cynique mais aussi très juste sur l'aspect inégalitaire d'une relation naissante viciée par la différence de classe sociale . Dans le cinéma actuel on n'aborderait sans doute plus le problème de la même manière afin de le rendre plus directement perceptible. Il faut certes s'armer de patience pour reste sur la balançoire en compagnie de Robert Mitchum et Shirley MacLaine mais la récompense est au bout du chemin.
. Le film avait de bons atouts, Une Shirley MacLaine impériale, un Robert Mitchum qui fait du Mitchum qui le fait bien, une histoire prometteuse, et la fin annoncée du code Hays qui permettait enfin d'appeler un chat "un chat". Hélas après un début prometteur, le scénario tourne en rond sur l'air de "Je t'aime, moi non plus", à ce point que malgré l'abattage de MacLaine, ça en devient répétitif, bavard à l'excès, saoulant, sans rythme, sans tension et sans vraiment d'humour. De plus les motivations de Mitchum restent peu claires. Au fur et à mesure que passent ces longues 120 minutes, l'ennui commence à gagner. Dommage !
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3,0
Publiée le 15 février 2017
Avec un metteur en scène comme Robert Wise, une pièce de William Gibson et un duo Robert-Mitchum-Shirley MacLaine, on ne pouvait s'attendre qu'à un film de qualitè extrêmement bien ècrit et superbement photographiè! D'un côtè, on n'a Mitchum dans le rôle d'un avocat gènèral...le genre qui n'hèsite pas un instant, et de l'autre, on n'a MacLaine dans celui d'une danseuse au Greenwich Village qui n'est jamais sortie de New York avec ses faiblesses et son dèsordre! Loin d'être une cloche, le personnage de MacLaine est un cadeau du ciel! Sous son joli visage, il y a un coeur que personne ni rien n'a jamais sali! Elle est comme les autres devraient être! Vous rèunissez donc les deux à l'ècran durant près de 2h et vous obtenez quelque chose de vraiment pas mal! Une histoire poignante qui se concentre uniquement sur eux avec de très belles images en Scope de « la grosse pomme » (cf. Mitchum marchant sur le pont de Manhattan puis dans les rues de New York, de jour comme de nuit). Un bon sens de l'observation psychologique! De bons acteurs! Un bon Wise! Et une musique qui rappelle le bon film noir d'antan...
Le réalisateur montre dès le début que sa technique est au dessus d'un réalisateur lambda. Le problème c'est que le film se résume en un dialogue entre Robert Mitchum et Shirley MacLaine. Alors il y a pire comme situation mais cela devient vite assez répétitif et ennuyeux surtout qu'on se demande ce que cherche le personnage de Mitchum
Un mélodrame qui est mineur dans la carrière du cinéaste Robert Wise !! "Deux sur la balançoire" raconte la rencontre entre un homme en rupture de mariage avec une jeune femme danseuse mais un peu paumée dans sa tète, les deux personnages vont bien sur tomber amoureux mais les circonstances révélatrices vont les blesser, les rapprocher , les séparer etc.. On croirait un long métrage sortit tout droit d'une pièce de Broadway comme il s'en faisait à l'époque auquel on ne voit que les interprètes principaux sur l'écran qui sont incarnés par les formidables Robert Mitchum et Shirley Mc Laine qui tiennent la route sur un bon scénario. La mise en scène de Robert Wise est impeccable mais le défaut du pourquoi de ma note moyenne vient de la première partie du film qui met du temps a démarrer au point de s'ennuyer devant quelques longueurs mais la suite vaut le coup de tenir.
(VIDEO) Photographie parfaite. Cadrages somptueux. Montages et mise en scène impeccables. Musique excellente. Mitchum et MacLaine très bons. Un peu bavard, d'accord. Un peu longuet, certes, malgré une modernité affichée de moeurs. Il se passe quand même quelque chose entre les personnages à la fin. Un bon moment au bout du compte.